[article] Les douleurs chroniques en France. Recommandations de l’Académie nationale de médecine pour une meilleure prise en charge des malades [revue] / Patrice Queneau, Auteur ; Alain Serrie, Auteur ; Richard Trèves, Auteur . - 2018 . - p.265-272. Langues : Français in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.19 n°6 (décembre 2018) . - p.265-272 Mots-clés : | antalgique douleur chronique formation recherche recommandation SDC structure de prise en charge de la douleur
| Résumé : | Près de 20 millions de Français (environ 30 % de la population adulte) souffrent de douleurs chroniques rebelles aux traitements antalgiques conventionnels. La France a été l’un des premiers pays déterminés à lutter contre la douleur chronique, en mettant en place plusieurs plans gouvernementaux. Toutefois, l’état actuel fait apparaître de réelles menaces sur la prise en charge des malades douloureux chroniques, en raison de départs prochains à la retraite de nombreux médecins spécialisés, qui avaient créé les « structures spécialisées douleur chronique » (SDC) et de grandes difficultés de recrutement de leurs successeurs. L’Académie nationale de médecine émet les recommandations suivantes : (1) consolider l’existence des 273 SDC pour les années à venir ; (2) désigner, au sein de chaque faculté de médecine, un « coordinateur universitaire douleur » rattaché à la sous-section « Thérapeutique-médecine de la douleur » du Conseil national des universités ou à une des grandes disciplines universitaires concernant la douleur ; (3) veiller au renouvellement des équipes des SDC par des médecins ayant reçu une formation spécialisée transversale (FST) « Médecine de la douleur », en plus de leur Diplôme d’études spécialisées (DES) d’origine et d’autres soignants (infirmières, psychologues, physiothérapeutes…) ayant bénéficié d’une formation « douleur » ; (4) en plus de l’indispensable formation initiale de tous les médecins et soignants à la spécificité de la douleur chronique, faciliter l’accès à des formations complémentaires sur les nouvelles approches non médicamenteuses, technologiques et psychosociales ; (5) développer la recherche clinique et fondamentale translationnelle par la mise en place de choix stratégiques, politiques et organisationnels. |
[article] in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.19 n°6 (décembre 2018) . - p.265-272 Titre : | Les douleurs chroniques en France. Recommandations de l’Académie nationale de médecine pour une meilleure prise en charge des malades | Type de document : | revue | Auteurs : | Patrice Queneau, Auteur ; Alain Serrie, Auteur ; Richard Trèves, Auteur | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | p.265-272 | Langues : | Français | Mots-clés : | antalgique douleur chronique formation recherche recommandation SDC structure de prise en charge de la douleur
| Résumé : | Près de 20 millions de Français (environ 30 % de la population adulte) souffrent de douleurs chroniques rebelles aux traitements antalgiques conventionnels. La France a été l’un des premiers pays déterminés à lutter contre la douleur chronique, en mettant en place plusieurs plans gouvernementaux. Toutefois, l’état actuel fait apparaître de réelles menaces sur la prise en charge des malades douloureux chroniques, en raison de départs prochains à la retraite de nombreux médecins spécialisés, qui avaient créé les « structures spécialisées douleur chronique » (SDC) et de grandes difficultés de recrutement de leurs successeurs. L’Académie nationale de médecine émet les recommandations suivantes : (1) consolider l’existence des 273 SDC pour les années à venir ; (2) désigner, au sein de chaque faculté de médecine, un « coordinateur universitaire douleur » rattaché à la sous-section « Thérapeutique-médecine de la douleur » du Conseil national des universités ou à une des grandes disciplines universitaires concernant la douleur ; (3) veiller au renouvellement des équipes des SDC par des médecins ayant reçu une formation spécialisée transversale (FST) « Médecine de la douleur », en plus de leur Diplôme d’études spécialisées (DES) d’origine et d’autres soignants (infirmières, psychologues, physiothérapeutes…) ayant bénéficié d’une formation « douleur » ; (4) en plus de l’indispensable formation initiale de tous les médecins et soignants à la spécificité de la douleur chronique, faciliter l’accès à des formations complémentaires sur les nouvelles approches non médicamenteuses, technologiques et psychosociales ; (5) développer la recherche clinique et fondamentale translationnelle par la mise en place de choix stratégiques, politiques et organisationnels. |
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