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Santé publique . vol.30 n°5Mention de date : septembre octobre 2018Paru le : 01/09/2018 |
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Ajouter le résultat dans votre panierMise en place d’une politique publique de santé des migrants / Luc Ginot in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Mise en place d’une politique publique de santé des migrants [revue] / Luc Ginot, Auteur ; Bernard Kirschen, Auteur ; Anne Laporte, Auteur . - 2018 . - p.611-616.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.611-616
Mots-clés : bilan
hébergement
migrant
politique de santé
réfugié
santé publique
urgenceRésumé : Pour répondre aux besoins de prise en charge de milliers de réfugiés en région parisienne, un programme de santé publique basé sur des bilans infirmiers avec orientation sanitaire éventuelle a été mis en place. Construite progressivement et en interface avec les politiques d’accueil, cette organisation semble efficiente. Elle est soumise à certaines conditions, mais les leçons qui en sont tirées pourraient être généralisées à d’autres domaines de la santé publique et à d’autres populations. [article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.611-616
Titre : Mise en place d’une politique publique de santé des migrants Type de document : revue Auteurs : Luc Ginot, Auteur ; Bernard Kirschen, Auteur ; Anne Laporte, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.611-616 Langues : Français Mots-clés : bilan
hébergement
migrant
politique de santé
réfugié
santé publique
urgenceRésumé : Pour répondre aux besoins de prise en charge de milliers de réfugiés en région parisienne, un programme de santé publique basé sur des bilans infirmiers avec orientation sanitaire éventuelle a été mis en place. Construite progressivement et en interface avec les politiques d’accueil, cette organisation semble efficiente. Elle est soumise à certaines conditions, mais les leçons qui en sont tirées pourraient être généralisées à d’autres domaines de la santé publique et à d’autres populations. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Genre, inégalités et promotion de la santé à l’échelle locale. L’exemple gennevillois / Emmanuelle Faure in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Genre, inégalités et promotion de la santé à l’échelle locale. L’exemple gennevillois [revue] / Emmanuelle Faure, Auteur ; Stéphane Rican, Auteur . - 2018 . - p.617-621.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.617-621
Mots-clés : accès aux soins
genre
inégalité sociale
promotion de la santé
territoireRésumé : En France, les inégalités sociales de santé restent importantes, tant en ce qui concerne les variations d’états de santé que celles de l’accès aux soins de la population. Si leurs dimensions socio-économiques sont largement documentées, les processus concourant aux inégalités entre hommes et femmes ainsi que leur inscription dans les dynamiques territoriales restent peu analysés. Cet article vise à interroger le rôle de ces dynamiques dans l’accès des hommes et des femmes à la prévention. Nous nous appuyons sur l’étude des modalités locales de promotion de la santé dans la commune de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) pour interroger ce processus de construction des inégalités. Des entretiens semi-directifs ont été menés auprès d’élus, de professionnels du champ sanitaire et social et d’acteurs associatifs. La consultation de différentes sources manuscrites et des observations de terrain complètent ce travail. La commune de Gennevilliers, par l’ancienneté de la prise en compte de la santé, le dynamisme des réseaux d’acteurs ou bien le nombre d’actions innovantes qui caractérisent sa politique sanitaire, constitue un exemple mobilisateur et pertinent pour l’analyse des freins et leviers de l’intervention en santé. Cet article démontre que les dispositifs de promotion de la santé s’inscrivent dans des dynamiques territoriales complexes, mais peuvent également contribuer au renforcement des normes de genre et des écarts entre hommes et femmes. Finalement, cette recherche illustre la nécessaire prise en compte des questions de genre et de territoire dans l’analyse comme dans l’élaboration des actions de promotion de la santé. [article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.617-621
Titre : Genre, inégalités et promotion de la santé à l’échelle locale. L’exemple gennevillois Type de document : revue Auteurs : Emmanuelle Faure, Auteur ; Stéphane Rican, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.617-621 Langues : Français Mots-clés : accès aux soins
genre
inégalité sociale
promotion de la santé
territoireRésumé : En France, les inégalités sociales de santé restent importantes, tant en ce qui concerne les variations d’états de santé que celles de l’accès aux soins de la population. Si leurs dimensions socio-économiques sont largement documentées, les processus concourant aux inégalités entre hommes et femmes ainsi que leur inscription dans les dynamiques territoriales restent peu analysés. Cet article vise à interroger le rôle de ces dynamiques dans l’accès des hommes et des femmes à la prévention. Nous nous appuyons sur l’étude des modalités locales de promotion de la santé dans la commune de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) pour interroger ce processus de construction des inégalités. Des entretiens semi-directifs ont été menés auprès d’élus, de professionnels du champ sanitaire et social et d’acteurs associatifs. La consultation de différentes sources manuscrites et des observations de terrain complètent ce travail. La commune de Gennevilliers, par l’ancienneté de la prise en compte de la santé, le dynamisme des réseaux d’acteurs ou bien le nombre d’actions innovantes qui caractérisent sa politique sanitaire, constitue un exemple mobilisateur et pertinent pour l’analyse des freins et leviers de l’intervention en santé. Cet article démontre que les dispositifs de promotion de la santé s’inscrivent dans des dynamiques territoriales complexes, mais peuvent également contribuer au renforcement des normes de genre et des écarts entre hommes et femmes. Finalement, cette recherche illustre la nécessaire prise en compte des questions de genre et de territoire dans l’analyse comme dans l’élaboration des actions de promotion de la santé. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Participation citoyenne à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins / Jihane Sebai in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Participation citoyenne à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins [revue] / Jihane Sebai, Auteur . - 2018 . - p.623-631.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.623-631
Mots-clés : certification
citoyenneté
coopération
démarche qualité
démocratie sanitaire
participation sociale
professionnel de santé
usagerRésumé : Face à l’évolution des besoins de l’usager, le modèle d’administration des services publics qui s’est construit autrefois en méconnaissance de l’usager et de ses préoccupations ne trouve plus sa place. Pour expliquer cette situation, on parle ainsi d’un retournement des tendances et d’une modernisation des institutions publiques et des structures, basés sur une approche réfléchie qui survalorise la place de l’usager dans le dispositif en tant que bénéficiaire, destinataire et partenaire du service de soins. La participation et le point de vue de l’usager constituent dès lors un enjeu essentiel dans l’amélioration de la qualité des soins et l’évaluation des technologies de santé. Convaincue de l’importance de les impliquer dans les démarches d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, la Haute Autorité de santé (HAS), en tant qu’institution publique actrice de la démocratie sanitaire en France, a mis en place des projets de coopérations entre les professionnels de soins et les bénéficiaires traduits sous forme de groupes de travail et de commissions. À travers cette démarche, la HAS confère aux bénéficiaires le rôle d’experts leur permettant, à travers leur expertise expérientielle, de s’exprimer dans la démarche de modernisation et d’amélioration de la certification et de la qualité et la sécurité des soins. C’est dans l’objectif d’appréhender les différentes modalités et le niveau d’implication des représentants d’usagers dans les démarches qualité en général, et dans la certification des établissements de santé en particulier que cette contribution tente de souligner les leviers et les freins existant dans le secteur de santé en France. [article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.623-631
Titre : Participation citoyenne à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins Type de document : revue Auteurs : Jihane Sebai, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.623-631 Langues : Français Mots-clés : certification
citoyenneté
coopération
démarche qualité
démocratie sanitaire
participation sociale
professionnel de santé
usagerRésumé : Face à l’évolution des besoins de l’usager, le modèle d’administration des services publics qui s’est construit autrefois en méconnaissance de l’usager et de ses préoccupations ne trouve plus sa place. Pour expliquer cette situation, on parle ainsi d’un retournement des tendances et d’une modernisation des institutions publiques et des structures, basés sur une approche réfléchie qui survalorise la place de l’usager dans le dispositif en tant que bénéficiaire, destinataire et partenaire du service de soins. La participation et le point de vue de l’usager constituent dès lors un enjeu essentiel dans l’amélioration de la qualité des soins et l’évaluation des technologies de santé. Convaincue de l’importance de les impliquer dans les démarches d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, la Haute Autorité de santé (HAS), en tant qu’institution publique actrice de la démocratie sanitaire en France, a mis en place des projets de coopérations entre les professionnels de soins et les bénéficiaires traduits sous forme de groupes de travail et de commissions. À travers cette démarche, la HAS confère aux bénéficiaires le rôle d’experts leur permettant, à travers leur expertise expérientielle, de s’exprimer dans la démarche de modernisation et d’amélioration de la certification et de la qualité et la sécurité des soins. C’est dans l’objectif d’appréhender les différentes modalités et le niveau d’implication des représentants d’usagers dans les démarches qualité en général, et dans la certification des établissements de santé en particulier que cette contribution tente de souligner les leviers et les freins existant dans le secteur de santé en France. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Rôle des infirmières puéricultrices dans le soutien à la parentalité / Camille Chevallier in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Rôle des infirmières puéricultrices dans le soutien à la parentalité [revue] / Camille Chevallier, Auteur ; Madeleine Collombier, Auteur ; Eliane Zeindler, Auteur . - 2018 . - p.633-661.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.633-661
Mots-clés : enfant
famille
infirmière puéricultrice
parentalité
promotion de la santéRésumé : Introduction : Le soutien à la parentalité fait l’objet d’une politique de santé publique en France, identifié comme un moyen de réduire les inégalités sociales de santé dès la petite enfance. L’infirmière puéricultrice, par son rôle prépondérant auprès des enfants et de leurs familles, est au cœur de ces actions, dont les retours d’expérience apparaissent davantage dans la littérature grise, plutôt que dans la littérature scientifique.
Objectif : Décrire et analyser les actions d’accompagnement à la parentalité réalisées par les infirmières puéricultrices au travers de la littérature professionnelle, afin de leur donner une visibilité au sein de la communauté scientifique.
Méthode : Une revue de littérature a été conduite à partir de la base documentaire EM-consulte sur les années 2009 à 2015. L’analyse des articles sélectionnés s’est inspirée d’une grille de recueil d’action d’accompagnement à la parentalité élaborée par la Société française de santé publique, ajustée pour les besoins de ces travaux.
Résultats : Quatre-vingt-huit articles ont été sélectionnés, identifiant à la fois des actions dont le soutien à la parentalité est un objectif principal, et des actions où le soutien à la parentalité apparaît comme une philosophie du soin et de l’accompagnement de l’enfant et de sa famille. Les actions se déroulaient dans tous les secteurs d’activités sanitaires, sociaux et éducatifs. L’approche qualifiante est nettement utilisée par les infirmières puéricultrices durant ces actions.
Conclusion : Cette revue a permis de dresser un état des lieux du rôle des infirmières puéricultrices dans le soutien à la parentalité, tout en identifiant des axes d’amélioration dans la pratique, l’échange d’expériences et la diffusion des connaissances.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.633-661
Titre : Rôle des infirmières puéricultrices dans le soutien à la parentalité Type de document : revue Auteurs : Camille Chevallier, Auteur ; Madeleine Collombier, Auteur ; Eliane Zeindler, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.633-661 Langues : Français Mots-clés : enfant
famille
infirmière puéricultrice
parentalité
promotion de la santéRésumé : Introduction : Le soutien à la parentalité fait l’objet d’une politique de santé publique en France, identifié comme un moyen de réduire les inégalités sociales de santé dès la petite enfance. L’infirmière puéricultrice, par son rôle prépondérant auprès des enfants et de leurs familles, est au cœur de ces actions, dont les retours d’expérience apparaissent davantage dans la littérature grise, plutôt que dans la littérature scientifique.
Objectif : Décrire et analyser les actions d’accompagnement à la parentalité réalisées par les infirmières puéricultrices au travers de la littérature professionnelle, afin de leur donner une visibilité au sein de la communauté scientifique.
Méthode : Une revue de littérature a été conduite à partir de la base documentaire EM-consulte sur les années 2009 à 2015. L’analyse des articles sélectionnés s’est inspirée d’une grille de recueil d’action d’accompagnement à la parentalité élaborée par la Société française de santé publique, ajustée pour les besoins de ces travaux.
Résultats : Quatre-vingt-huit articles ont été sélectionnés, identifiant à la fois des actions dont le soutien à la parentalité est un objectif principal, et des actions où le soutien à la parentalité apparaît comme une philosophie du soin et de l’accompagnement de l’enfant et de sa famille. Les actions se déroulaient dans tous les secteurs d’activités sanitaires, sociaux et éducatifs. L’approche qualifiante est nettement utilisée par les infirmières puéricultrices durant ces actions.
Conclusion : Cette revue a permis de dresser un état des lieux du rôle des infirmières puéricultrices dans le soutien à la parentalité, tout en identifiant des axes d’amélioration dans la pratique, l’échange d’expériences et la diffusion des connaissances.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Incidence des événements indésirables associés au cathéter veineux périphérique dans un service de cardiologie, Tunisie / Héla Ghali in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Incidence des événements indésirables associés au cathéter veineux périphérique dans un service de cardiologie, Tunisie [revue] / Héla Ghali, Auteur ; Oussama Ben Rejeb, Auteur ; Nabiha Bouafia, Auteur . - 2018 . - p.663-669.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.663-669
Mots-clés : AMDEC analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité
cardiologie
cathétérisme
évènement indésirable
hôpital
incidence
infection
TunisieRésumé : Objectif : Déterminer l’incidence des événements indésirables (EI) associés aux cathéters veineux périphériques (CVP).
Méthodes : Une étude prospective d’incidence a été menée dans un service de cardiologie sur une période de trois mois. Tous les patients hospitalisés et ayant bénéficié de la pose d’un CVP durant la période de l’étude ont été inclus. La détection des EI associés au CVP a été assurée grâce à un suivi régulier (toutes les 12 heures) durant toute la période de maintien du CVP et poursuivie jusqu’à 48 heures après son ablation.
Résultats : Ont été colligés 148 patients d’âge moyen 63,37 ± 12,26 ans, avec une légère prédominance masculine (n = 76 ; 51,4 %). Les antécédents médicaux les plus fréquents étaient l’hypertension artérielle (56,1 %) et l’obésité (39,2 %). Une prise d’antibiothérapie à l’admission a été notée dans 16,2 % des cas, pour lesquels l’amoxicilline/acide clavulanique était la molécule la plus prescrite (4,1 %). Au total, 210 CVP (soit 794 jours de cathétérisme) ont été étudiés. La durée moyenne de maintien était de 5,36 ± 3,95 jours. Il en est ressorti que 38 CVP étaient à l’origine de 70 EI. L’incidence était de 33,33 % et sa densité s’élevait à 8,81 EI pour 1 000 journées de CVP. La complication la plus fréquente était la douleur (n = 35 ; 50 %), suivie par les complications mécaniques (n = 22 ; 31,42 %).
Conclusion : Ces résultats montrent que l’incidence des EI associés au CVP est élevée. L’analyse des principaux facteurs de risque de survenue de ces EI permettrait de mieux identifier les actions de prévention à entreprendre.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.663-669
Titre : Incidence des événements indésirables associés au cathéter veineux périphérique dans un service de cardiologie, Tunisie Type de document : revue Auteurs : Héla Ghali, Auteur ; Oussama Ben Rejeb, Auteur ; Nabiha Bouafia, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.663-669 Langues : Français Mots-clés : AMDEC analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité
cardiologie
cathétérisme
évènement indésirable
hôpital
incidence
infection
TunisieRésumé : Objectif : Déterminer l’incidence des événements indésirables (EI) associés aux cathéters veineux périphériques (CVP).
Méthodes : Une étude prospective d’incidence a été menée dans un service de cardiologie sur une période de trois mois. Tous les patients hospitalisés et ayant bénéficié de la pose d’un CVP durant la période de l’étude ont été inclus. La détection des EI associés au CVP a été assurée grâce à un suivi régulier (toutes les 12 heures) durant toute la période de maintien du CVP et poursuivie jusqu’à 48 heures après son ablation.
Résultats : Ont été colligés 148 patients d’âge moyen 63,37 ± 12,26 ans, avec une légère prédominance masculine (n = 76 ; 51,4 %). Les antécédents médicaux les plus fréquents étaient l’hypertension artérielle (56,1 %) et l’obésité (39,2 %). Une prise d’antibiothérapie à l’admission a été notée dans 16,2 % des cas, pour lesquels l’amoxicilline/acide clavulanique était la molécule la plus prescrite (4,1 %). Au total, 210 CVP (soit 794 jours de cathétérisme) ont été étudiés. La durée moyenne de maintien était de 5,36 ± 3,95 jours. Il en est ressorti que 38 CVP étaient à l’origine de 70 EI. L’incidence était de 33,33 % et sa densité s’élevait à 8,81 EI pour 1 000 journées de CVP. La complication la plus fréquente était la douleur (n = 35 ; 50 %), suivie par les complications mécaniques (n = 22 ; 31,42 %).
Conclusion : Ces résultats montrent que l’incidence des EI associés au CVP est élevée. L’analyse des principaux facteurs de risque de survenue de ces EI permettrait de mieux identifier les actions de prévention à entreprendre.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Implantation et évaluation à un an d’une consultation de médecine interne dans une maternité / Marie-Anne Bouldouyre in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Implantation et évaluation à un an d’une consultation de médecine interne dans une maternité [revue] / Marie-Anne Bouldouyre, Auteur ; Hélène Dauphin, Auteur ; Nathalie Cherradou, Auteur . - 2018 . - p.671-677.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.671-677
Mots-clés : consultation
EPP évaluation des pratiques professionnelles
maternité
médecine interne
obstétriqueRésumé : Objectif : Dans la mouvance de l’obstetric medecine et pour répondre aux demandes de rendez-vous en médecine interne des obstétriciens et sages-femmes, une consultation de médecine interne a été créée au sein de la maternité d’un établissement de centre hospitalier général (CHG). Cet article présente un retour d’expérience après un an.
Méthodes : Cette étude descriptive rétrospective s’est déroulée au centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, entre le 3 mars 2016 et le 9 mars 2017, première année de mise en place d’une consultation de médecine interne, à raison d’une après-midi tous les 15 jours, dans la maternité de niveau 2b.
Résultats : Sur 121 rendez-vous pris, 93 consultations ont été données pour 63 patientes. Les principaux motifs concernaient : la thromboembolie (n = 12), la pathologie vasculaire placentaire (PVP, n = 14), l’anémie (n = 9), l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH, n = 8), les morts fœtales in utero (MFIU, n = 6), la thrombopénie (n = 6) et des anomalies biologiques auto-immunes (n = 3). Si aucune étiologie n’a été mise en évidence pour 16 patientes (dont 11 consultant pour une PVP), un diagnostic a pu être apporté dans 75 % des cas, avec une attitude thérapeutique adaptée. Les diagnostics retenus étaient divers : syndrome des anti-phospholides (SAPL), hypertension artérielle (HTA), mais aussi découverte d’une cirrhose biliaire primitive, d’un véritable purpura thrombopénique immunologique (PTI) induit par la grossesse et d’un lymphome sur une anémie.
Conclusions : Cette consultation apporte une satisfaction en termes d’organisation et de collaboration interdisciplinaire, avec une bonne adhésion des patientes. Elle apparaît utile, débouchant sur des conseils de prévention, des diagnostics variés, et parfois un suivi au long cours.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.671-677
Titre : Implantation et évaluation à un an d’une consultation de médecine interne dans une maternité Type de document : revue Auteurs : Marie-Anne Bouldouyre, Auteur ; Hélène Dauphin, Auteur ; Nathalie Cherradou, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.671-677 Langues : Français Mots-clés : consultation
EPP évaluation des pratiques professionnelles
maternité
médecine interne
obstétriqueRésumé : Objectif : Dans la mouvance de l’obstetric medecine et pour répondre aux demandes de rendez-vous en médecine interne des obstétriciens et sages-femmes, une consultation de médecine interne a été créée au sein de la maternité d’un établissement de centre hospitalier général (CHG). Cet article présente un retour d’expérience après un an.
Méthodes : Cette étude descriptive rétrospective s’est déroulée au centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, entre le 3 mars 2016 et le 9 mars 2017, première année de mise en place d’une consultation de médecine interne, à raison d’une après-midi tous les 15 jours, dans la maternité de niveau 2b.
Résultats : Sur 121 rendez-vous pris, 93 consultations ont été données pour 63 patientes. Les principaux motifs concernaient : la thromboembolie (n = 12), la pathologie vasculaire placentaire (PVP, n = 14), l’anémie (n = 9), l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH, n = 8), les morts fœtales in utero (MFIU, n = 6), la thrombopénie (n = 6) et des anomalies biologiques auto-immunes (n = 3). Si aucune étiologie n’a été mise en évidence pour 16 patientes (dont 11 consultant pour une PVP), un diagnostic a pu être apporté dans 75 % des cas, avec une attitude thérapeutique adaptée. Les diagnostics retenus étaient divers : syndrome des anti-phospholides (SAPL), hypertension artérielle (HTA), mais aussi découverte d’une cirrhose biliaire primitive, d’un véritable purpura thrombopénique immunologique (PTI) induit par la grossesse et d’un lymphome sur une anémie.
Conclusions : Cette consultation apporte une satisfaction en termes d’organisation et de collaboration interdisciplinaire, avec une bonne adhésion des patientes. Elle apparaît utile, débouchant sur des conseils de prévention, des diagnostics variés, et parfois un suivi au long cours.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Absence de lien entre la densité de médecins généralistes et la survie des patients atteints de carcinome hépatocellulaire / Fabien Barrault in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Absence de lien entre la densité de médecins généralistes et la survie des patients atteints de carcinome hépatocellulaire [revue] / Fabien Barrault, Auteur ; Moustapha Dramé, Auteur ; Alexandre Heurgue, Auteur . - 2018 . - p.679-687.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.679-687
Mots-clés : accès aux soins
carcinome hépatocellulaire
épidémiologie
survieRésumé : Objectif : Déterminer si la densité médicale (DM) de la zone de résidence influençait la survie des patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) et le stade évolutif du CHC lors du diagnostic dans une région du Nord-Est de la France.
Méthodes : Cette étude rétrospective a été menée chez 246 patients atteints de CHC présentés consécutivement dans une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) régionale dédiée aux tumeurs hépatobiliaires du 27/03/2012 au 01/01/2016. Les informations suivantes étaient recueillies : données clinico-biologiques et radiologiques, densité des médecins généralistes (MG) de la zone de résidence, stade évolutif du CHC, traitement. Les courbes de survie ont été calculées par la méthode de Kaplan-Meier et comparées par le test du log-rank.
Résultats : Cinquante-et-un patients (20,7 %) résidaient dans une zone de faible DM (2,2 à 6,8 MG/10 000 habitants) et 195 (79,3 %), dans une zone de haute DM (6,8 à 12,6 MG/10 000 habitants). La survie n’était pas statistiquement différente entre les patients vivant en zones de basse et haute DM (survies médianes de 11,7 et 14,8 mois respectivement, p = 0,58). Le stade évolutif du CHC et le délai entre diagnostic et passage en RCP n’étaient pas significativement différents entre les deux zones étudiées.
Conclusion : Dans cette étude menée chez des patients atteints de CHC et pris en charge dans un réseau pluridisciplinaire régional dédié aux tumeurs hépatobiliaires, la disparité de la DM de la zone de résidence n’avait pas d’impact significatif sur la survie et le stade évolutif initial du CHC.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.679-687
Titre : Absence de lien entre la densité de médecins généralistes et la survie des patients atteints de carcinome hépatocellulaire Type de document : revue Auteurs : Fabien Barrault, Auteur ; Moustapha Dramé, Auteur ; Alexandre Heurgue, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.679-687 Langues : Français Mots-clés : accès aux soins
carcinome hépatocellulaire
épidémiologie
survieRésumé : Objectif : Déterminer si la densité médicale (DM) de la zone de résidence influençait la survie des patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) et le stade évolutif du CHC lors du diagnostic dans une région du Nord-Est de la France.
Méthodes : Cette étude rétrospective a été menée chez 246 patients atteints de CHC présentés consécutivement dans une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) régionale dédiée aux tumeurs hépatobiliaires du 27/03/2012 au 01/01/2016. Les informations suivantes étaient recueillies : données clinico-biologiques et radiologiques, densité des médecins généralistes (MG) de la zone de résidence, stade évolutif du CHC, traitement. Les courbes de survie ont été calculées par la méthode de Kaplan-Meier et comparées par le test du log-rank.
Résultats : Cinquante-et-un patients (20,7 %) résidaient dans une zone de faible DM (2,2 à 6,8 MG/10 000 habitants) et 195 (79,3 %), dans une zone de haute DM (6,8 à 12,6 MG/10 000 habitants). La survie n’était pas statistiquement différente entre les patients vivant en zones de basse et haute DM (survies médianes de 11,7 et 14,8 mois respectivement, p = 0,58). Le stade évolutif du CHC et le délai entre diagnostic et passage en RCP n’étaient pas significativement différents entre les deux zones étudiées.
Conclusion : Dans cette étude menée chez des patients atteints de CHC et pris en charge dans un réseau pluridisciplinaire régional dédié aux tumeurs hépatobiliaires, la disparité de la DM de la zone de résidence n’avait pas d’impact significatif sur la survie et le stade évolutif initial du CHC.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Rationalisation des examens biologiques en cardiologie / Jérôme Corré in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Rationalisation des examens biologiques en cardiologie [revue] / Jérôme Corré, Auteur ; Hervé Douard, Auteur . - 2018 . - p.689-695.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.689-695
Mots-clés : analyse
biologie
cardiologie
coût
examen
prescriptionRésumé : Introduction : Les examens biologiques complètent l’examen clinique pour la prise en charge diagnostique, pronostique, voire thérapeutique des patients. En France, la prescription de tels examens, dont le coût est très souvent méconnu par le médecin, est aisée, voire tantôt excessive, avec des examens prescrits redondants ou futiles pour la prise en charge d’un patient donné. La cardiologie n’y fait pas exception, avec des tests biologiques parfois onéreux.
Objectif : L’objectif de cette étude est de montrer que la prescription justifiée a priori de chacun des examens complémentaires dans un service de cardiologie permet une diminution significative de leurs volumes et coûts, sans perte de chance pour la prise en charge des patients.
Méthodes : Deux périodes consécutives de deux ans, entre le 1er novembre 2011 et le 31 octobre 2015 – chevauchant l’instauration d’une politique de rationalisation des examens complémentaires –, ont été comparées. Tous les patients admis dans notre service de cardiologie pendant cette période ont été inclus. Le volume et le coût de prescription des examens biologiques les plus fréquents ont été évalués à chaque semestre.
Résultats : Entre les deux périodes d’évaluation, il existait une diminution significative du volume du coût des examens biologiques (NFS : – 72 %, BNP : – 92 %, troponine : – 82 %, CRP : – 89 %, bilan hépatique : – 87 %, bilan lipidique : – 80 %, TSH : – 80 %, p < 0,001).
Aucun événement grave indésirable n’a été rapporté et il n’y avait pas d’augmentation de la mortalité au cours des séjours hospitaliers des patients.
Conclusion : Rationaliser permet une réduction significative de chacun des examens complémentaires, sans perte de chance pour le patient.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.689-695
Titre : Rationalisation des examens biologiques en cardiologie Type de document : revue Auteurs : Jérôme Corré, Auteur ; Hervé Douard, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.689-695 Langues : Français Mots-clés : analyse
biologie
cardiologie
coût
examen
prescriptionRésumé : Introduction : Les examens biologiques complètent l’examen clinique pour la prise en charge diagnostique, pronostique, voire thérapeutique des patients. En France, la prescription de tels examens, dont le coût est très souvent méconnu par le médecin, est aisée, voire tantôt excessive, avec des examens prescrits redondants ou futiles pour la prise en charge d’un patient donné. La cardiologie n’y fait pas exception, avec des tests biologiques parfois onéreux.
Objectif : L’objectif de cette étude est de montrer que la prescription justifiée a priori de chacun des examens complémentaires dans un service de cardiologie permet une diminution significative de leurs volumes et coûts, sans perte de chance pour la prise en charge des patients.
Méthodes : Deux périodes consécutives de deux ans, entre le 1er novembre 2011 et le 31 octobre 2015 – chevauchant l’instauration d’une politique de rationalisation des examens complémentaires –, ont été comparées. Tous les patients admis dans notre service de cardiologie pendant cette période ont été inclus. Le volume et le coût de prescription des examens biologiques les plus fréquents ont été évalués à chaque semestre.
Résultats : Entre les deux périodes d’évaluation, il existait une diminution significative du volume du coût des examens biologiques (NFS : – 72 %, BNP : – 92 %, troponine : – 82 %, CRP : – 89 %, bilan hépatique : – 87 %, bilan lipidique : – 80 %, TSH : – 80 %, p < 0,001).
Aucun événement grave indésirable n’a été rapporté et il n’y avait pas d’augmentation de la mortalité au cours des séjours hospitaliers des patients.
Conclusion : Rationaliser permet une réduction significative de chacun des examens complémentaires, sans perte de chance pour le patient.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Population et pathologies dépistées au Centre de dépistage départemental de la Seine-Saint-Denis / Laura Sulli in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Population et pathologies dépistées au Centre de dépistage départemental de la Seine-Saint-Denis [revue] / Laura Sulli, Auteur ; Floréal Mangin, Auteur ; François Lassau, Auteur . - 2018 . - p.697-702.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.697-702
Mots-clés : dépistage
diagnostic
IST infection sexuellement transmissible
séropositivité
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Contexte : Depuis 2016, le département de la Seine-Saint-Denis est habilité « Centre gratuit d’information, de dépistage et diagnostic » (CeGIDD), avec un nouveau site principal à Bobigny et quatre antennes.
Méthodes : Un recueil de données anonyme à visée « santé publique et activité » a été mis en place sur le site principal dès 2016, pour tous les usagers. L’étude présente une description des patients et des pathologies dépistées lors de la première année d’activité.
Résultats : Le public était pour 59,6 % de sexe masculin, l’âge médian s’élevait à 26 ans et près de 30 % étaient nés à l’étranger. La part de public prioritaire consultant au CeGIDD a pu être comptabilisée ; elle atteint 70,6 %. Ainsi, 8,3 % étaient un public de type LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), 6,3 % des patients étaient des usagers de drogues, 2,4 % se prostituaient et 2,3 % avaient été incarcérés.
Conclusion : Le CeGIDD départemental est une structure à fort potentiel. Les taux de positivité (virus de l’immunodéficience humaine [VIH], chlamydiae) sont supérieurs aux taux retrouvés dans les références nationales et départementales. Après une première année, l’activité devrait encore se développer et toucher davantage les populations les plus éloignées des dispositifs. Le recueil de données généralisé depuis 2017 aux antennes et aux actions hors les murs enrichira la connaissance des usagers.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.697-702
Titre : Population et pathologies dépistées au Centre de dépistage départemental de la Seine-Saint-Denis Type de document : revue Auteurs : Laura Sulli, Auteur ; Floréal Mangin, Auteur ; François Lassau, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.697-702 Langues : Français Mots-clés : dépistage
diagnostic
IST infection sexuellement transmissible
séropositivité
VIH virus d'immunodéficience humaineRésumé : Contexte : Depuis 2016, le département de la Seine-Saint-Denis est habilité « Centre gratuit d’information, de dépistage et diagnostic » (CeGIDD), avec un nouveau site principal à Bobigny et quatre antennes.
Méthodes : Un recueil de données anonyme à visée « santé publique et activité » a été mis en place sur le site principal dès 2016, pour tous les usagers. L’étude présente une description des patients et des pathologies dépistées lors de la première année d’activité.
Résultats : Le public était pour 59,6 % de sexe masculin, l’âge médian s’élevait à 26 ans et près de 30 % étaient nés à l’étranger. La part de public prioritaire consultant au CeGIDD a pu être comptabilisée ; elle atteint 70,6 %. Ainsi, 8,3 % étaient un public de type LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), 6,3 % des patients étaient des usagers de drogues, 2,4 % se prostituaient et 2,3 % avaient été incarcérés.
Conclusion : Le CeGIDD départemental est une structure à fort potentiel. Les taux de positivité (virus de l’immunodéficience humaine [VIH], chlamydiae) sont supérieurs aux taux retrouvés dans les références nationales et départementales. Après une première année, l’activité devrait encore se développer et toucher davantage les populations les plus éloignées des dispositifs. Le recueil de données généralisé depuis 2017 aux antennes et aux actions hors les murs enrichira la connaissance des usagers.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Représentations sociales de l’épilepsie et itinéraires thérapeutiques des parents d’enfants à Abidjan / Ettié Silvie Kouassi in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Représentations sociales de l’épilepsie et itinéraires thérapeutiques des parents d’enfants à Abidjan [revue] / Ettié Silvie Kouassi, Auteur ; Anne-Corinne Bissoula, Auteur ; Kouadio Patrick Adon, Auteur . - 2018 . - p.703-712.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.703-712
Mots-clés : Abidjan
enfant
épilepsie
itinéraire thérapeutique
neuropsychiatrie
parcours de soin
représentation sociale
soinRésumé : Objectif : La présente étude examine l’influence des représentations des épilepsies infantiles dans leur forme généralisée sur les itinéraires thérapeutiques des parents en quête de soins pour leurs enfants épileptiques.
Méthodes : L’approche utilisée est rétrospective, quantitative et qualitative. Le recueil des données a été fait au moyen de l’analyse des dossiers médicaux de 81 enfants diagnostiqués épileptiques et pris en charge au CGI d’Abidjan (Côte d’Ivoire) sur une période de 18 mois (de janvier 2015 à juin 2016), et d’un entretien semi-directif adressé à leurs parents venus les accompagner pour leur suivi médical.
Résultats : Les données recueillies ont été traitées par le Khi2 de Pearson. Les résultats obtenus, interprétés à la lumière de la théorie des représentations sociales, confirment que les représentations des épilepsies infantiles influencent le recours aux soins des parents d’enfants épileptiques.
Conclusion : La prise en charge des enfants épileptiques exige : l’adhésion de leurs parents au projet de soins en tenant compte de leur parcours de soins, la formation des agents de santé communautaire ainsi que des études de recherches pluridisciplinaires sur les épilepsies infantiles.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.703-712
Titre : Représentations sociales de l’épilepsie et itinéraires thérapeutiques des parents d’enfants à Abidjan Type de document : revue Auteurs : Ettié Silvie Kouassi, Auteur ; Anne-Corinne Bissoula, Auteur ; Kouadio Patrick Adon, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.703-712 Langues : Français Mots-clés : Abidjan
enfant
épilepsie
itinéraire thérapeutique
neuropsychiatrie
parcours de soin
représentation sociale
soinRésumé : Objectif : La présente étude examine l’influence des représentations des épilepsies infantiles dans leur forme généralisée sur les itinéraires thérapeutiques des parents en quête de soins pour leurs enfants épileptiques.
Méthodes : L’approche utilisée est rétrospective, quantitative et qualitative. Le recueil des données a été fait au moyen de l’analyse des dossiers médicaux de 81 enfants diagnostiqués épileptiques et pris en charge au CGI d’Abidjan (Côte d’Ivoire) sur une période de 18 mois (de janvier 2015 à juin 2016), et d’un entretien semi-directif adressé à leurs parents venus les accompagner pour leur suivi médical.
Résultats : Les données recueillies ont été traitées par le Khi2 de Pearson. Les résultats obtenus, interprétés à la lumière de la théorie des représentations sociales, confirment que les représentations des épilepsies infantiles influencent le recours aux soins des parents d’enfants épileptiques.
Conclusion : La prise en charge des enfants épileptiques exige : l’adhésion de leurs parents au projet de soins en tenant compte de leur parcours de soins, la formation des agents de santé communautaire ainsi que des études de recherches pluridisciplinaires sur les épilepsies infantiles.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Pratiques éducatives et diabète : étude auprès des professionnels de santé au Burkina Faso et au Mali / Franck Garanet in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Pratiques éducatives et diabète : étude auprès des professionnels de santé au Burkina Faso et au Mali [revue] / Franck Garanet, Auteur ; Adama Baguiya, Auteur ; Nongoba Sawadogo, Auteur . - 2018 . - p.713-723.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.713-723
Mots-clés : Afrique
diabète de type 2
pratique éducative
professionnel de santéRésumé : Objectif : Étudier les pratiques éducatives destinées aux diabétiques de type 2 chez les professionnels de santé.
Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée de juin à septembre 2012 à Bamako (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso). La population étudiée était composée de tous les professionnels de santé chargés de la prise en charge des personnes diabétiques dans les structures sanitaires publiques secondaires et tertiaires.
Résultats : Au total, 78 participants ont été interviewés. Les médecins et les infirmiers représentaient respectivement 77 % et 23 %. La médiane du nombre de patients vus en consultation était de 10 par semaine (étendue : 1-100). L’âge médian de l’expérience dans la prise en charge du diabète des professionnels de santé était de 5 ans (étendue : 1-25 ans). Seize participants ont déclaré donner des conseils pour la préparation des aliments. Parmi les 62 qui n’en donnaient pas, les raisons évoquées ont été principalement le manque de compétences (60/62), le manque de temps (35/62) et l’inutilité des conseils (5/62). Pour les repas hors du domicile, les recommandations consistaient à : emporter son repas au travail (60/77) ; éviter les repas hors du domicile (30/77) ; éviter l’alcool et les huiles lors des fêtes (10/77).
Conclusion : Les recommandations faites aux patients se résument à des informations et conseils. Il manque donc au regard des données recueillies une stratégie d’éducation qui vise à rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux conseils et en améliorant sa qualité de vie.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.713-723
Titre : Pratiques éducatives et diabète : étude auprès des professionnels de santé au Burkina Faso et au Mali Type de document : revue Auteurs : Franck Garanet, Auteur ; Adama Baguiya, Auteur ; Nongoba Sawadogo, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.713-723 Langues : Français Mots-clés : Afrique
diabète de type 2
pratique éducative
professionnel de santéRésumé : Objectif : Étudier les pratiques éducatives destinées aux diabétiques de type 2 chez les professionnels de santé.
Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée de juin à septembre 2012 à Bamako (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso). La population étudiée était composée de tous les professionnels de santé chargés de la prise en charge des personnes diabétiques dans les structures sanitaires publiques secondaires et tertiaires.
Résultats : Au total, 78 participants ont été interviewés. Les médecins et les infirmiers représentaient respectivement 77 % et 23 %. La médiane du nombre de patients vus en consultation était de 10 par semaine (étendue : 1-100). L’âge médian de l’expérience dans la prise en charge du diabète des professionnels de santé était de 5 ans (étendue : 1-25 ans). Seize participants ont déclaré donner des conseils pour la préparation des aliments. Parmi les 62 qui n’en donnaient pas, les raisons évoquées ont été principalement le manque de compétences (60/62), le manque de temps (35/62) et l’inutilité des conseils (5/62). Pour les repas hors du domicile, les recommandations consistaient à : emporter son repas au travail (60/77) ; éviter les repas hors du domicile (30/77) ; éviter l’alcool et les huiles lors des fêtes (10/77).
Conclusion : Les recommandations faites aux patients se résument à des informations et conseils. Il manque donc au regard des données recueillies une stratégie d’éducation qui vise à rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux conseils et en améliorant sa qualité de vie.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Intention de quitter les services de premier niveau chez les sages-femmes et infirmières-obstétriciennes au Mali / Cheick Sidya Sidibé in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Intention de quitter les services de premier niveau chez les sages-femmes et infirmières-obstétriciennes au Mali [revue] / Cheick Sidya Sidibé, Auteur ; Fatoumata Bintou Traoré, Auteur ; Assa Keita, Auteur . - 2018 . - p.725-735.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.725-735
Mots-clés : Mali
management
sage femme
système de santéRésumé : Introduction : Le Mali connaît un taux élevé de décès maternels et néonatals. Son système de santé souffre d’un manque et d’une distribution inéquitable de personnel soignant. Celui-ci est réticent à travailler dans les services de premier niveau et à y rester. Cette étude analyse l’intention des sages-femmes et infirmières-obstétriciennes de quitter le poste qu’elles occupent au sein de ces structures, et explore les facteurs de management qui participent de cette intention.
Méthodes : Une étude mixte transversale a été conduite auprès de 220 sages-femmes et infirmières-obstétriciennes dans 46 structures de santé de trois régions sanitaires. Des analyses descriptives et bivariées ont permis de tester les liens existant entre les pratiques managériales, les caractéristiques démographiques et l’intention de quitter son poste. Les facteurs sous-jacents pouvant expliquer ce souhait ont été appréhendés à partir d’une analyse thématique des données.
Résultats : Près de la moitié des sages-femmes et infirmières-obstétriciennes souhaitent quitter leur poste. Cette intention est plus marquée chez les sages-femmes ayant peu d’attrait pour le service de premier niveau aussi bien rural qu’urbain. Lui sont associés l’âge, le type de structure et la zone d’affectation. Les pratiques managériales, variables selon les localités et les types de structure, ont également une certaine influence sur cette intention.
Conclusion : L’intention de quitter son poste est très présente chez les sages-femmes et infirmières-obstétriciennes exerçant dans les services de premier niveau. Celle-ci est davantage influencée par les pratiques managériales en milieu rural et chez les infirmières-obstétriciennes.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.725-735
Titre : Intention de quitter les services de premier niveau chez les sages-femmes et infirmières-obstétriciennes au Mali Type de document : revue Auteurs : Cheick Sidya Sidibé, Auteur ; Fatoumata Bintou Traoré, Auteur ; Assa Keita, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.725-735 Langues : Français Mots-clés : Mali
management
sage femme
système de santéRésumé : Introduction : Le Mali connaît un taux élevé de décès maternels et néonatals. Son système de santé souffre d’un manque et d’une distribution inéquitable de personnel soignant. Celui-ci est réticent à travailler dans les services de premier niveau et à y rester. Cette étude analyse l’intention des sages-femmes et infirmières-obstétriciennes de quitter le poste qu’elles occupent au sein de ces structures, et explore les facteurs de management qui participent de cette intention.
Méthodes : Une étude mixte transversale a été conduite auprès de 220 sages-femmes et infirmières-obstétriciennes dans 46 structures de santé de trois régions sanitaires. Des analyses descriptives et bivariées ont permis de tester les liens existant entre les pratiques managériales, les caractéristiques démographiques et l’intention de quitter son poste. Les facteurs sous-jacents pouvant expliquer ce souhait ont été appréhendés à partir d’une analyse thématique des données.
Résultats : Près de la moitié des sages-femmes et infirmières-obstétriciennes souhaitent quitter leur poste. Cette intention est plus marquée chez les sages-femmes ayant peu d’attrait pour le service de premier niveau aussi bien rural qu’urbain. Lui sont associés l’âge, le type de structure et la zone d’affectation. Les pratiques managériales, variables selon les localités et les types de structure, ont également une certaine influence sur cette intention.
Conclusion : L’intention de quitter son poste est très présente chez les sages-femmes et infirmières-obstétriciennes exerçant dans les services de premier niveau. Celle-ci est davantage influencée par les pratiques managériales en milieu rural et chez les infirmières-obstétriciennes.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Prévalence et déterminants sociaux de l’anémie chez les femmes enceintes dans la Province d’Essaouira, Maroc / Nadia Ouzennou in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Prévalence et déterminants sociaux de l’anémie chez les femmes enceintes dans la Province d’Essaouira, Maroc [revue] / Nadia Ouzennou, Auteur ; Kabira Tikert, Auteur ; Ghizlane Belkedim, Auteur . - 2018 . - p.737-745.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.737-745
Mots-clés : anémie
facteur
femme enceinte
Maroc
prévalenceRésumé : Objectifs : Cette étude a pour objectif de déterminer la prévalence de l’anémie chez les femmes enceintes et les facteurs qui lui sont associés au Maroc, plus particulièrement dans la province d’Essaouira.
Méthode : Afin de déterminer la prévalence de l’anémie, ont été analysés, entre février 2015 et janvier 2016, 3 806 dossiers obstétricaux des femmes enceintes, parmi lesquelles 1 558 étaient anémiques. Le taux d’hémoglobine a permis de définir, classer et calculer la sévérité de l’anémie. Afin d’étudier les facteurs associés à l’anémie, une enquête transversale a été réalisée par questionnaire auprès de 725 femmes enceintes choisies selon un échantillonnage simple aléatoire. Ont été récoltées des informations relatives aux caractéristiques biodémographiques, socio-économiques et socioculturelles, puis une régression logistique binaire a été réalisée afin d’apprécier l’association entre ces facteurs et l’anémie. Des données sur le régime alimentaire des femmes anémiques ont été également recueillies.
Résultats : La prévalence de l’anémie chez les femmes enceintes de la province d’Essaouira s’élevait à 41 %. Les résultats de la régression logistique binaire ont montré que l’anémie était associée statistiquement à la gestité, la provenance et l’instruction de la femme. Le régime alimentaire des femmes anémiques pauvres en fer serait également un facteur qui favoriserait le développement de l’anémie dans cette province.
Conclusion : Au Maroc, l’ampleur des problèmes nutritionnels entraverait le développement humain et l’amélioration de l’état de santé. La connaissance de la sévérité des carences est nécessaire pour développer des interventions adaptées au contexte national.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.737-745
Titre : Prévalence et déterminants sociaux de l’anémie chez les femmes enceintes dans la Province d’Essaouira, Maroc Type de document : revue Auteurs : Nadia Ouzennou, Auteur ; Kabira Tikert, Auteur ; Ghizlane Belkedim, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.737-745 Langues : Français Mots-clés : anémie
facteur
femme enceinte
Maroc
prévalenceRésumé : Objectifs : Cette étude a pour objectif de déterminer la prévalence de l’anémie chez les femmes enceintes et les facteurs qui lui sont associés au Maroc, plus particulièrement dans la province d’Essaouira.
Méthode : Afin de déterminer la prévalence de l’anémie, ont été analysés, entre février 2015 et janvier 2016, 3 806 dossiers obstétricaux des femmes enceintes, parmi lesquelles 1 558 étaient anémiques. Le taux d’hémoglobine a permis de définir, classer et calculer la sévérité de l’anémie. Afin d’étudier les facteurs associés à l’anémie, une enquête transversale a été réalisée par questionnaire auprès de 725 femmes enceintes choisies selon un échantillonnage simple aléatoire. Ont été récoltées des informations relatives aux caractéristiques biodémographiques, socio-économiques et socioculturelles, puis une régression logistique binaire a été réalisée afin d’apprécier l’association entre ces facteurs et l’anémie. Des données sur le régime alimentaire des femmes anémiques ont été également recueillies.
Résultats : La prévalence de l’anémie chez les femmes enceintes de la province d’Essaouira s’élevait à 41 %. Les résultats de la régression logistique binaire ont montré que l’anémie était associée statistiquement à la gestité, la provenance et l’instruction de la femme. Le régime alimentaire des femmes anémiques pauvres en fer serait également un facteur qui favoriserait le développement de l’anémie dans cette province.
Conclusion : Au Maroc, l’ampleur des problèmes nutritionnels entraverait le développement humain et l’amélioration de l’état de santé. La connaissance de la sévérité des carences est nécessaire pour développer des interventions adaptées au contexte national.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032400 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Management des déchets médicaux et risque biologique à l’hôpital universitaire de Cocody, Côte d’Ivoire / Konan Constant N'Zi in Santé publique, vol.30 n°5 (septembre octobre 2018)
[article] Management des déchets médicaux et risque biologique à l’hôpital universitaire de Cocody, Côte d’Ivoire [revue] / Konan Constant N'Zi, Auteur ; Youssouf Traoré, Auteur ; Médé Roger Dindji, Auteur . - 2018 . - p.747-754.
Langues : Français
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.747-754
Mots-clés : Côte d'Ivoire
déchet
hôpital
management
risqueRésumé : Objectif : Cette étude décrit le système de gestion des déchets biomédicaux à l’hôpital universitaire de Cocody (Côte d’Ivoire) et évalue le risque biologique du personnel de soins et de nettoyage.
Méthode : Du 1er au 21 août 2015, une enquête transversale a été menée dans quatre services : réanimation, gynécologie-obstétrique, pédiatrie-néonatalogie et anatomie-pathologie. Le personnel de soins et de nettoyage a renseigné un questionnaire standardisé portant sur les caractéristiques professionnelles, la politique de gestion, le traitement des déchets biomédicaux et le risque biologique.
Résultats : La gestion des déchets biomédicaux était irrationnelle pour trois raisons : insuffisance de la politique de gestion, déficit de ressources matérielles et en formation du personnel. Le risque biologique était alors évident pour le personnel.
Les résultats objectivaient l’absence de microplans (92,23 %) et d’outils de gestion des déchets (83,50 %). Aucun responsable de la gestion des déchets biomédicaux n’était identifié dans les services (78,64 %). Le tri sélectif était pratiqué pour les objets piquants, coupants et tranchants, avec des boîtes de sécurité conventionnelles (59,22 %), remplies à débordement (44,6 %). Le chromo-codage n’était pas respecté pour les autres déchets infectieux, seuls des sachets noirs étaient disponibles (95,15 %). Les poubelles servant à la collecte des déchets (90,3 %) étaient démunies de fermetures (84,47 %). Environ 40 % des participants n’étaient pas immunisés contre le virus de l’hépatite B et 16 % signalaient des cas d’accident d’exposition au sang (AES). Un tiers des participants (30 %) n’était ni sensibilisé ni formé au traitement des déchets biomédicaux.
Conclusion : Une politique de gestion participative, la formation et la sensibilisation du personnel sont des axes prioritaires pour améliorer la qualité de la gestion des déchets biomédicaux dans cet hôpital.[article]
in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.747-754
Titre : Management des déchets médicaux et risque biologique à l’hôpital universitaire de Cocody, Côte d’Ivoire Type de document : revue Auteurs : Konan Constant N'Zi, Auteur ; Youssouf Traoré, Auteur ; Médé Roger Dindji, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.747-754 Langues : Français Mots-clés : Côte d'Ivoire
déchet
hôpital
management
risqueRésumé : Objectif : Cette étude décrit le système de gestion des déchets biomédicaux à l’hôpital universitaire de Cocody (Côte d’Ivoire) et évalue le risque biologique du personnel de soins et de nettoyage.
Méthode : Du 1er au 21 août 2015, une enquête transversale a été menée dans quatre services : réanimation, gynécologie-obstétrique, pédiatrie-néonatalogie et anatomie-pathologie. Le personnel de soins et de nettoyage a renseigné un questionnaire standardisé portant sur les caractéristiques professionnelles, la politique de gestion, le traitement des déchets biomédicaux et le risque biologique.
Résultats : La gestion des déchets biomédicaux était irrationnelle pour trois raisons : insuffisance de la politique de gestion, déficit de ressources matérielles et en formation du personnel. Le risque biologique était alors évident pour le personnel.
Les résultats objectivaient l’absence de microplans (92,23 %) et d’outils de gestion des déchets (83,50 %). Aucun responsable de la gestion des déchets biomédicaux n’était identifié dans les services (78,64 %). Le tri sélectif était pratiqué pour les objets piquants, coupants et tranchants, avec des boîtes de sécurité conventionnelles (59,22 %), remplies à débordement (44,6 %). Le chromo-codage n’était pas respecté pour les autres déchets infectieux, seuls des sachets noirs étaient disponibles (95,15 %). Les poubelles servant à la collecte des déchets (90,3 %) étaient démunies de fermetures (84,47 %). Environ 40 % des participants n’étaient pas immunisés contre le virus de l’hépatite B et 16 % signalaient des cas d’accident d’exposition au sang (AES). Un tiers des participants (30 %) n’était ni sensibilisé ni formé au traitement des déchets biomédicaux.
Conclusion : Une politique de gestion participative, la formation et la sensibilisation du personnel sont des axes prioritaires pour améliorer la qualité de la gestion des déchets biomédicaux dans cet hôpital.Exemplaires
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