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Anesthésie & réanimation / SFAR Société française d'anesthésie et de réanimation . vol.3 n°4Mention de date : juillet 2017Paru le : 01/07/2017 |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierAlgorithme simplifié SFAR/SFC d’évaluation et de stratification du risque / Jean-Luc Fellahi in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Algorithme simplifié SFAR/SFC d’évaluation et de stratification du risque : 1, ⁎, 2 , [revue] / Jean-Luc Fellahi, Auteur ; Rémi Schweizer, Auteur . - 2017 . - p.308-312.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.308-312
Mots-clés : coronaropathie
stratificationRésumé : Les recommandations formalisées d’experts SFAR/SFC proposent un algorithme d’évaluation et de stratification du risque cardiaque chez le patient coronarien adressé pour une chirurgie non cardiaque adapté au système de soins français. Cet algorithme simplifié comporte, d’une part, l’estimation du risque lié au patient à l’aide du score de Lee clinique à cinq items, de la mesure de la réserve fonctionnelle cardiaque en équivalents métaboliques et de l’évaluation de la stabilité de la cardiopathie sous-jacente, et d’autre part, l’estimation du risque lié à la chirurgie. Il évite le recours aux explorations fonctionnelles cardiaques pour la grande majorité des patients moyennant l’optimisation du traitement médical préopératoire. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.308-312
Titre : Algorithme simplifié SFAR/SFC d’évaluation et de stratification du risque : 1, ⁎, 2 , Type de document : revue Auteurs : Jean-Luc Fellahi, Auteur ; Rémi Schweizer, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.308-312 Langues : Français Mots-clés : coronaropathie
stratificationRésumé : Les recommandations formalisées d’experts SFAR/SFC proposent un algorithme d’évaluation et de stratification du risque cardiaque chez le patient coronarien adressé pour une chirurgie non cardiaque adapté au système de soins français. Cet algorithme simplifié comporte, d’une part, l’estimation du risque lié au patient à l’aide du score de Lee clinique à cinq items, de la mesure de la réserve fonctionnelle cardiaque en équivalents métaboliques et de l’évaluation de la stabilité de la cardiopathie sous-jacente, et d’autre part, l’estimation du risque lié à la chirurgie. Il évite le recours aux explorations fonctionnelles cardiaques pour la grande majorité des patients moyennant l’optimisation du traitement médical préopératoire. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque : quand envisager des explorations fonctionnelles ? / Etienne Gayat in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque : quand envisager des explorations fonctionnelles ? [revue] / Etienne Gayat, Auteur . - 2017 . - p.313-318.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.313-318
Mots-clés : échocardiographie
scintigraphieRésumé : Les explorations fonctionnelles consistent à évaluer chez un patient ne présentant pas de symptômes de coronaropathie à détecter de l’ischémie coronaire silencieuse qui pourrait devenir patente dans la période périopératoire et avoir des conséquences néfastes en termes de morbi-mortalité. La nécessité de recourir à une évaluation fonctionnelle chez les patients porteurs ou à risque de coronaropathie dépend de deux paramètres essentiels : le risque individuel du patient (lié à ces antécédents et au type de chirurgie qu’il doit subir) et la capacité fonctionnelle estimée en équivalent métabolique (MET). Les deux épreuves fonctionnelles les plus couramment utilisées sont l’échographie de stress à la dobutamine et la scintigraphie thallium-dipyridamole. On retiendra que l’indication préférentielle de ces épreuves est la nécessité de réaliser une chirurgie à haut risque chez un patient porteur ou à risque de maladie coronaire chez qui la réserve fonctionnelle est soit faible (<4 MET), soit non évaluable. Par ailleurs, si aucune modification de prise en charge liée à la réalisation des épreuves fonctionnelle n’est attendue, il paraît judicieux de s’abstenir de les réaliser. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.313-318
Titre : Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque : quand envisager des explorations fonctionnelles ? Type de document : revue Auteurs : Etienne Gayat, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.313-318 Langues : Français Mots-clés : échocardiographie
scintigraphieRésumé : Les explorations fonctionnelles consistent à évaluer chez un patient ne présentant pas de symptômes de coronaropathie à détecter de l’ischémie coronaire silencieuse qui pourrait devenir patente dans la période périopératoire et avoir des conséquences néfastes en termes de morbi-mortalité. La nécessité de recourir à une évaluation fonctionnelle chez les patients porteurs ou à risque de coronaropathie dépend de deux paramètres essentiels : le risque individuel du patient (lié à ces antécédents et au type de chirurgie qu’il doit subir) et la capacité fonctionnelle estimée en équivalent métabolique (MET). Les deux épreuves fonctionnelles les plus couramment utilisées sont l’échographie de stress à la dobutamine et la scintigraphie thallium-dipyridamole. On retiendra que l’indication préférentielle de ces épreuves est la nécessité de réaliser une chirurgie à haut risque chez un patient porteur ou à risque de maladie coronaire chez qui la réserve fonctionnelle est soit faible (<4 MET), soit non évaluable. Par ailleurs, si aucune modification de prise en charge liée à la réalisation des épreuves fonctionnelle n’est attendue, il paraît judicieux de s’abstenir de les réaliser. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Place de la revascularisation myocardique chez le patient coronarien avant chirurgie non cardiaque / Anne-Céline Martin in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Place de la revascularisation myocardique chez le patient coronarien avant chirurgie non cardiaque [revue] / Anne-Céline Martin, Auteur . - 2017 . - p.319-324.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.319-324
Mots-clés : angioplastie
chirurgie
infarctus du myocarde
pontage coronarien
revascularisationRésumé : La chirurgie non cardiaque expose les patients, en particuliers lorsqu’ils sont coronariens, à un risque d’infarctus du myocarde (IDM) et de décès périopératoires fréquent. Les mécanismes physiopathologiques impliqués dans la genèse des IDM périopératoires sont multiples et complexes et la revascularisation myocardique préopératoire systématique n’a que peu d’impact. Les recommandations font une place limitée à l’exploration coronarographique et la revascularisation myocardique avant une chirurgie non cardiaque. Son bénéfice en termes de prévention des événements cardiovasculaires périopératoires par rapport à un traitement médical optimisé n’est en effet démontré que chez des patients présentant une ischémie documentée menaçant un territoire myocardique étendu et ne doit être envisagé qu’avant une chirurgie à risque intermédiaire ou élevé de complications. La stratégie de revascularisation, angioplastie ou chirurgie de pontage aorto-coronarien, dépendra alors de l’anatomie et de la complexité des lésions coronaires et du degré d’urgence de la chirurgie, qui conditionne la durée de la bithérapie antiplaquettaire. Les stents nus, jusque-là privilégiés dans le contexte périopératoire laissent peu à peu la place aux stents actifs de nouvelle génération. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.319-324
Titre : Place de la revascularisation myocardique chez le patient coronarien avant chirurgie non cardiaque Type de document : revue Auteurs : Anne-Céline Martin, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.319-324 Langues : Français Mots-clés : angioplastie
chirurgie
infarctus du myocarde
pontage coronarien
revascularisationRésumé : La chirurgie non cardiaque expose les patients, en particuliers lorsqu’ils sont coronariens, à un risque d’infarctus du myocarde (IDM) et de décès périopératoires fréquent. Les mécanismes physiopathologiques impliqués dans la genèse des IDM périopératoires sont multiples et complexes et la revascularisation myocardique préopératoire systématique n’a que peu d’impact. Les recommandations font une place limitée à l’exploration coronarographique et la revascularisation myocardique avant une chirurgie non cardiaque. Son bénéfice en termes de prévention des événements cardiovasculaires périopératoires par rapport à un traitement médical optimisé n’est en effet démontré que chez des patients présentant une ischémie documentée menaçant un territoire myocardique étendu et ne doit être envisagé qu’avant une chirurgie à risque intermédiaire ou élevé de complications. La stratégie de revascularisation, angioplastie ou chirurgie de pontage aorto-coronarien, dépendra alors de l’anatomie et de la complexité des lésions coronaires et du degré d’urgence de la chirurgie, qui conditionne la durée de la bithérapie antiplaquettaire. Les stents nus, jusque-là privilégiés dans le contexte périopératoire laissent peu à peu la place aux stents actifs de nouvelle génération. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Les B-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie / Bertrand Rozec in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Les B-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie [revue] / Bertrand Rozec, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur . - 2017 . - p.325-331.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.325-331
Mots-clés : chirurgie
CPO complications postopératoires
ischémie myocardique
maladie des artères coronairesRésumé : Les -bloquants par leurs actions pharmacologiques sont largement indiqués dans la prise en charge de la pathologie coronarienne.
L’étude de l’intérêt des -bloquants en périopératoire a fait l’objet de nombreux scandales et controverses.
Il existe de multiples recommandations internationales qui sont régulièrement mises à jour en fonction du résultat des dernières études. Les dernières datent de 2014.
Lorsqu’un traitement par -bloquant est indiqué chez un patient (en dehors de toute considération de prévention du risque cardiaque périopératoire), il faut discuter l’intérêt de son instauration.
Il est admis qu’il convient de poursuivre les -bloquants en préopératoire chez les patients traités de manière chronique.
Débuter sans précaution (titration) en préopératoire un traitement par β-bloquants expose les patients à des effets secondaires cardiovasculaires (hypotension, bradycardie et accident vasculaire cérébral) et à une augmentation de la mortalité.
En préopératoire, chez les patients à haut risque, il convient d’envisager l’introduction de -bloquants. Il n’est en revanche pas recommandé de les débuter avant une chirurgie à faible risque.
Tous les β-bloquants utilisés dans les études sur le sujet ne sont pas tous équivalents pharmacologiquement. Il faut probablement privilégier l’aténolol et le bisoprolol au métoprolol.
De nouveaux -bloquants dits de 3e génération ont été développés pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Mieux tolérés selon certains travaux, ils n’ont pas été testés en périopératoire.[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.325-331
Titre : Les B-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie Type de document : revue Auteurs : Bertrand Rozec, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.325-331 Langues : Français Mots-clés : chirurgie
CPO complications postopératoires
ischémie myocardique
maladie des artères coronairesRésumé : Les -bloquants par leurs actions pharmacologiques sont largement indiqués dans la prise en charge de la pathologie coronarienne.
L’étude de l’intérêt des -bloquants en périopératoire a fait l’objet de nombreux scandales et controverses.
Il existe de multiples recommandations internationales qui sont régulièrement mises à jour en fonction du résultat des dernières études. Les dernières datent de 2014.
Lorsqu’un traitement par -bloquant est indiqué chez un patient (en dehors de toute considération de prévention du risque cardiaque périopératoire), il faut discuter l’intérêt de son instauration.
Il est admis qu’il convient de poursuivre les -bloquants en préopératoire chez les patients traités de manière chronique.
Débuter sans précaution (titration) en préopératoire un traitement par β-bloquants expose les patients à des effets secondaires cardiovasculaires (hypotension, bradycardie et accident vasculaire cérébral) et à une augmentation de la mortalité.
En préopératoire, chez les patients à haut risque, il convient d’envisager l’introduction de -bloquants. Il n’est en revanche pas recommandé de les débuter avant une chirurgie à faible risque.
Tous les β-bloquants utilisés dans les études sur le sujet ne sont pas tous équivalents pharmacologiquement. Il faut probablement privilégier l’aténolol et le bisoprolol au métoprolol.
De nouveaux -bloquants dits de 3e génération ont été développés pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Mieux tolérés selon certains travaux, ils n’ont pas été testés en périopératoire.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Gestion préopératoire des médicaments cardiovasculaires / Pierre Coriat in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Gestion préopératoire des médicaments cardiovasculaires [revue] / Pierre Coriat (1951-....), Auteur ; Deborah Benchetrit, Auteur . - 2017 . - p.332-342.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.332-342
Mots-clés : bêtabloquant
médicament
opération
risque cardio-vasculaireRésumé : La gestion pré- et peropératoire des médicaments cardiovasculaires est une étape essentielle de la prévention des complications cardiaques et neurologiques postopératoires des opérés à risque. Si les bêtabloquants améliorent l’oxygénation myocardique pendant la période opératoire, ils exposent à des complications graves (insuffisance circulatoire aiguë, défaillance multiviscérale, décès) en cas d’hypotension artérielle ou de complication médicochirurgicale postopératoire. Leurs effets bénéfiques sont donc conditionnels car ils ne s’exercent qu’en l’absence de complication, qui nécessite l’activation du système sympathique pour maintenir l’équilibre circulatoire : anémie importante, état septique, hypovolémie. Le système rénine angiotensine a pour rôle essentiel de maintenir la pression artérielle face à une diminution du retour veineux, qu’il résulte d’une baisse de la volémie ou d’une vasodilatation des systèmes artériels résistifs veineux capacitifs. Chez l’opéré hypertendu, les bloqueurs du système rénine angiotensine favorisent la survenue de baisses tensionnelles pendant l’anesthésie et altèrent la fonction rénale. La poursuite des bloqueurs du système rénine angiotensine chez l’opéré hypertendu jusqu’à l’intervention majore la morbidité et la mortalité postopératoire. L’arrêt de ces médicaments avant l’intervention qui n’expose à aucun effet rebond et limite les baisses tensionnelles peropératoires apparaît donc impératif. Chez les opérés insuffisants cardiaques, l’arrêt des bloqueurs du système rénine angiotensine favorise le maintien d’un équilibre tensionnel au détriment des circulations régionales. Les statines limitent les dommages myocardiques ischémiques per- et postopératoire et améliorent de façon considérable la mortalité postopératoire. Les satines de longue durée d’action améliorent l’espérance de vie des opères qui présentent un dommage myocardique postopératoire. L’effet bénéfique des statines est inconditionnel, il est d’autant plus important que les opérés présentent d’évènements circulatoires et des complications pendant la période opératoire. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.332-342
Titre : Gestion préopératoire des médicaments cardiovasculaires Type de document : revue Auteurs : Pierre Coriat (1951-....), Auteur ; Deborah Benchetrit, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.332-342 Langues : Français Mots-clés : bêtabloquant
médicament
opération
risque cardio-vasculaireRésumé : La gestion pré- et peropératoire des médicaments cardiovasculaires est une étape essentielle de la prévention des complications cardiaques et neurologiques postopératoires des opérés à risque. Si les bêtabloquants améliorent l’oxygénation myocardique pendant la période opératoire, ils exposent à des complications graves (insuffisance circulatoire aiguë, défaillance multiviscérale, décès) en cas d’hypotension artérielle ou de complication médicochirurgicale postopératoire. Leurs effets bénéfiques sont donc conditionnels car ils ne s’exercent qu’en l’absence de complication, qui nécessite l’activation du système sympathique pour maintenir l’équilibre circulatoire : anémie importante, état septique, hypovolémie. Le système rénine angiotensine a pour rôle essentiel de maintenir la pression artérielle face à une diminution du retour veineux, qu’il résulte d’une baisse de la volémie ou d’une vasodilatation des systèmes artériels résistifs veineux capacitifs. Chez l’opéré hypertendu, les bloqueurs du système rénine angiotensine favorisent la survenue de baisses tensionnelles pendant l’anesthésie et altèrent la fonction rénale. La poursuite des bloqueurs du système rénine angiotensine chez l’opéré hypertendu jusqu’à l’intervention majore la morbidité et la mortalité postopératoire. L’arrêt de ces médicaments avant l’intervention qui n’expose à aucun effet rebond et limite les baisses tensionnelles peropératoires apparaît donc impératif. Chez les opérés insuffisants cardiaques, l’arrêt des bloqueurs du système rénine angiotensine favorise le maintien d’un équilibre tensionnel au détriment des circulations régionales. Les statines limitent les dommages myocardiques ischémiques per- et postopératoire et améliorent de façon considérable la mortalité postopératoire. Les satines de longue durée d’action améliorent l’espérance de vie des opères qui présentent un dommage myocardique postopératoire. L’effet bénéfique des statines est inconditionnel, il est d’autant plus important que les opérés présentent d’évènements circulatoires et des complications pendant la période opératoire. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Gestion périopératoire des agents antiplaquettaires chez le patient coronarien / Anne Godier in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Gestion périopératoire des agents antiplaquettaires chez le patient coronarien [revue] / Anne Godier, Auteur . - 2017 . - p.343-348.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.343-348
Mots-clés : agent antiplaquettaire
chirurgie
hémorragie
infarctus
stentRésumé : La gestion des agents antiplaquettaires (AAP) pour une procédure invasive chez un patient coronarien dépend de la balance des risques thrombotiques et hémorragiques et de la possibilité d’un éventuel report la procédure. Le risque hémorragique de la procédure se classe en risque faible, intermédiaire ou élevé selon que la procédure peut être réalisée sous bithérapie antiplaquettaire, sous aspirine ou qu’elle doit être réalisée sans AAP. Si l’arrêt des AAP est indispensable, ils sont arrêtés avec une dernière prise d’aspirine à j–3 pour l’aspirine (j0=jour de la procédure), à j–5 pour le clopidogrel et le ticagrelor et à j–7 pour le prasugrel. La gestion des AAP dépend aussi du risque thrombotique du patient coronarien, d’autant plus élevé que la procédure s’envisage précocement après une pose de stent ou un infarctus du myocarde. Dans ces situations, la procédure doit être différée, au mieux à la fin de la bithérapie, au minimum après le premier mois ; l’aspirine doit être poursuivie ; et l’approche périopératoire doit être multidisciplinaire. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.343-348
Titre : Gestion périopératoire des agents antiplaquettaires chez le patient coronarien Type de document : revue Auteurs : Anne Godier, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.343-348 Langues : Français Mots-clés : agent antiplaquettaire
chirurgie
hémorragie
infarctus
stentRésumé : La gestion des agents antiplaquettaires (AAP) pour une procédure invasive chez un patient coronarien dépend de la balance des risques thrombotiques et hémorragiques et de la possibilité d’un éventuel report la procédure. Le risque hémorragique de la procédure se classe en risque faible, intermédiaire ou élevé selon que la procédure peut être réalisée sous bithérapie antiplaquettaire, sous aspirine ou qu’elle doit être réalisée sans AAP. Si l’arrêt des AAP est indispensable, ils sont arrêtés avec une dernière prise d’aspirine à j–3 pour l’aspirine (j0=jour de la procédure), à j–5 pour le clopidogrel et le ticagrelor et à j–7 pour le prasugrel. La gestion des AAP dépend aussi du risque thrombotique du patient coronarien, d’autant plus élevé que la procédure s’envisage précocement après une pose de stent ou un infarctus du myocarde. Dans ces situations, la procédure doit être différée, au mieux à la fin de la bithérapie, au minimum après le premier mois ; l’aspirine doit être poursuivie ; et l’approche périopératoire doit être multidisciplinaire. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible La période peropératoire n’est pas une boîte noire / Jean-Luc Fellahi in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] La période peropératoire n’est pas une boîte noire [revue] / Jean-Luc Fellahi, Auteur ; Rémi Schweizer, Auteur . - 2017 . - p.349-352.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.349-352
Mots-clés : période périopératoire
risque cardio-vasculaire
score d'ApgarRésumé : La période peropératoire n’est pas une boîte noire et la survenue d’évènements indésirables pendant la chirurgie a un impact sur le pronostic postopératoire qui module en retour la stratification du risque établie pendant la consultation d’anesthésie. La clé de voûte de la prise en charge peropératoire du coronarien repose sur le maintien de l’équilibre de la balance énergétique du myocarde via le contrôle de ses principaux déterminants. Une approche multimodale simple a démontré sa capacité à réduire la libération postopératoire de troponine et l’incidence des complications cardiaques graves postopératoires à distance. Le score d’Apgar chirurgical pourrait être intéressant pour la quantification des évènements peropératoires et le choix du chemin clinique postopératoire des patients à risque cardiaque. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.349-352
Titre : La période peropératoire n’est pas une boîte noire Type de document : revue Auteurs : Jean-Luc Fellahi, Auteur ; Rémi Schweizer, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.349-352 Langues : Français Mots-clés : période périopératoire
risque cardio-vasculaire
score d'ApgarRésumé : La période peropératoire n’est pas une boîte noire et la survenue d’évènements indésirables pendant la chirurgie a un impact sur le pronostic postopératoire qui module en retour la stratification du risque établie pendant la consultation d’anesthésie. La clé de voûte de la prise en charge peropératoire du coronarien repose sur le maintien de l’équilibre de la balance énergétique du myocarde via le contrôle de ses principaux déterminants. Une approche multimodale simple a démontré sa capacité à réduire la libération postopératoire de troponine et l’incidence des complications cardiaques graves postopératoires à distance. Le score d’Apgar chirurgical pourrait être intéressant pour la quantification des évènements peropératoires et le choix du chemin clinique postopératoire des patients à risque cardiaque. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Stratégie anesthésique : ALR vs AG, halogénés vs anesthésiques intraveineux, analgésie / Emmanuel Samain in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Stratégie anesthésique : ALR vs AG, halogénés vs anesthésiques intraveineux, analgésie [revue] / Emmanuel Samain, Auteur ; Francis Berthier, Auteur ; Sébastien Pili-Floury, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.353-359.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.353-359
Mots-clés : anesthésie
coronaropathie
période périopératoire
préconditionnementRésumé : La période opératoire est une période à risque pour le coronarien. La prise en charge anesthésique est basée sur une stratégie de prévention et de détection rapide et de traitement des événements cardiaques.
L’optimisation des paramètres hémodynamique pour maintenir l’équilibre de la balance énergétique du myocarde est un élément important de la période opératoire.
L’effet des agents anesthésique et de l’anesthésie périmédullaire sur l’hémodynamique et sur les systèmes de régulation cardiovasculaire doivent être pris en compte dans la gestion de l’anesthésie.
Le maintien de la normothermie est recommandé chez le coronarien opéré en chirurgie non cardiaque.
Le bénéfice de l’anesthésie périmédullaire en termes de réduction du risque cardiovasculaire n’a pas été clairement montré malgré un nombre important d’études et de méta-analyses.
Cette technique reste cependant une excellente méthode d’analgésie et pourrait réduire les complications respiratoires postopératoires. La gestion des antiplaquettaires fréquemment utilisés chez le coronarien a fait l’objet de recommandation spécifiques.
Le préconditionnement par un agent anesthésique halogéné, démontré expérimentalement et très probable en chirurgie cardiaque n’a pas fait la preuve de son efficacité en chirurgie générale.
Le choix d’un agent halogéné pour l’entretien de l’anesthésie reste guidé sur d’autres critères que la prévention de l’ischémie myocardique ou de l’infarctus du myocarde (IDM) périopératoires.
Le préconditionnement ischémique à distance n’a pas été montré efficace pour réduire le risque de complications cardiaques périopératoires.
La prévention des complications cardiaques au moyen de nitrés ou alpha-2-agonistes administrés de manière prophylactique n’est pas recommandée.[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.353-359
Titre : Stratégie anesthésique : ALR vs AG, halogénés vs anesthésiques intraveineux, analgésie Type de document : revue Auteurs : Emmanuel Samain, Auteur ; Francis Berthier, Auteur ; Sébastien Pili-Floury, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.353-359 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
coronaropathie
période périopératoire
préconditionnementRésumé : La période opératoire est une période à risque pour le coronarien. La prise en charge anesthésique est basée sur une stratégie de prévention et de détection rapide et de traitement des événements cardiaques.
L’optimisation des paramètres hémodynamique pour maintenir l’équilibre de la balance énergétique du myocarde est un élément important de la période opératoire.
L’effet des agents anesthésique et de l’anesthésie périmédullaire sur l’hémodynamique et sur les systèmes de régulation cardiovasculaire doivent être pris en compte dans la gestion de l’anesthésie.
Le maintien de la normothermie est recommandé chez le coronarien opéré en chirurgie non cardiaque.
Le bénéfice de l’anesthésie périmédullaire en termes de réduction du risque cardiovasculaire n’a pas été clairement montré malgré un nombre important d’études et de méta-analyses.
Cette technique reste cependant une excellente méthode d’analgésie et pourrait réduire les complications respiratoires postopératoires. La gestion des antiplaquettaires fréquemment utilisés chez le coronarien a fait l’objet de recommandation spécifiques.
Le préconditionnement par un agent anesthésique halogéné, démontré expérimentalement et très probable en chirurgie cardiaque n’a pas fait la preuve de son efficacité en chirurgie générale.
Le choix d’un agent halogéné pour l’entretien de l’anesthésie reste guidé sur d’autres critères que la prévention de l’ischémie myocardique ou de l’infarctus du myocarde (IDM) périopératoires.
Le préconditionnement ischémique à distance n’a pas été montré efficace pour réduire le risque de complications cardiaques périopératoires.
La prévention des complications cardiaques au moyen de nitrés ou alpha-2-agonistes administrés de manière prophylactique n’est pas recommandée.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque : choix du monitorage et stratégie d’optimisation hémodynamique standardisée (dont seuils transfusionnels) / Alex Hong in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque : choix du monitorage et stratégie d’optimisation hémodynamique standardisée (dont seuils transfusionnels) [revue] / Alex Hong, Auteur ; Arthur Le Gall, Auteur ; Etienne Gaya, Auteur . - 2017 . - p.360-369.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.360-369
Mots-clés : débit sanguin
fréquence cardiaque
monitorage
pression artérielleRésumé : Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque est une population à risque d’ischémie myocardique périopératoire. La connaissance de la physiopathologie de l’ischémie myocardique et de l’infarctus durant la période périopératoire permet de déterminer les différents paramètres à monitorer, lors d’une anesthésie générale. L’objectif peropératoire principal est d’éviter les ischémies myocardiques qui sont le lit de l’infarctus du myocarde. Le monitorage de la pression artérielle moyenne (PAM) est indispensable avec comme objectif une PAM supérieur à 65mmHg et/ou une PAM supérieur à 80 % de la PAM de référence. Idéalement, sa mesure continue est souhaitable mais cela dépend du risque anesthésique d’autant plus qu’elle sous-entend la réalisation d’un geste invasif motivant le développement de nouveaux moniteurs de surveillance continue non invasive. Il en est de même pour le monitorage du débit cardiaque dont la cible doit être personnalisée et adaptée à chaque patient en titrant le remplissage par la mesure du volume d’éjection systolique associé à une réévaluation régulière. Il sera dans cette revue exposée différents types de moniteurs plus ou moins invasifs. L’établissement de seuils transfusionnels est un processus dynamique et complexe, une hémoglobine cible entre 8 et 10g/dL est à adapter en fonction du risque hémorragique, coronarien, de l’évolutivité du saignement et des autres paramètres hémodynamiques. La fréquence cardiaque, la température ainsi que la SpO2 font également partie intégrante de l’optimisation hémodynamique chez le patient coronarien. La stratégie d’optimisation hémodynamique standardisée chez le patient coronarien s’inscrit dans un processus multimodal avec le développement de nouveaux moniteurs de moins en moins invasifs. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.360-369
Titre : Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque : choix du monitorage et stratégie d’optimisation hémodynamique standardisée (dont seuils transfusionnels) Type de document : revue Auteurs : Alex Hong, Auteur ; Arthur Le Gall, Auteur ; Etienne Gaya, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.360-369 Langues : Français Mots-clés : débit sanguin
fréquence cardiaque
monitorage
pression artérielleRésumé : Le patient coronarien en chirurgie non cardiaque est une population à risque d’ischémie myocardique périopératoire. La connaissance de la physiopathologie de l’ischémie myocardique et de l’infarctus durant la période périopératoire permet de déterminer les différents paramètres à monitorer, lors d’une anesthésie générale. L’objectif peropératoire principal est d’éviter les ischémies myocardiques qui sont le lit de l’infarctus du myocarde. Le monitorage de la pression artérielle moyenne (PAM) est indispensable avec comme objectif une PAM supérieur à 65mmHg et/ou une PAM supérieur à 80 % de la PAM de référence. Idéalement, sa mesure continue est souhaitable mais cela dépend du risque anesthésique d’autant plus qu’elle sous-entend la réalisation d’un geste invasif motivant le développement de nouveaux moniteurs de surveillance continue non invasive. Il en est de même pour le monitorage du débit cardiaque dont la cible doit être personnalisée et adaptée à chaque patient en titrant le remplissage par la mesure du volume d’éjection systolique associé à une réévaluation régulière. Il sera dans cette revue exposée différents types de moniteurs plus ou moins invasifs. L’établissement de seuils transfusionnels est un processus dynamique et complexe, une hémoglobine cible entre 8 et 10g/dL est à adapter en fonction du risque hémorragique, coronarien, de l’évolutivité du saignement et des autres paramètres hémodynamiques. La fréquence cardiaque, la température ainsi que la SpO2 font également partie intégrante de l’optimisation hémodynamique chez le patient coronarien. La stratégie d’optimisation hémodynamique standardisée chez le patient coronarien s’inscrit dans un processus multimodal avec le développement de nouveaux moniteurs de moins en moins invasifs. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque : quel parcours de soins ? / Bertrand Rozec in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque : quel parcours de soins ? [revue] / Bertrand Rozec, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur . - 2017 . - p.370-375.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.370-375
Mots-clés : chirurgie
chirurgie ambulatoire
maladie des artères coronaires
monitorage
parcours de soin
réhabilitation
troponineRésumé : Il existe peu d’évaluation de l’impact du parcours de soin sur la morbidité et la mortalité postopératoire des patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque.
La recherche d’une situation cardiaque instable (angor instable, insuffisance cardiaque aiguë, arythmie cardiaque significative, valvulopathie symptomatique, infarctus du myocarde récent et ischémie résiduelle) doit être systématique en préopératoire.
L’évaluation du risque cardiaque dans le contexte d’une chirurgie non cardiaque doit être réalisée en préopératoire.
Le score d’APGAR chirurgical permettrait de stratifier le risque de complications postopératoires en tenant compte de la fréquence cardiaque, la pression artérielle moyenne et la perte sanguine peropératoire.
Les parcours de soins de type ambulatoire ou la réhabilitation améliorée après chirurgie ne sont probablement pas à contre indiqués, mais à adapter au patient.
En postopératoire, la détection d’ischémie myocardique par un dosage de la troponine plasmatique précoce et pendant 48h est à recommander en particulier dans les situations à plus haut risque.
La détection de dommage myocardique associée à de faibles élévations de troponine doit conduire à un électrocardiogramme et si besoin un renforcement du traitement médical.
Le monitorage postopératoire doit également permettre de rechercher et traiter une instabilité hémodynamique, une anémie ou une hypoxémie.
Il faut disposer d’évaluations des effets de protocoles de surveillance et de prise en charge de ces patients pour en améliorer la survie.
Il est difficile de transposer les parcours de soins proposés pour ces patients d’un pays/d’une structure à l’autre.[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.370-375
Titre : Patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque : quel parcours de soins ? Type de document : revue Auteurs : Bertrand Rozec, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.370-375 Langues : Français Mots-clés : chirurgie
chirurgie ambulatoire
maladie des artères coronaires
monitorage
parcours de soin
réhabilitation
troponineRésumé : Il existe peu d’évaluation de l’impact du parcours de soin sur la morbidité et la mortalité postopératoire des patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque.
La recherche d’une situation cardiaque instable (angor instable, insuffisance cardiaque aiguë, arythmie cardiaque significative, valvulopathie symptomatique, infarctus du myocarde récent et ischémie résiduelle) doit être systématique en préopératoire.
L’évaluation du risque cardiaque dans le contexte d’une chirurgie non cardiaque doit être réalisée en préopératoire.
Le score d’APGAR chirurgical permettrait de stratifier le risque de complications postopératoires en tenant compte de la fréquence cardiaque, la pression artérielle moyenne et la perte sanguine peropératoire.
Les parcours de soins de type ambulatoire ou la réhabilitation améliorée après chirurgie ne sont probablement pas à contre indiqués, mais à adapter au patient.
En postopératoire, la détection d’ischémie myocardique par un dosage de la troponine plasmatique précoce et pendant 48h est à recommander en particulier dans les situations à plus haut risque.
La détection de dommage myocardique associée à de faibles élévations de troponine doit conduire à un électrocardiogramme et si besoin un renforcement du traitement médical.
Le monitorage postopératoire doit également permettre de rechercher et traiter une instabilité hémodynamique, une anémie ou une hypoxémie.
Il faut disposer d’évaluations des effets de protocoles de surveillance et de prise en charge de ces patients pour en améliorer la survie.
Il est difficile de transposer les parcours de soins proposés pour ces patients d’un pays/d’une structure à l’autre.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Utilisation des biomarqueurs dans le contexte périopératoire / Dan Longrois in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Utilisation des biomarqueurs dans le contexte périopératoire [revue] / Dan Longrois, Auteur ; Sophie Provenchère, Auteur . - 2017 . - p.376-385.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.376-385
Mots-clés : biomarqueur
chirurgie
morbidité
mortalité
recommandationRésumé : Un biomarqueur est défini comme un paramètre mesuré objectivement et qui sert à évaluer un processus physiologique ou physiopathologique, à diagnostiquer ou à prédire une maladie, la mortalité ou à mesurer ou prédire la réponse de l’organisme à une intervention.
L’utilisation raisonnée des biomarqueurs en pratique clinique courante impose de connaître la physiologie et physiopathologie du biomarqueur dans un contexte clinique/phénotype donné, le bruit de la mesure et les critères qui permettent de choisir une valeur seuil pour le biomarqueur en question pour définir une situation pathologique.
Les deux biomarqueurs qui ont fait l’objet de recommandations de la European Society of Cardiology/European Society of Anaesthesiology (ESC/ESA) en 2014 sont la troponine et le brain natriuretic peptide (BNP).
Selon les recommandations ESC/ESA de 2014, il est recommandé de prescrire un dosage de troponine et/ou de BNP en pré et/ou en postopératoire de chirurgie non cardiaque : chez les patients ayant un score de Lee≥2 pour une chirurgie vasculaire et≥3 pour une chirurgie non vasculaire ; chez les patients dont le score d’Apgar chirurgical calculé à la fin de la chirurgie était≤7.
Si une augmentation de troponine est diagnostiquée, un examen clinique, un électrocardiogramme et une demande de consultation de cardiologie sont probablement utiles.
Les interventions qui doivent être mises en place après une augmentation postopératoire de la troponine sont d’abord destinées à corriger les facteurs déclenchants (hypovolémie, hypoxémie, activation excessive du système nerveux sympathique).
La place des interventions pharmacologiques (statines, bêtabloquants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion et aspirine) reste à définir, car les études prospectives n’ont pas montré leur efficacité dans la prévention des complications cardiaques après chirurgie non cardiaque.
Un suivi cardiologique à distance chez les patients qui ont présenté une augmentation postopératoire de troponine est probablement utile. Elle a pour objectif de modifier les facteurs de risque d’athérome.[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.376-385
Titre : Utilisation des biomarqueurs dans le contexte périopératoire Type de document : revue Auteurs : Dan Longrois, Auteur ; Sophie Provenchère, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.376-385 Langues : Français Mots-clés : biomarqueur
chirurgie
morbidité
mortalité
recommandationRésumé : Un biomarqueur est défini comme un paramètre mesuré objectivement et qui sert à évaluer un processus physiologique ou physiopathologique, à diagnostiquer ou à prédire une maladie, la mortalité ou à mesurer ou prédire la réponse de l’organisme à une intervention.
L’utilisation raisonnée des biomarqueurs en pratique clinique courante impose de connaître la physiologie et physiopathologie du biomarqueur dans un contexte clinique/phénotype donné, le bruit de la mesure et les critères qui permettent de choisir une valeur seuil pour le biomarqueur en question pour définir une situation pathologique.
Les deux biomarqueurs qui ont fait l’objet de recommandations de la European Society of Cardiology/European Society of Anaesthesiology (ESC/ESA) en 2014 sont la troponine et le brain natriuretic peptide (BNP).
Selon les recommandations ESC/ESA de 2014, il est recommandé de prescrire un dosage de troponine et/ou de BNP en pré et/ou en postopératoire de chirurgie non cardiaque : chez les patients ayant un score de Lee≥2 pour une chirurgie vasculaire et≥3 pour une chirurgie non vasculaire ; chez les patients dont le score d’Apgar chirurgical calculé à la fin de la chirurgie était≤7.
Si une augmentation de troponine est diagnostiquée, un examen clinique, un électrocardiogramme et une demande de consultation de cardiologie sont probablement utiles.
Les interventions qui doivent être mises en place après une augmentation postopératoire de la troponine sont d’abord destinées à corriger les facteurs déclenchants (hypovolémie, hypoxémie, activation excessive du système nerveux sympathique).
La place des interventions pharmacologiques (statines, bêtabloquants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion et aspirine) reste à définir, car les études prospectives n’ont pas montré leur efficacité dans la prévention des complications cardiaques après chirurgie non cardiaque.
Un suivi cardiologique à distance chez les patients qui ont présenté une augmentation postopératoire de troponine est probablement utile. Elle a pour objectif de modifier les facteurs de risque d’athérome.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Gestion des évènements postopératoires avérés / Sophie Jenck in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Gestion des évènements postopératoires avérés [revue] / Sophie Jenck, Auteur ; Thomas Bochaton, Auteur ; Eric Bonnefoy, Auteur . - 2017 . - p.386-393.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.386-393
Mots-clés : chirurgie
fibrillation auriculaire
ischémie myocardique
reperfusionRésumé : Les coronariens ont un risque plus élevé de complications cardiaques en postopératoire d’une chirurgie non cardiaque. Un coronarien est considéré à haut risque postopératoire lorsqu’il a présenté récemment un syndrome coronarien aigu récent ou est symptomatique pour un faible niveau d’effort. Le coronarien stable asymptomatique est à faible risque de complications postopératoires. La mortalité des infarctus postopératoires est beaucoup plus élevée que dans un contexte non chirurgical. En cas de STEMI, une occlusion coronaire aiguë est probable. La priorité est à la reperfusion coronaire. Le patient doit être transféré pour une coronarographie et une angioplastie. Un prétraitement par aspirine est recommandé. L’indication des autres antiagrégants sera décidée au cours de la coronarographie en fonction de la procédure. En cas de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST, la rupture de plaque n’est pas le mécanisme le plus fréquent. Leur cause première est un déséquilibre entre les apports et les besoins du myocarde. Ce mismatch est causé par d’autres complications périopératoires : hypo- ou hypertension, hypoxie, sepsis, anémie, troubles du rythme. Il n’y a pas à envisager un traitement antithrombotique, ni une coronarographie. Néanmoins, une instabilité hémodynamique primitivement cardiaque, un angor, des troubles du rythme ventriculaires ou des modifications dynamiques du segment ST doivent conduire à une coronarographie en urgence. Parmi les facteurs de NSTEMI de type 2, la fibrillation auriculaire est particulièrement fréquente. Elle est souvent en lien avec inotropes, anémie, hypoxie, embolie pulmonaire, pneumothorax, sepsis, épanchement péricardique. En cas de mauvaise tolérance une cardioversion électrique en urgence est nécessaire. Pour réduire la cadence ventriculaire, Les bêtabloquants et tout particulièrement l’esmolol IV sont à considérer en premier dans ce contexte d’hyperactivité sympathique périopératoire. Les NSTEMI de type 2 et les NIMS marquent une vulnérabilité myocardique, pas nécessairement coronarienne, que révèle le stress postopératoire. Un bilan cardiologique est toujours à envisager à distance de la chirurgie pour au moins une échocardiographie et une évaluation et le cas échéant une prise en charge du risque cardiovasculaire global et souvent une évaluation non invasive de l’ischémie. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.386-393
Titre : Gestion des évènements postopératoires avérés Type de document : revue Auteurs : Sophie Jenck, Auteur ; Thomas Bochaton, Auteur ; Eric Bonnefoy, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.386-393 Langues : Français Mots-clés : chirurgie
fibrillation auriculaire
ischémie myocardique
reperfusionRésumé : Les coronariens ont un risque plus élevé de complications cardiaques en postopératoire d’une chirurgie non cardiaque. Un coronarien est considéré à haut risque postopératoire lorsqu’il a présenté récemment un syndrome coronarien aigu récent ou est symptomatique pour un faible niveau d’effort. Le coronarien stable asymptomatique est à faible risque de complications postopératoires. La mortalité des infarctus postopératoires est beaucoup plus élevée que dans un contexte non chirurgical. En cas de STEMI, une occlusion coronaire aiguë est probable. La priorité est à la reperfusion coronaire. Le patient doit être transféré pour une coronarographie et une angioplastie. Un prétraitement par aspirine est recommandé. L’indication des autres antiagrégants sera décidée au cours de la coronarographie en fonction de la procédure. En cas de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST, la rupture de plaque n’est pas le mécanisme le plus fréquent. Leur cause première est un déséquilibre entre les apports et les besoins du myocarde. Ce mismatch est causé par d’autres complications périopératoires : hypo- ou hypertension, hypoxie, sepsis, anémie, troubles du rythme. Il n’y a pas à envisager un traitement antithrombotique, ni une coronarographie. Néanmoins, une instabilité hémodynamique primitivement cardiaque, un angor, des troubles du rythme ventriculaires ou des modifications dynamiques du segment ST doivent conduire à une coronarographie en urgence. Parmi les facteurs de NSTEMI de type 2, la fibrillation auriculaire est particulièrement fréquente. Elle est souvent en lien avec inotropes, anémie, hypoxie, embolie pulmonaire, pneumothorax, sepsis, épanchement péricardique. En cas de mauvaise tolérance une cardioversion électrique en urgence est nécessaire. Pour réduire la cadence ventriculaire, Les bêtabloquants et tout particulièrement l’esmolol IV sont à considérer en premier dans ce contexte d’hyperactivité sympathique périopératoire. Les NSTEMI de type 2 et les NIMS marquent une vulnérabilité myocardique, pas nécessairement coronarienne, que révèle le stress postopératoire. Un bilan cardiologique est toujours à envisager à distance de la chirurgie pour au moins une échocardiographie et une évaluation et le cas échéant une prise en charge du risque cardiovasculaire global et souvent une évaluation non invasive de l’ischémie. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Limitation et arrêt des thérapeutiques : impact de la loi Claeys Leonetti et des modifications du Code de déontologie médicale sur la pratique du médecin anesthésiste réanimateur / Matthieu Ledorze in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
[article] Limitation et arrêt des thérapeutiques : impact de la loi Claeys Leonetti et des modifications du Code de déontologie médicale sur la pratique du médecin anesthésiste réanimateur [revue] / Matthieu Ledorze, Auteur ; Benoit Veber, Auteur . - 2017 . - p.394-398.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.394-398
Mots-clés : LAT limitation ou arrêt de traitement
loi Claeys Leonetti[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.394-398
Titre : Limitation et arrêt des thérapeutiques : impact de la loi Claeys Leonetti et des modifications du Code de déontologie médicale sur la pratique du médecin anesthésiste réanimateur Type de document : revue Auteurs : Matthieu Ledorze, Auteur ; Benoit Veber, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.394-398 Langues : Français Mots-clés : LAT limitation ou arrêt de traitement
loi Claeys LeonettiExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031081 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
Exemplaires
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00031081 | Rev | Revue | Centre de documentation | Archive | Disponible |
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