[article] Douleurs et ostéoporose [revue] / Rose Marie Javier, Auteur . - 2020 . - p.125-130. Langues : Français in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.21 n°4 (septembre 2020) . - p.125-130 Résumé : | L’ostéoporose et ses conséquences fracturaires sont une source majeure de morbidité. En général, les fractures des os périphériques sont douloureuses avant immobilisation, pendant la consolidation, mais beaucoup moins après cicatrisation. Les séquelles de fracture de l’extrémité supérieure du fémur sont les plus connues entraînant handicap et conséquences sociales. En revanche, les fractures vertébrales ou du bassin peuvent non seulement d’entraîner des douleurs aiguës, mais également des douleurs chroniques avec une altération majeure de la mobilité qu’il convient de traiter le plus rapidement possible pour éviter une altération durable de la qualité de vie. La gravité des fractures vertébrales est cependant moins reconnue alors que les conséquences mécaniques des fractures vertébrales vont provoquer en plus des douleurs chroniques, des complications psychologiques et une diminution de la durée de vie en moyenne de 10 ans. Pourtant la majorité des études thérapeutiques au cours de l’ostéoporose concerne la prévention primaire ou secondaire des fractures, et en dehors de la vertébroplastie et de la kyphoplastie, peu d’études se sont intéressées à la prise en charge antalgique de l’épisode fracturaire en aigu, ainsi qu’en chronique. Il est probable que des études de cette nature soient plus difficiles à mener chez ces patients souvent âgés et polypathologiques, avec une multiplicité de cause pour les douleurs rachidiennes. |
[article] in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.21 n°4 (septembre 2020) . - p.125-130 Titre : | Douleurs et ostéoporose | Type de document : | revue | Auteurs : | Rose Marie Javier, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p.125-130 | Langues : | Français | Résumé : | L’ostéoporose et ses conséquences fracturaires sont une source majeure de morbidité. En général, les fractures des os périphériques sont douloureuses avant immobilisation, pendant la consolidation, mais beaucoup moins après cicatrisation. Les séquelles de fracture de l’extrémité supérieure du fémur sont les plus connues entraînant handicap et conséquences sociales. En revanche, les fractures vertébrales ou du bassin peuvent non seulement d’entraîner des douleurs aiguës, mais également des douleurs chroniques avec une altération majeure de la mobilité qu’il convient de traiter le plus rapidement possible pour éviter une altération durable de la qualité de vie. La gravité des fractures vertébrales est cependant moins reconnue alors que les conséquences mécaniques des fractures vertébrales vont provoquer en plus des douleurs chroniques, des complications psychologiques et une diminution de la durée de vie en moyenne de 10 ans. Pourtant la majorité des études thérapeutiques au cours de l’ostéoporose concerne la prévention primaire ou secondaire des fractures, et en dehors de la vertébroplastie et de la kyphoplastie, peu d’études se sont intéressées à la prise en charge antalgique de l’épisode fracturaire en aigu, ainsi qu’en chronique. Il est probable que des études de cette nature soient plus difficiles à mener chez ces patients souvent âgés et polypathologiques, avec une multiplicité de cause pour les douleurs rachidiennes. |
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