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Anesthésie & réanimation / SFAR Société française d'anesthésie et de réanimation . vol.6 n°1Mention de date : janvier 2020Paru le : 03/02/2020 |
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Ajouter le résultat dans votre panierL’anesthésie-réanimation à Lariboisière / Etienne Gayat in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] L’anesthésie-réanimation à Lariboisière [revue] / Etienne Gayat, Auteur ; Benjamin Chousterman, Auteur ; Benoît Plaud, Auteur ; Alexandre Mebazza, Auteur . - 2020 . - p.24-27.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.24-27
Mots-clés : anesthésie
Lariboisière
réanimationRésumé : - La naissance d’un service singulier et autonome
- Une activité clinique et de recherche riche sur le site Lariboisière
- Le Nouveau Lariboisière, l’Anesthésie-réanimation 2.0[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.24-27
Titre : L’anesthésie-réanimation à Lariboisière Type de document : revue Auteurs : Etienne Gayat, Auteur ; Benjamin Chousterman, Auteur ; Benoît Plaud, Auteur ; Alexandre Mebazza, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.24-27 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
Lariboisière
réanimationRésumé : - La naissance d’un service singulier et autonome
- Une activité clinique et de recherche riche sur le site Lariboisière
- Le Nouveau Lariboisière, l’Anesthésie-réanimation 2.0Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Spécificités de la prise en charge anesthésique de la thrombectomie mécanique dans l’accident vasculaire cérébral ischémique / Arnaud Valent in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Spécificités de la prise en charge anesthésique de la thrombectomie mécanique dans l’accident vasculaire cérébral ischémique [revue] / Arnaud Valent, Auteur ; Benjamin Chousterman, Auteur ; Etienne Gayat, Auteur . - 2020 . - p.28-38.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.28-38
Mots-clés : anesthésie
AVC accident vasculaire cérébral
hémodynamique
hypotension artérielle
pronostic
sédation
thrombectomieRésumé : La thrombectomie mécanique (TM) a montré son efficacité dans la prise en charge à la phase aiguë des accidents ischémiques cérébraux (AIC), en complément de la thrombolyse intraveineuse ou à sa place (en cas de contre-indication). Ce geste peut être réalisé sous anesthésie locale, plus ou moins associée à une sédation consciente (AL/SC), ou sous anesthésie générale (AG). Les effets hémodynamiques délétères des agents anesthésiques et le temps de réalisation de l’AG sont classiquement mis en avant pour expliquer pourquoi l’AG serait associée à un mauvais pronostic fonctionnel. À ce jour, aucun des éléments de la littérature ne permet de privilégier l’une ou l’autre des stratégies anesthésiques pour l’ensemble des patients éligibles à une TM. Plutôt que d’opposer AL/SC et AG, il convient de choisir la méthode d’anesthésie de manière pluridisciplinaire et personnalisée, en fonction de facteurs de risque individuels et de la performance technique de l’opérateur. Dans tous les cas, une attention particulière doit être portée à l’hypotension artérielle qui doit être prévenue, à défaut corrigée rapidement, tant que l’occlusion artérielle persiste. Enfin, après la TM, la pression artérielle doit probablement être abaissée pour prévenir les lésions de reperfusion, en particulier en cas de reperfusion complète. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.28-38
Titre : Spécificités de la prise en charge anesthésique de la thrombectomie mécanique dans l’accident vasculaire cérébral ischémique Type de document : revue Auteurs : Arnaud Valent, Auteur ; Benjamin Chousterman, Auteur ; Etienne Gayat, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.28-38 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
AVC accident vasculaire cérébral
hémodynamique
hypotension artérielle
pronostic
sédation
thrombectomieRésumé : La thrombectomie mécanique (TM) a montré son efficacité dans la prise en charge à la phase aiguë des accidents ischémiques cérébraux (AIC), en complément de la thrombolyse intraveineuse ou à sa place (en cas de contre-indication). Ce geste peut être réalisé sous anesthésie locale, plus ou moins associée à une sédation consciente (AL/SC), ou sous anesthésie générale (AG). Les effets hémodynamiques délétères des agents anesthésiques et le temps de réalisation de l’AG sont classiquement mis en avant pour expliquer pourquoi l’AG serait associée à un mauvais pronostic fonctionnel. À ce jour, aucun des éléments de la littérature ne permet de privilégier l’une ou l’autre des stratégies anesthésiques pour l’ensemble des patients éligibles à une TM. Plutôt que d’opposer AL/SC et AG, il convient de choisir la méthode d’anesthésie de manière pluridisciplinaire et personnalisée, en fonction de facteurs de risque individuels et de la performance technique de l’opérateur. Dans tous les cas, une attention particulière doit être portée à l’hypotension artérielle qui doit être prévenue, à défaut corrigée rapidement, tant que l’occlusion artérielle persiste. Enfin, après la TM, la pression artérielle doit probablement être abaissée pour prévenir les lésions de reperfusion, en particulier en cas de reperfusion complète. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible La vie après la réanimation / Anaïs Caillard in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] La vie après la réanimation [revue] / Anaïs Caillard, Auteur ; Etienne Gayat, Auteur . - 2020 . - p.39-49.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.39-49
Mots-clés : dépression
ESPT état de stress post traumatique
post réanimation
prévention
réhabilitationRésumé : Le syndrome post-réanimation (SPR) ou post-intensive care syndrome (PICS) correspond à un ensemble de troubles somatiques mais aussi psychologiques qui sont courants chez les patients qui survivent à une maladie grave et aux soins intensifs. Certaines études estiment que 50 % à 70 % des survivants des unités de soins intensifs développent un PICS. Les troubles cognitifs rapportés dans le cadre du PICS sont particulièrement fréquents et persistent dans le temps, allant de plus de 64 % à la sortie de l’hôpital, de 32 % à 57 % à 6 mois et plus de 30 % à 1 an suivant les études. Les troubles psychologiques semblent être présents chez un patient survivant sur trois en sortie de soins intensifs et peuvent persister dans le temps ; leurs principaux facteurs de risques sont les troubles psychologiques préexistants et les souvenirs difficiles de l’hospitalisation en soins intensifs. Les proches des patients hospitalisés en réanimation et éventuellement survivants sont aussi affectés. Des symptômes d’anxiété, de dépression ou de stress chez ces aidants ont ainsi été décrits. Un accompagnement de ces proches devrait être envisagé. Les conséquences ou effets secondaires des soins de réanimation pourraient être réduits par une rééducation physique et cognitive multidisciplinaire précoce en réanimation mais aussi poursuivie à la sortie du séjour en unité de soins intensifs. Les résultats d’évaluation des stratégies de traitement des conséquences psychologiques, en particulier de la dépression, sont à ce jour plutôt décevants. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.39-49
Titre : La vie après la réanimation Type de document : revue Auteurs : Anaïs Caillard, Auteur ; Etienne Gayat, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.39-49 Langues : Français Mots-clés : dépression
ESPT état de stress post traumatique
post réanimation
prévention
réhabilitationRésumé : Le syndrome post-réanimation (SPR) ou post-intensive care syndrome (PICS) correspond à un ensemble de troubles somatiques mais aussi psychologiques qui sont courants chez les patients qui survivent à une maladie grave et aux soins intensifs. Certaines études estiment que 50 % à 70 % des survivants des unités de soins intensifs développent un PICS. Les troubles cognitifs rapportés dans le cadre du PICS sont particulièrement fréquents et persistent dans le temps, allant de plus de 64 % à la sortie de l’hôpital, de 32 % à 57 % à 6 mois et plus de 30 % à 1 an suivant les études. Les troubles psychologiques semblent être présents chez un patient survivant sur trois en sortie de soins intensifs et peuvent persister dans le temps ; leurs principaux facteurs de risques sont les troubles psychologiques préexistants et les souvenirs difficiles de l’hospitalisation en soins intensifs. Les proches des patients hospitalisés en réanimation et éventuellement survivants sont aussi affectés. Des symptômes d’anxiété, de dépression ou de stress chez ces aidants ont ainsi été décrits. Un accompagnement de ces proches devrait être envisagé. Les conséquences ou effets secondaires des soins de réanimation pourraient être réduits par une rééducation physique et cognitive multidisciplinaire précoce en réanimation mais aussi poursuivie à la sortie du séjour en unité de soins intensifs. Les résultats d’évaluation des stratégies de traitement des conséquences psychologiques, en particulier de la dépression, sont à ce jour plutôt décevants. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Le Service des Soins Intensifs de l’Hôpital Erasme (Cliniques Universitaires de Bruxelles) / Jacques Creteur in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Le Service des Soins Intensifs de l’Hôpital Erasme (Cliniques Universitaires de Bruxelles) [revue] / Jacques Creteur, Auteur . - 2020 . - p.50-53.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.50-53
Mots-clés : arrêt cardiaque
Belgique
expérimentation
recherche clinique
sepsis
soins intensifsRésumé : L’Hôpital Erasme de l’Université Libre de Bruxelles est l’un des trois hôpitaux universitaires situés sur la Région de Bruxelles, Capitale de l’Europe. Sa position au sein d’un campus universitaire regroupant plusieurs facultés et écoles de la santé est un véritable atout, permettant la pleine collaboration entre cliniciens, enseignants et chercheurs. Le Service des Soins Intensifs de l’Hôpital Erasme comprend 35 lits répartis en 5 unités. Plus de 2800 patients y sont admis chaque année, aussi bien pour la prise en charge de problèmes médicaux que pour la surveillance après une chirurgie lourde. Le service présente une importante activité de recherche aussi bien clinique qu’expérimentale. Les principaux domaines de recherche sont notamment le sepsis, l’hémodynamique sous toutes ses formes (systémique, régionale ou microcirculatoire) ou encore, la prise en charge des patients victimes d’arrêt cardiaque. Sur le plan de l’enseignement, le service organise tous les ans des symposiums et cours internationaux, comme l’International Symposium on Intensive Care and Emergency Medicine (ISICEM), qui rassemble chaque année à Bruxelles plus de 6000 participants. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.50-53
Titre : Le Service des Soins Intensifs de l’Hôpital Erasme (Cliniques Universitaires de Bruxelles) Type de document : revue Auteurs : Jacques Creteur, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.50-53 Langues : Français Mots-clés : arrêt cardiaque
Belgique
expérimentation
recherche clinique
sepsis
soins intensifsRésumé : L’Hôpital Erasme de l’Université Libre de Bruxelles est l’un des trois hôpitaux universitaires situés sur la Région de Bruxelles, Capitale de l’Europe. Sa position au sein d’un campus universitaire regroupant plusieurs facultés et écoles de la santé est un véritable atout, permettant la pleine collaboration entre cliniciens, enseignants et chercheurs. Le Service des Soins Intensifs de l’Hôpital Erasme comprend 35 lits répartis en 5 unités. Plus de 2800 patients y sont admis chaque année, aussi bien pour la prise en charge de problèmes médicaux que pour la surveillance après une chirurgie lourde. Le service présente une importante activité de recherche aussi bien clinique qu’expérimentale. Les principaux domaines de recherche sont notamment le sepsis, l’hémodynamique sous toutes ses formes (systémique, régionale ou microcirculatoire) ou encore, la prise en charge des patients victimes d’arrêt cardiaque. Sur le plan de l’enseignement, le service organise tous les ans des symposiums et cours internationaux, comme l’International Symposium on Intensive Care and Emergency Medicine (ISICEM), qui rassemble chaque année à Bruxelles plus de 6000 participants. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Prise en charge nutritionnelle du patient hospitalisé dans le service des soins intensifs à l’hôpital Erasme / Jean-Charles Preiser in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Prise en charge nutritionnelle du patient hospitalisé dans le service des soins intensifs à l’hôpital Erasme [revue] / Jean-Charles Preiser, Auteur ; Marianne Devroey, Auteur ; Olivier Lheureux, Auteur . - 2020 . - p.54-58.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.54-58
Mots-clés : agression
déglutition
nutrition
réanimation
stressRésumé : La prise en charge métabolique et nutritionnelle du patient de réanimation fait partie des priorités et nécessite une collaboration multidisciplinaire systématisée et facilitée par l’utilisation d’arbres décisionnels. Notre politique prévoit une augmentation progressive des apports nutritionnels, selon la tolérance du patient, au vu des effets délétères d’apports excessifs en phase aiguë. La gestion de la glycémie et le dépistage des troubles de déglutition sont réalisés selon une procédure de routine. L’enseignement des altérations métaboliques et nutritionnels est réalisé au travers de cours, séminaires pratiques et via l’édition d’ouvrages didactiques. La recherche clinique comporte un volet d’évaluation des pratiques par audit local ou international, des tests et validation de nouveau matériel et la participation à des études interventionnelles multicentriques et à des études physiopathologiques. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.54-58
Titre : Prise en charge nutritionnelle du patient hospitalisé dans le service des soins intensifs à l’hôpital Erasme Type de document : revue Auteurs : Jean-Charles Preiser, Auteur ; Marianne Devroey, Auteur ; Olivier Lheureux, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.54-58 Langues : Français Mots-clés : agression
déglutition
nutrition
réanimation
stressRésumé : La prise en charge métabolique et nutritionnelle du patient de réanimation fait partie des priorités et nécessite une collaboration multidisciplinaire systématisée et facilitée par l’utilisation d’arbres décisionnels. Notre politique prévoit une augmentation progressive des apports nutritionnels, selon la tolérance du patient, au vu des effets délétères d’apports excessifs en phase aiguë. La gestion de la glycémie et le dépistage des troubles de déglutition sont réalisés selon une procédure de routine. L’enseignement des altérations métaboliques et nutritionnels est réalisé au travers de cours, séminaires pratiques et via l’édition d’ouvrages didactiques. La recherche clinique comporte un volet d’évaluation des pratiques par audit local ou international, des tests et validation de nouveau matériel et la participation à des études interventionnelles multicentriques et à des études physiopathologiques. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Le neuro-monitorage multimodal des patients cérébrolésés aux soins intensifs de l’hôpital Erasme : une prise en charge personnalisée / Romain Courcelle in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Le neuro-monitorage multimodal des patients cérébrolésés aux soins intensifs de l’hôpital Erasme : une prise en charge personnalisée [revue] / Romain Courcelle, Auteur ; A. Ego, Auteur ; Fabio Silvio Taccone, Auteur . - 2020 . - p.59-66.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.59-66
Mots-clés : monitorage
TC traumatisme crânienRésumé : Le patient cérébrolésé nécessite une prise en charge globale et personnalisée. L’objectif est de limiter les agressions cérébrales secondaires en proposant un apport énergétique cérébral adéquat à son métabolisme. Pour se faire, il est nécessaire de contrôler l’ensemble des déterminants assurant l’équilibre et l’homéostasie cérébrale. L’évaluation de l’adéquation du débit sanguin cérébral passe par l’évaluation de son oxygénation et de son métabolisme. Le service de soins intensifs d’Erasme a ajouté, au monitoring de pression intracrânienne invasif, la pression tissulaire cérébrale, l’électroencéphalographie continue (cEEG) en oxygène et la microdialyse cérébrale chez les patients ayant une agression cérébrale sévère. Cela a grandement modifié nos pratiques, en passant d’une approche standardisée à une approche personnalisée de la prévention d’apparition des agressions cérébrales secondaires. Le neuromonitorage multimodal ouvre le champ à de nouveaux diagnostics, comme l’hyperglycolyse, la dysfonction mitochondriale, les troubles de la microcirculation et les dépolarisations corticales lentes, et à la possibilité d’étudier des nouvelles stratégies thérapeutiques. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.59-66
Titre : Le neuro-monitorage multimodal des patients cérébrolésés aux soins intensifs de l’hôpital Erasme : une prise en charge personnalisée Type de document : revue Auteurs : Romain Courcelle, Auteur ; A. Ego, Auteur ; Fabio Silvio Taccone, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.59-66 Langues : Français Mots-clés : monitorage
TC traumatisme crânienRésumé : Le patient cérébrolésé nécessite une prise en charge globale et personnalisée. L’objectif est de limiter les agressions cérébrales secondaires en proposant un apport énergétique cérébral adéquat à son métabolisme. Pour se faire, il est nécessaire de contrôler l’ensemble des déterminants assurant l’équilibre et l’homéostasie cérébrale. L’évaluation de l’adéquation du débit sanguin cérébral passe par l’évaluation de son oxygénation et de son métabolisme. Le service de soins intensifs d’Erasme a ajouté, au monitoring de pression intracrânienne invasif, la pression tissulaire cérébrale, l’électroencéphalographie continue (cEEG) en oxygène et la microdialyse cérébrale chez les patients ayant une agression cérébrale sévère. Cela a grandement modifié nos pratiques, en passant d’une approche standardisée à une approche personnalisée de la prévention d’apparition des agressions cérébrales secondaires. Le neuromonitorage multimodal ouvre le champ à de nouveaux diagnostics, comme l’hyperglycolyse, la dysfonction mitochondriale, les troubles de la microcirculation et les dépolarisations corticales lentes, et à la possibilité d’étudier des nouvelles stratégies thérapeutiques. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible L’encéphalopathie liée au sepsis, des progrès dans la compréhension de sa physiopathologie et ses interventions non pharmacologiques / Gaëlle Bécel in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] L’encéphalopathie liée au sepsis, des progrès dans la compréhension de sa physiopathologie et ses interventions non pharmacologiques [revue] / Gaëlle Bécel, Auteur ; Eléonore Bouchereau, Auteur ; Aurélien Mazeraud, Auteur ; Tarek Sharshar, Auteur . - 2020 . - p.67-74.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.67-74
Mots-clés : encéphalopathie
microglie
neuroinflammation
physiopathologie
réanimation
sepsisRésumé : L’encéphalopathie liée au sepsis (EAS) est une complication des infections sévères. Son diagnostic repose sur l’examen clinique et est formalisé par des check-lists ou des algorithmes. Son incidence est estimée à 20–40 % des patients admis en réanimation pour une infection. Elle se traduit par des anomalies de l’examen clinique, telles que des troubles de la conscience ou de la vigilance, associés à des anomalies électroencéphalographiques ou radiologiques. La survenue de crises convulsives généralisées est rare, bien que les anomalies épileptiques soient fréquentes à l’EEG. Des signes neurologiques de localisation sont parfois observés, souvent en rapport avec des accidents ischémiques ou hémorragiques intracrâniens. L’EAS est pourvoyeuse de troubles psychologiques (anxiété, dépression, suicide) et cognitifs à long terme, altérant la qualité de vie des patients, mais également d’une surmortalité probablement en rapport avec la persistance de troubles de la déglutition. Sa physiopathologie implique des processus neuro-inflammatoires ischémiques, associés à des perturbations métaboliques, conduisant à une crise métabolique et à une mort cellulaire. Des perturbations de l’autorégulation cérébrale ont récemment été mises en évidence. À ce jour, il n’existe pas de stratégie pharmacologique ciblant la neuro-inflammation, ni la neuro-transmission (y compris une stratégie de sédation) permettant de réduire l’incidence, la durée ou la sévérité de l’EAS. Les interventions non pharmacologiques proposées pour la prévention ou le traitement du delirium doivent être appliquées chez les patients septiques, notamment la mobilisation précoce, l’arrêt de la sédation et la réhydratation, la prise en charge des inconforts physiques et psychologiques et le retrait des médicaments pro-délirants. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.67-74
Titre : L’encéphalopathie liée au sepsis, des progrès dans la compréhension de sa physiopathologie et ses interventions non pharmacologiques Type de document : revue Auteurs : Gaëlle Bécel, Auteur ; Eléonore Bouchereau, Auteur ; Aurélien Mazeraud, Auteur ; Tarek Sharshar, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.67-74 Langues : Français Mots-clés : encéphalopathie
microglie
neuroinflammation
physiopathologie
réanimation
sepsisRésumé : L’encéphalopathie liée au sepsis (EAS) est une complication des infections sévères. Son diagnostic repose sur l’examen clinique et est formalisé par des check-lists ou des algorithmes. Son incidence est estimée à 20–40 % des patients admis en réanimation pour une infection. Elle se traduit par des anomalies de l’examen clinique, telles que des troubles de la conscience ou de la vigilance, associés à des anomalies électroencéphalographiques ou radiologiques. La survenue de crises convulsives généralisées est rare, bien que les anomalies épileptiques soient fréquentes à l’EEG. Des signes neurologiques de localisation sont parfois observés, souvent en rapport avec des accidents ischémiques ou hémorragiques intracrâniens. L’EAS est pourvoyeuse de troubles psychologiques (anxiété, dépression, suicide) et cognitifs à long terme, altérant la qualité de vie des patients, mais également d’une surmortalité probablement en rapport avec la persistance de troubles de la déglutition. Sa physiopathologie implique des processus neuro-inflammatoires ischémiques, associés à des perturbations métaboliques, conduisant à une crise métabolique et à une mort cellulaire. Des perturbations de l’autorégulation cérébrale ont récemment été mises en évidence. À ce jour, il n’existe pas de stratégie pharmacologique ciblant la neuro-inflammation, ni la neuro-transmission (y compris une stratégie de sédation) permettant de réduire l’incidence, la durée ou la sévérité de l’EAS. Les interventions non pharmacologiques proposées pour la prévention ou le traitement du delirium doivent être appliquées chez les patients septiques, notamment la mobilisation précoce, l’arrêt de la sédation et la réhydratation, la prise en charge des inconforts physiques et psychologiques et le retrait des médicaments pro-délirants. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Méningites aiguës communautaires : conséquences lésionnelles et monitorage cérébral / Ségolène Mrozek in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Méningites aiguës communautaires : conséquences lésionnelles et monitorage cérébral [revue] / Ségolène Mrozek, Auteur ; Damien Bouvier, Auteur ; Claire Dahyot-Fizelier, Auteur . - 2020 . - p.75-81.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.75-81
Mots-clés : échographie-doppler transcrânienne
ischémie cérébrale
méningite
pronosticRésumé : Malgré l’avancée des anti-infectieux et de la prise en charge neuro-réanimatoire, la mortalité des méningites imputée à cette affection reste élevée, avec des séquelles neurologiques dans 30 % des cas. Les cas les plus graves nécessitent une prise en charge intensive en réanimation, pouvant aller jusqu’à la sédation et la ventilation mécanique, constituant un facteur de mauvais pronostic. La mortalité est liée dans 40 à 75 % des cas à des complications neurologiques, incluant l’hypertension intra-crânienne (HTIC) ou des complications cérébro-vasculaires. Le monitorage cérébral pourrait permettre de mieux appréhender ces complications avec la détection des HTIC par monitorage de la pression intracrânienne (PIC). Une prise en charge thérapeutique basée sur la pression de perfusion cérébrale (PPC) et la PIC pourrait permettre de limiter les lésions cérébrales secondaires et d'améliorer leur devenir. Cependant, la littérature n’a pas encore apporté de preuves solides. De plus, l’analyse du Doppler transcrânien (DTC) pourrait être un outil non invasif d’évaluation des atteintes vasculaires cérébrales associées aux méningites. Des études sont en revanche nécessaires afin de valider ces outils et proposer des stratégies de prise en charge des méningites communautaires basées sur le monitorage cérébral. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.75-81
Titre : Méningites aiguës communautaires : conséquences lésionnelles et monitorage cérébral Type de document : revue Auteurs : Ségolène Mrozek, Auteur ; Damien Bouvier, Auteur ; Claire Dahyot-Fizelier, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.75-81 Langues : Français Mots-clés : échographie-doppler transcrânienne
ischémie cérébrale
méningite
pronosticRésumé : Malgré l’avancée des anti-infectieux et de la prise en charge neuro-réanimatoire, la mortalité des méningites imputée à cette affection reste élevée, avec des séquelles neurologiques dans 30 % des cas. Les cas les plus graves nécessitent une prise en charge intensive en réanimation, pouvant aller jusqu’à la sédation et la ventilation mécanique, constituant un facteur de mauvais pronostic. La mortalité est liée dans 40 à 75 % des cas à des complications neurologiques, incluant l’hypertension intra-crânienne (HTIC) ou des complications cérébro-vasculaires. Le monitorage cérébral pourrait permettre de mieux appréhender ces complications avec la détection des HTIC par monitorage de la pression intracrânienne (PIC). Une prise en charge thérapeutique basée sur la pression de perfusion cérébrale (PPC) et la PIC pourrait permettre de limiter les lésions cérébrales secondaires et d'améliorer leur devenir. Cependant, la littérature n’a pas encore apporté de preuves solides. De plus, l’analyse du Doppler transcrânien (DTC) pourrait être un outil non invasif d’évaluation des atteintes vasculaires cérébrales associées aux méningites. Des études sont en revanche nécessaires afin de valider ces outils et proposer des stratégies de prise en charge des méningites communautaires basées sur le monitorage cérébral. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Délirium en réanimation : épidémiologie et prise en charge / Gérald Chanques in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Délirium en réanimation : épidémiologie et prise en charge [revue] / Gérald Chanques, Auteur ; Clément Monet, Auteur ; Zied Hajjej, Auteur ; Audrey De Jong, Auteur ; Océane Garnier, Auteur ; Yassir Aarab, Auteur ; Samir Jaber, Auteur . - 2020 . - p.82-89.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.82-89
Mots-clés : agitation
confusion
délirium
encéphalopathie
réanimation
sédation
soins intensifsRésumé : La confusion mentale (« delirium » pour les Anglo-Saxons) concerne un tiers des patients hospitalisés en réanimation/soins intensifs adultes. Il s’agit d’une dysfonction cognitive polymorphe avec une composante obligatoire : le déficit de l’attention. Si ce trouble est absent, on ne peut pas parler stricto sensu de confusion, et la prise en charge thérapeutique n’est pas la même. Des outils diagnostiques sont validés dans plusieurs langues, dont le français, aidant à la prise en charge de ce trouble souvent déconcertant pour les équipes de soin comme pour les familles. La confusion mentale est un symptôme au même titre que la douleur ou la fièvre, sa présence doit faire chercher une étiologie « organique » de principe. Ainsi, la pierre angulaire du traitement préventif et curatif est le dépistage des processus pathologiques conduisant à la perturbation du fonctionnement cérébral : sepsis, déficit d’apport cérébral en oxygène, désordres hydroélectrolytiques, toxiques (sédatifs, analgésiques, antibiotiques, anticholinergiques…). Le traitement curatif étiologique prend le temps de la correction de ces processus pathologiques. Le traitement symptomatique consiste à prévenir les conséquences de l’agitation si elle est présente (chute, auto-ablation de matériel) et à diminuer les symptômes s’ils sont source de souffrance (anxiété, hallucinations, délire). Les thérapeutiques non-pharmacologiques ont leur place pour optimiser le confort. La mobilisation active précoce pourrait réduire la survenue de confusion, si elle est intégrée à une prise en charge globale de minimisation de la sédation. La confusion fait l’objet de nombreuses recherches car elle est associée à des dysfonctions cognitives persistantes à long terme. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.82-89
Titre : Délirium en réanimation : épidémiologie et prise en charge Type de document : revue Auteurs : Gérald Chanques, Auteur ; Clément Monet, Auteur ; Zied Hajjej, Auteur ; Audrey De Jong, Auteur ; Océane Garnier, Auteur ; Yassir Aarab, Auteur ; Samir Jaber, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.82-89 Langues : Français Mots-clés : agitation
confusion
délirium
encéphalopathie
réanimation
sédation
soins intensifsRésumé : La confusion mentale (« delirium » pour les Anglo-Saxons) concerne un tiers des patients hospitalisés en réanimation/soins intensifs adultes. Il s’agit d’une dysfonction cognitive polymorphe avec une composante obligatoire : le déficit de l’attention. Si ce trouble est absent, on ne peut pas parler stricto sensu de confusion, et la prise en charge thérapeutique n’est pas la même. Des outils diagnostiques sont validés dans plusieurs langues, dont le français, aidant à la prise en charge de ce trouble souvent déconcertant pour les équipes de soin comme pour les familles. La confusion mentale est un symptôme au même titre que la douleur ou la fièvre, sa présence doit faire chercher une étiologie « organique » de principe. Ainsi, la pierre angulaire du traitement préventif et curatif est le dépistage des processus pathologiques conduisant à la perturbation du fonctionnement cérébral : sepsis, déficit d’apport cérébral en oxygène, désordres hydroélectrolytiques, toxiques (sédatifs, analgésiques, antibiotiques, anticholinergiques…). Le traitement curatif étiologique prend le temps de la correction de ces processus pathologiques. Le traitement symptomatique consiste à prévenir les conséquences de l’agitation si elle est présente (chute, auto-ablation de matériel) et à diminuer les symptômes s’ils sont source de souffrance (anxiété, hallucinations, délire). Les thérapeutiques non-pharmacologiques ont leur place pour optimiser le confort. La mobilisation active précoce pourrait réduire la survenue de confusion, si elle est intégrée à une prise en charge globale de minimisation de la sédation. La confusion fait l’objet de nombreuses recherches car elle est associée à des dysfonctions cognitives persistantes à long terme. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Conséquences infectieuses des lésions cérébrales aiguës / Marwan Bouras in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Conséquences infectieuses des lésions cérébrales aiguës [revue] / Marwan Bouras, Auteur ; Karim Asehoune, Auteur ; Antoine Roquilly, Auteur . - 2020 . - p.90-95.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.90-95
Mots-clés : corticoïde
immunité
lésion cérébrale
SRIS schéma régional d'investissement en santéRésumé : Les complications infectieuses, acquises notamment en réanimation, représentent les principales causes de morbi-mortalité secondaires des agressions cérébrales aiguës. Elles sont majoritairement représentées par les pneumonies acquises sous ventilation mécanique. Dans les suites d’une atteinte cérébrale aiguë, le syndrome de réponse inflammatoire systémique (SRIS) est un phénomène physiologique qui entraîne une réponse anti-inflammatoire compensatrice (CARS) afin de permettre un retour à l’homéostasie et d’éviter un syndrome de défaillance multiviscérale. Cette CARS met en jeu les systèmes sympathique, parasympathique et hypothalamohypophysaire. Ces trois systèmes entretiennent une réponse anti-inflammatoire en lien étroit avec les cellules de l’immunité innée via des mécanismes neurohormonaux. Au niveau cellulaire, cela se traduit par une paralysie de fonctions des cellules présentatrices de l’antigène (cellules dendritiques, monocytes), ainsi que des cellules lymphoïdes effectrices (lymphocytes T et NK). Lorsque cette réponse compensatrice est exacerbée et se prolonge dans le temps, elle induit un état d’immunodépression favorisant la survenue d’infections secondaires. Plusieurs axes des traitements ont été envisagés afin de permettre le retour rapide à l’homéostasie immunitaire et d’éviter ces infections secondaires. Pour les patients souffrant de traumatismes crâniens graves, la corticothérapie à faible dose est une piste intéressante, car elle agit non seulement en diminuant la CARS par un effet anti-inflammatoire, mais également en permettant la stimulation de la réponse immunitaire innée, en restaurant notamment les fonctions pro-inflammatoires des cellules effectrices, ainsi qu’en rendant leur rôle central de présentation de l’antigène aux cellules dendritiques. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.90-95
Titre : Conséquences infectieuses des lésions cérébrales aiguës Type de document : revue Auteurs : Marwan Bouras, Auteur ; Karim Asehoune, Auteur ; Antoine Roquilly, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.90-95 Langues : Français Mots-clés : corticoïde
immunité
lésion cérébrale
SRIS schéma régional d'investissement en santéRésumé : Les complications infectieuses, acquises notamment en réanimation, représentent les principales causes de morbi-mortalité secondaires des agressions cérébrales aiguës. Elles sont majoritairement représentées par les pneumonies acquises sous ventilation mécanique. Dans les suites d’une atteinte cérébrale aiguë, le syndrome de réponse inflammatoire systémique (SRIS) est un phénomène physiologique qui entraîne une réponse anti-inflammatoire compensatrice (CARS) afin de permettre un retour à l’homéostasie et d’éviter un syndrome de défaillance multiviscérale. Cette CARS met en jeu les systèmes sympathique, parasympathique et hypothalamohypophysaire. Ces trois systèmes entretiennent une réponse anti-inflammatoire en lien étroit avec les cellules de l’immunité innée via des mécanismes neurohormonaux. Au niveau cellulaire, cela se traduit par une paralysie de fonctions des cellules présentatrices de l’antigène (cellules dendritiques, monocytes), ainsi que des cellules lymphoïdes effectrices (lymphocytes T et NK). Lorsque cette réponse compensatrice est exacerbée et se prolonge dans le temps, elle induit un état d’immunodépression favorisant la survenue d’infections secondaires. Plusieurs axes des traitements ont été envisagés afin de permettre le retour rapide à l’homéostasie immunitaire et d’éviter ces infections secondaires. Pour les patients souffrant de traumatismes crâniens graves, la corticothérapie à faible dose est une piste intéressante, car elle agit non seulement en diminuant la CARS par un effet anti-inflammatoire, mais également en permettant la stimulation de la réponse immunitaire innée, en restaurant notamment les fonctions pro-inflammatoires des cellules effectrices, ainsi qu’en rendant leur rôle central de présentation de l’antigène aux cellules dendritiques. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible AVC ischémique de la circulation antérieure : place de la thrombectomie. Quelle gestion anesthésique ? / Russell Chabanne in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] AVC ischémique de la circulation antérieure : place de la thrombectomie. Quelle gestion anesthésique ? [revue] / Russell Chabanne, Auteur ; Marc Begard, Auteur ; Mikael Mazighi, Auteur ; Benjamin Maïer, Auteur . - 2020 . - p.96-102.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.96-102
Mots-clés : anesthésie
AVC accident vasculaire cérébral
infarctus cérébral
sédation
thrombectomieRésumé : La thrombectomie mécanique (TM), si possible associée à la thrombolyse intraveineuse, est recommandée depuis 2015 dans la prise en charge des AVC ischémiques de la circulation antérieure proximale chez des patients sélectionnés. Le bénéfice est important quel que soit l’âge du patient, mais nécessite une prise en charge interventionnelle en extrême urgence, dans des centres de compétence. Une sélection stricte des patients par imagerie évaluant la pénombre ischémique récupérable permet de parfois repousser les délais jusqu’à 24 heures post-ictus. La prise en charge périopératoire, notamment anesthésique, apparaît importante. Elle permet de sécuriser la procédure pour le patient et l’opérateur par la gestion des voies aériennes, le confort, l’analgésie et le contrôle des possibles mouvements. Elle tente également de protéger la zone de pénombre ischémique en maintenant la pression artérielle, l’oxygénation et les autres déterminants du métabolisme cérébral. Elle peut se faire sous anesthésie générale (AG) ou sédation procédurale (sédation consciente SC), voire anesthésie locale. Pendant plusieurs années, une altération pronostique liée à l’AG était suspectée. Cependant, les résultats étaient fortement biaisés, en rapport notamment avec l’absence de randomisation sur la procédure anesthésique. Les données récentes montrent au moins une équivalence entre AG et SC. Certaines études randomisées et une méta-analyse de données individuelles retrouvent même un meilleur pronostic associé à l’AG. Des études multicentriques restent cependant nécessaires. L’organisation et la coordination de la filière de prise en charge associant médecine d’urgence, neurologie vasculaire, neuroradiologie interventionnelle et anesthésie-réanimation-médecine périopératoire est centrale. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.96-102
Titre : AVC ischémique de la circulation antérieure : place de la thrombectomie. Quelle gestion anesthésique ? Type de document : revue Auteurs : Russell Chabanne, Auteur ; Marc Begard, Auteur ; Mikael Mazighi, Auteur ; Benjamin Maïer, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.96-102 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
AVC accident vasculaire cérébral
infarctus cérébral
sédation
thrombectomieRésumé : La thrombectomie mécanique (TM), si possible associée à la thrombolyse intraveineuse, est recommandée depuis 2015 dans la prise en charge des AVC ischémiques de la circulation antérieure proximale chez des patients sélectionnés. Le bénéfice est important quel que soit l’âge du patient, mais nécessite une prise en charge interventionnelle en extrême urgence, dans des centres de compétence. Une sélection stricte des patients par imagerie évaluant la pénombre ischémique récupérable permet de parfois repousser les délais jusqu’à 24 heures post-ictus. La prise en charge périopératoire, notamment anesthésique, apparaît importante. Elle permet de sécuriser la procédure pour le patient et l’opérateur par la gestion des voies aériennes, le confort, l’analgésie et le contrôle des possibles mouvements. Elle tente également de protéger la zone de pénombre ischémique en maintenant la pression artérielle, l’oxygénation et les autres déterminants du métabolisme cérébral. Elle peut se faire sous anesthésie générale (AG) ou sédation procédurale (sédation consciente SC), voire anesthésie locale. Pendant plusieurs années, une altération pronostique liée à l’AG était suspectée. Cependant, les résultats étaient fortement biaisés, en rapport notamment avec l’absence de randomisation sur la procédure anesthésique. Les données récentes montrent au moins une équivalence entre AG et SC. Certaines études randomisées et une méta-analyse de données individuelles retrouvent même un meilleur pronostic associé à l’AG. Des études multicentriques restent cependant nécessaires. L’organisation et la coordination de la filière de prise en charge associant médecine d’urgence, neurologie vasculaire, neuroradiologie interventionnelle et anesthésie-réanimation-médecine périopératoire est centrale. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Ischémie cérébrale retardée : diagnostic et prévention / Baptiste Bouchier in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Ischémie cérébrale retardée : diagnostic et prévention [revue] / Baptiste Bouchier, Auteur ; Thomas Ritzenthaler, Auteur ; Anne-Claire Lukaszewicz, Auteur ; Baptiste Balança, Auteur . - 2020 . - p.103-114.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.103-114
Mots-clés : échographie-doppler transcrânienne
HSA hémorragie sous-arachnoïdienne
ischémie cérébrale
vasospasmeRésumé : L’ischémie cérébrale retardée (ICR) reste une complication fréquente et dramatique de l’hémorragie méningée anévrismale, dont l’incidence, élevée avant le onzième jour post-saignement, impose une surveillance continue. Le diagnostic clinique d’une anomalie de perfusion avec un déficit neurologique peut être rendu difficile chez les patients qui ont des troubles de la conscience. La surveillance clinique seule est à risque de diagnostic trop tardif pour une prévention efficace de la lésion cérébrale définitive. Une approche multimodale pour un diagnostic précoce du risque d’ICR peut associer le Doppler transcrânien, de l’électrophysiologie, de l’oxymétrie ou du métabolisme cérébral, ou encore un biomarqueur plasmatique, qui devra être confirmé par une imagerie de perfusion. Cette difficulté diagnostique reflète la complexité des mécanismes à l’origine de l’ICR que les études expérimentales ont bien mis en évidence. En accord avec cette complexité, différentes stratégies de prévention thérapeutique ont ciblé la spasticité vasculaire, l’inflammation, l’agrégation plaquettaire, le métabolisme cérébral, ou l’élimination du sang dans les espaces sous-arachnoïdiens. Les résultats inconstants des études cliniques ont confirmé la complexité de la lésion d’ICR. La nimodipine reste le seul traitement préventif recommandé avec un impact sur le devenir neurologique. Plus récemment, l’antagoniste du récepteur à l’endothéline semblait efficace sur la vasomotricité des artères cérébrales sans amélioration du devenir neurologique. Les prochaines études cliniques devraient préciser l’intérêt des inhibiteurs des phosphodiestérases ou du drainage du liquide céphalorachidien. Là encore, une approche multimodale des thérapeutiques devrait permettre la prévention optimale de cette complication redoutable. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.103-114
Titre : Ischémie cérébrale retardée : diagnostic et prévention Type de document : revue Auteurs : Baptiste Bouchier, Auteur ; Thomas Ritzenthaler, Auteur ; Anne-Claire Lukaszewicz, Auteur ; Baptiste Balança, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.103-114 Langues : Français Mots-clés : échographie-doppler transcrânienne
HSA hémorragie sous-arachnoïdienne
ischémie cérébrale
vasospasmeRésumé : L’ischémie cérébrale retardée (ICR) reste une complication fréquente et dramatique de l’hémorragie méningée anévrismale, dont l’incidence, élevée avant le onzième jour post-saignement, impose une surveillance continue. Le diagnostic clinique d’une anomalie de perfusion avec un déficit neurologique peut être rendu difficile chez les patients qui ont des troubles de la conscience. La surveillance clinique seule est à risque de diagnostic trop tardif pour une prévention efficace de la lésion cérébrale définitive. Une approche multimodale pour un diagnostic précoce du risque d’ICR peut associer le Doppler transcrânien, de l’électrophysiologie, de l’oxymétrie ou du métabolisme cérébral, ou encore un biomarqueur plasmatique, qui devra être confirmé par une imagerie de perfusion. Cette difficulté diagnostique reflète la complexité des mécanismes à l’origine de l’ICR que les études expérimentales ont bien mis en évidence. En accord avec cette complexité, différentes stratégies de prévention thérapeutique ont ciblé la spasticité vasculaire, l’inflammation, l’agrégation plaquettaire, le métabolisme cérébral, ou l’élimination du sang dans les espaces sous-arachnoïdiens. Les résultats inconstants des études cliniques ont confirmé la complexité de la lésion d’ICR. La nimodipine reste le seul traitement préventif recommandé avec un impact sur le devenir neurologique. Plus récemment, l’antagoniste du récepteur à l’endothéline semblait efficace sur la vasomotricité des artères cérébrales sans amélioration du devenir neurologique. Les prochaines études cliniques devraient préciser l’intérêt des inhibiteurs des phosphodiestérases ou du drainage du liquide céphalorachidien. Là encore, une approche multimodale des thérapeutiques devrait permettre la prévention optimale de cette complication redoutable. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Traumatisé crânien au bloc opératoire : hiérarchiser, monitorer ? / Pierre Bouzat in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Traumatisé crânien au bloc opératoire : hiérarchiser, monitorer ? [revue] / Pierre Bouzat, Auteur ; Thomas Geeraerts, Auteur ; Claire Dahyot-Fizelier, Auteur . - 2020 . - p.115-121.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.115-121
Mots-clés : anesthésie
lésion
monitorage
polytraumatisme
TC traumatisme crânienRésumé : La gestion périopératoire d’un patient polytraumatisé cérébrolésé repose d’abord sur le diagnostic des lésions nécessitant un traitement urgent et la hiérarchisation de leur prise en charge. Cette hiérarchisation doit tenir compte du type de lésions extra-crâniennes, des conséquences cérébrales de leur prise en charge chirurgicale et de la présence ou non d’une hypertension intracrânienne. La priorité de la gestion peropératoire du polytraumatisé cérébrolésé est de limiter l’aggravation des lésions cérébrales. Cette prise en charge optimisée passe par le choix adapté des agents anesthésiques, la stabilisation hémodynamique avec le traitement d’un éventuel état de choc hémorragique et la correction de la coagulopathie associée, le choix d’un monitorage adapté permettant l’adaptation individuelle du débit sanguin cérébral. La prise en charge postopératoire sera conditionnée par la sévérité du bilan lésionnel et la présence ou non d’une compliance cérébrale limitée. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.115-121
Titre : Traumatisé crânien au bloc opératoire : hiérarchiser, monitorer ? Type de document : revue Auteurs : Pierre Bouzat, Auteur ; Thomas Geeraerts, Auteur ; Claire Dahyot-Fizelier, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.115-121 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
lésion
monitorage
polytraumatisme
TC traumatisme crânienRésumé : La gestion périopératoire d’un patient polytraumatisé cérébrolésé repose d’abord sur le diagnostic des lésions nécessitant un traitement urgent et la hiérarchisation de leur prise en charge. Cette hiérarchisation doit tenir compte du type de lésions extra-crâniennes, des conséquences cérébrales de leur prise en charge chirurgicale et de la présence ou non d’une hypertension intracrânienne. La priorité de la gestion peropératoire du polytraumatisé cérébrolésé est de limiter l’aggravation des lésions cérébrales. Cette prise en charge optimisée passe par le choix adapté des agents anesthésiques, la stabilisation hémodynamique avec le traitement d’un éventuel état de choc hémorragique et la correction de la coagulopathie associée, le choix d’un monitorage adapté permettant l’adaptation individuelle du débit sanguin cérébral. La prise en charge postopératoire sera conditionnée par la sévérité du bilan lésionnel et la présence ou non d’une compliance cérébrale limitée. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Pronostic en neuroréanimation / Louis Puybasset in Anesthésie & réanimation, vol.6 n°1 (janvier 2020)
[article] Pronostic en neuroréanimation [revue] / Louis Puybasset, Auteur ; Lionel Velly, Auteur ; Gérard Audibert, Auteur ; Caroline Duracher, Auteur ; Mathilde Chevignard, Auteur . - 2020 . - p.122-130.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.122-130
Mots-clés : AVC accident vasculaire cérébral
HSA hémorragie sous-arachnoïdienne
lésion cérébrale
neuroréanimation
pronostic
TC traumatisme crânienRésumé : Déterminer le pronostic d’un patient de réanimation après une lésion cérébrale grave est devenu difficile à cause des progrès de la réanimation qui assure la survie des patients, mais parfois au prix de séquelles neurologiques importantes. La prise en charge initiale doit toujours être agressive avec une intensité thérapeutique maximale. Établir un pronostic va être nécessaire pour répondre aux questions des familles. Par ailleurs, l’absence de récupération peut conduire à des décisions de limitation/arrêt des traitements qui doivent être soigneusement documentées. Pour affiner le pronostic, le clinicien dispose de la clinique, de l’imagerie, de l’électrophysiologie et de la biologie. La présente revue inclut le traumatisme crânien, l’accident vasculaire cérébral hémorragique et l’hémorragie sous-arachnoïdienne. Un chapitre spécial est consacré à l’enfant. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.6 n°1 (janvier 2020) . - p.122-130
Titre : Pronostic en neuroréanimation Type de document : revue Auteurs : Louis Puybasset, Auteur ; Lionel Velly, Auteur ; Gérard Audibert, Auteur ; Caroline Duracher, Auteur ; Mathilde Chevignard, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.122-130 Langues : Français Mots-clés : AVC accident vasculaire cérébral
HSA hémorragie sous-arachnoïdienne
lésion cérébrale
neuroréanimation
pronostic
TC traumatisme crânienRésumé : Déterminer le pronostic d’un patient de réanimation après une lésion cérébrale grave est devenu difficile à cause des progrès de la réanimation qui assure la survie des patients, mais parfois au prix de séquelles neurologiques importantes. La prise en charge initiale doit toujours être agressive avec une intensité thérapeutique maximale. Établir un pronostic va être nécessaire pour répondre aux questions des familles. Par ailleurs, l’absence de récupération peut conduire à des décisions de limitation/arrêt des traitements qui doivent être soigneusement documentées. Pour affiner le pronostic, le clinicien dispose de la clinique, de l’imagerie, de l’électrophysiologie et de la biologie. La présente revue inclut le traumatisme crânien, l’accident vasculaire cérébral hémorragique et l’hémorragie sous-arachnoïdienne. Un chapitre spécial est consacré à l’enfant. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00034006 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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00034006 | Rev | Revue | Centre de documentation | Présentoir | Disponible |
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