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Anesthésie & réanimation / SFAR Société française d'anesthésie et de réanimation . vol.3 n°1Mention de date : janvier 2017Paru le : 01/01/2017 |
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Ajouter le résultat dans votre panierTraumatisme crânien grave à la phase aiguë / Ségolène Mrozek in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Traumatisme crânien grave à la phase aiguë [revue] / Ségolène Mrozek, Auteur ; Mohamed Srairi, Auteur ; Thomas Geeraerts, Auteur . - 2017 . - p.11-24.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.11-24
Mots-clés : échographie-doppler
neurochirurgie
osmothérapie
réanimation
TC traumatisme crânienRésumé : La prévention et le contrôle des agressions cérébrales secondaires sont des éléments essentiels dans la prise en charge du traumatisé crânien grave dès la phase pré-hospitalière permettant par des moyens assez simples une amélioration du pronostic neurologique et de la mortalité.
Des objectifs de pression artérielle systolique>110mmHg et de SpO2>90 % doivent être respectés dès la phase pré-hospitalière et durant le séjour en réanimation.
Un monitorage de la capnographie est également essentiel dès que possible (EtCO2 :30–35mmHg avec un objectif de normocapnie, PaCO2 : 35–40mmHg).
En cas de tomodensitométrie strictement normale, en l’absence de signe de gravité clinique et au Doppler transcrânien, le réveil précoce est possible sans recours systématique à un monitorage invasif de la pression intracrânienne.
Le Doppler transcrânien permet de détecter précocement (avant de disposer d’un monitorage invasif) les patients à haut risque d’ischémie cérébrale.
Les objectifs de pression de perfusion doivent être adaptés individuellement afin de correspondre à la meilleure autorégulation cérébrale, en s’aidant du monitorage multimodal.
Une approche multimodale individualisée du patient TC grave pourrait permettre d’optimiser sa prise en charge, notamment par une évaluation de l’oxygénation cérébrale en complément des données de PIC et PPC afin de prévenir et/ou détecter les lésions cérébrales ischémiques secondaires.
La mise en place d’une dérivation ventriculaire externe doit être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne après échec d’un traitement comportant optimisation des agressions secondaires et de la sédation.
Une craniectomie décompressive large peut être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne réfractaire dans le cadre d’une approche multidisciplinaire.
Le coma barbiturique et l’hypothermie thérapeutique modérée sont des alternatives possibles lors d’HTIC réfractaire en connaissance de leurs effets indésirables et sous monitorage accru bien que leurs bénéfices sur le devenir neurologique et la mortalité ne soient pas démontrés.[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.11-24
Titre : Traumatisme crânien grave à la phase aiguë Type de document : revue Auteurs : Ségolène Mrozek, Auteur ; Mohamed Srairi, Auteur ; Thomas Geeraerts, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.11-24 Langues : Français Mots-clés : échographie-doppler
neurochirurgie
osmothérapie
réanimation
TC traumatisme crânienRésumé : La prévention et le contrôle des agressions cérébrales secondaires sont des éléments essentiels dans la prise en charge du traumatisé crânien grave dès la phase pré-hospitalière permettant par des moyens assez simples une amélioration du pronostic neurologique et de la mortalité.
Des objectifs de pression artérielle systolique>110mmHg et de SpO2>90 % doivent être respectés dès la phase pré-hospitalière et durant le séjour en réanimation.
Un monitorage de la capnographie est également essentiel dès que possible (EtCO2 :30–35mmHg avec un objectif de normocapnie, PaCO2 : 35–40mmHg).
En cas de tomodensitométrie strictement normale, en l’absence de signe de gravité clinique et au Doppler transcrânien, le réveil précoce est possible sans recours systématique à un monitorage invasif de la pression intracrânienne.
Le Doppler transcrânien permet de détecter précocement (avant de disposer d’un monitorage invasif) les patients à haut risque d’ischémie cérébrale.
Les objectifs de pression de perfusion doivent être adaptés individuellement afin de correspondre à la meilleure autorégulation cérébrale, en s’aidant du monitorage multimodal.
Une approche multimodale individualisée du patient TC grave pourrait permettre d’optimiser sa prise en charge, notamment par une évaluation de l’oxygénation cérébrale en complément des données de PIC et PPC afin de prévenir et/ou détecter les lésions cérébrales ischémiques secondaires.
La mise en place d’une dérivation ventriculaire externe doit être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne après échec d’un traitement comportant optimisation des agressions secondaires et de la sédation.
Une craniectomie décompressive large peut être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne réfractaire dans le cadre d’une approche multidisciplinaire.
Le coma barbiturique et l’hypothermie thérapeutique modérée sont des alternatives possibles lors d’HTIC réfractaire en connaissance de leurs effets indésirables et sous monitorage accru bien que leurs bénéfices sur le devenir neurologique et la mortalité ne soient pas démontrés.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Accident vasculaire cérébral ischémique / Nicolas Bruder in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Accident vasculaire cérébral ischémique [revue] / Nicolas Bruder, Auteur ; Salah Boussen, Auteur . - 2017 . - p.25-36.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.25-36
Mots-clés : anesthésie
AVC accident vasculaire cérébral
réanimation
thrombectomie
thrombolyseRésumé : L’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) est la première cause de handicap dans les pays développés. Le bénéfice de la réanimation est évident dans certaines indications comme le traitement de l’épilepsie, la prise en charge des complications infectieuses, une aggravation de l’état de conscience du fait de l’œdème ischémique chez des patients ayant un bon potentiel de récupération. À l’inverse, la réanimation est inutile dans la plupart des cas de patients âgés dans un coma profond du fait de l’AVC. Depuis environ 10 ans, des traitements agressifs ont montré une efficacité pour réduire la mortalité et le handicap. La revascularisation par la thrombolyse et, depuis 2015, par la thrombectomie est devenue un traitement bien codifié, dont les indications augmentent. L’anesthésie générale dans ce contexte peut être une cause d’aggravation, nécessitant de bien connaître les impératifs de la prise en charge de l’AVCi à la phase aiguë. Avec un protocole bien codifié, l’anesthésie n’est pas délétère et pourrait même améliorer le devenir des patients. Des traitements chirurgicaux efficaces (dérivation du liquide céphalorachidien, craniectomie décompressive) nécessitent de créer des réseaux avec les centres neurochirurgicaux pour sélectionner les bonnes indications de ces traitements. L’amélioration des traitements pose des questions éthiques difficiles à l’anesthésiste-réanimateur. Il faut éviter le fatalisme responsable de prophéties auto-réalisatrices d’évolution défavorable, mais aussi l’acharnement thérapeutique source de handicap très sévère et de souffrance des familles. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.25-36
Titre : Accident vasculaire cérébral ischémique Type de document : revue Auteurs : Nicolas Bruder, Auteur ; Salah Boussen, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.25-36 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
AVC accident vasculaire cérébral
réanimation
thrombectomie
thrombolyseRésumé : L’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) est la première cause de handicap dans les pays développés. Le bénéfice de la réanimation est évident dans certaines indications comme le traitement de l’épilepsie, la prise en charge des complications infectieuses, une aggravation de l’état de conscience du fait de l’œdème ischémique chez des patients ayant un bon potentiel de récupération. À l’inverse, la réanimation est inutile dans la plupart des cas de patients âgés dans un coma profond du fait de l’AVC. Depuis environ 10 ans, des traitements agressifs ont montré une efficacité pour réduire la mortalité et le handicap. La revascularisation par la thrombolyse et, depuis 2015, par la thrombectomie est devenue un traitement bien codifié, dont les indications augmentent. L’anesthésie générale dans ce contexte peut être une cause d’aggravation, nécessitant de bien connaître les impératifs de la prise en charge de l’AVCi à la phase aiguë. Avec un protocole bien codifié, l’anesthésie n’est pas délétère et pourrait même améliorer le devenir des patients. Des traitements chirurgicaux efficaces (dérivation du liquide céphalorachidien, craniectomie décompressive) nécessitent de créer des réseaux avec les centres neurochirurgicaux pour sélectionner les bonnes indications de ces traitements. L’amélioration des traitements pose des questions éthiques difficiles à l’anesthésiste-réanimateur. Il faut éviter le fatalisme responsable de prophéties auto-réalisatrices d’évolution défavorable, mais aussi l’acharnement thérapeutique source de handicap très sévère et de souffrance des familles. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Hémorragie sous-arachnoïdienne anévrysmale / Gérard Audibert in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Hémorragie sous-arachnoïdienne anévrysmale [revue] / Gérard Audibert, Auteur ; Antoine Baumann, Auteur . - 2017 . - p.37-47.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.37-47
Mots-clés : HSA hémorragie sous-arachnoïdienne
hydrocéphalie
ischémie cérébraleRésumé : Devant des signes cliniques d’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA), le diagnostic positif est réalisé par une tomodensitométrie encéphalique sans injection.
Le diagnostic étiologique d’une HSA repose sur l’angioscanner cérébral qui permet d’identifier l’anévrysme et d’étudier ses rapports anatomiques avant traitement.
En phase aiguë, la réanimation de complications cardiovasculaires et/ou respiratoires ne doit pas retarder le traitement du sac anévrysmal de plus de 12 à 24heures.
La sécurisation du sac anévrysmal doit être réalisée le plus précocement possible, au mieux dans les 24 premières heures suivant l’admission.
Si elle est nécessaire, une dérivation ventriculaire externe doit être mise en place avant embolisation.
La principale complication après HSA est l’ischémie cérébrale retardée (ICR), qui reconnaît plusieurs étiologies, dont le vasospasme.
La détection du vasospasme repose sur l’examen clinique et sur la réalisation régulière de Doppler transcraniens.
Le diagnostic d’ICR repose sur une technique d’imagerie de la perfusion cérébrale, soit scanner de perfusion soit imagerie par résonance magnétique.
La prévention de l’ICR repose sur la nimodipine administrée par voie orale ou intraveineuse.
Le traitement de l’ICR repose sur le maintien d’une pression de perfusion cérébrale (PAM≥100mmHg) et la neuroradiologie interventionnelle (angioplastie médicamenteuse par milrinone ou mécanique).[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.37-47
Titre : Hémorragie sous-arachnoïdienne anévrysmale Type de document : revue Auteurs : Gérard Audibert, Auteur ; Antoine Baumann, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.37-47 Langues : Français Mots-clés : HSA hémorragie sous-arachnoïdienne
hydrocéphalie
ischémie cérébraleRésumé : Devant des signes cliniques d’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA), le diagnostic positif est réalisé par une tomodensitométrie encéphalique sans injection.
Le diagnostic étiologique d’une HSA repose sur l’angioscanner cérébral qui permet d’identifier l’anévrysme et d’étudier ses rapports anatomiques avant traitement.
En phase aiguë, la réanimation de complications cardiovasculaires et/ou respiratoires ne doit pas retarder le traitement du sac anévrysmal de plus de 12 à 24heures.
La sécurisation du sac anévrysmal doit être réalisée le plus précocement possible, au mieux dans les 24 premières heures suivant l’admission.
Si elle est nécessaire, une dérivation ventriculaire externe doit être mise en place avant embolisation.
La principale complication après HSA est l’ischémie cérébrale retardée (ICR), qui reconnaît plusieurs étiologies, dont le vasospasme.
La détection du vasospasme repose sur l’examen clinique et sur la réalisation régulière de Doppler transcraniens.
Le diagnostic d’ICR repose sur une technique d’imagerie de la perfusion cérébrale, soit scanner de perfusion soit imagerie par résonance magnétique.
La prévention de l’ICR repose sur la nimodipine administrée par voie orale ou intraveineuse.
Le traitement de l’ICR repose sur le maintien d’une pression de perfusion cérébrale (PAM≥100mmHg) et la neuroradiologie interventionnelle (angioplastie médicamenteuse par milrinone ou mécanique).Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible États de mal épileptiques de l’adulte et de l’enfant / Nicolas Engrand in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] États de mal épileptiques de l’adulte et de l’enfant [revue] / Nicolas Engrand, Auteur . - 2017 . - p.48-69.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.48-69
Mots-clés : antiépileptique
convulsion
électroencéphalogramme
enfant
état de mal épileptique
hypothermie
pédiatrie
réanimationRésumé : L’état de mal épileptique (EME) est défini comme la survenue de crises continues ou se répétant sans reprise de conscience pendant plus de trente minutes, à l’exception de l’EME généralisé convulsif qui est retenu dès 5minutes.
L’EME larvé est défini par la disparition des manifestations motrices avec un coma et la persistance de l’activité épileptique électrique. Il constitue l’évolution d’un EME convulsif non ou mal traité.
Les encéphalopathies post-anoxiques ne sont pas considérées comme des EME.
Les éléments en faveur de l’« état de mal non épileptique d’origine psychogène » sont l’évitement du regard, l’absence d’apnée et de désaturation artérielle, l’absence de confusion post-critique et surtout la résistance à l’ouverture des yeux. Il est essentiel de réévoquer ce diagnostic avant d’intuber un patient en « état de mal réfractaire » (EMER).
La crise comitiale se traduit électriquement par des figures en décharges sans pause dites « rythmiques », par opposition aux décharges « périodiques » séparées par des intervalles de tracé de fond. Les figures sont soit spécifiques (pointes, polypointes, pointes-ondes), soit non spécifiques (activité rythmique ample de basse fréquence).
Les protocoles thérapeutiques font appel en 1re intention à une benzodiazépine et en 2e intention au valproate, à la phénytoïne, au phénobarbital ou au lévétiracétam.
Le traitement des EMER fait appel à une anesthésie générale.
Le midazolam apparaît comme une alternative de choix au clonazépam, par voie buccale, nasale, IM ou IV dans l’EME, ou par voie IV dans l’EMER.
Chez l’enfant, la prise en charge de l’EME ne diffère que très peu de celle de l’adulte.
En cas de trouble de conscience persistant après la disparition des convulsions, le suivi par EEG est essentiel pour détecter une activité comitiale résiduelle et guider la thérapeutique.[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.48-69
Titre : États de mal épileptiques de l’adulte et de l’enfant Type de document : revue Auteurs : Nicolas Engrand, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.48-69 Langues : Français Mots-clés : antiépileptique
convulsion
électroencéphalogramme
enfant
état de mal épileptique
hypothermie
pédiatrie
réanimationRésumé : L’état de mal épileptique (EME) est défini comme la survenue de crises continues ou se répétant sans reprise de conscience pendant plus de trente minutes, à l’exception de l’EME généralisé convulsif qui est retenu dès 5minutes.
L’EME larvé est défini par la disparition des manifestations motrices avec un coma et la persistance de l’activité épileptique électrique. Il constitue l’évolution d’un EME convulsif non ou mal traité.
Les encéphalopathies post-anoxiques ne sont pas considérées comme des EME.
Les éléments en faveur de l’« état de mal non épileptique d’origine psychogène » sont l’évitement du regard, l’absence d’apnée et de désaturation artérielle, l’absence de confusion post-critique et surtout la résistance à l’ouverture des yeux. Il est essentiel de réévoquer ce diagnostic avant d’intuber un patient en « état de mal réfractaire » (EMER).
La crise comitiale se traduit électriquement par des figures en décharges sans pause dites « rythmiques », par opposition aux décharges « périodiques » séparées par des intervalles de tracé de fond. Les figures sont soit spécifiques (pointes, polypointes, pointes-ondes), soit non spécifiques (activité rythmique ample de basse fréquence).
Les protocoles thérapeutiques font appel en 1re intention à une benzodiazépine et en 2e intention au valproate, à la phénytoïne, au phénobarbital ou au lévétiracétam.
Le traitement des EMER fait appel à une anesthésie générale.
Le midazolam apparaît comme une alternative de choix au clonazépam, par voie buccale, nasale, IM ou IV dans l’EME, ou par voie IV dans l’EMER.
Chez l’enfant, la prise en charge de l’EME ne diffère que très peu de celle de l’adulte.
En cas de trouble de conscience persistant après la disparition des convulsions, le suivi par EEG est essentiel pour détecter une activité comitiale résiduelle et guider la thérapeutique.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Monitorage de la profondeur d’anesthésie en pédiatrie / Isabelle Constant in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Monitorage de la profondeur d’anesthésie en pédiatrie [revue] / Isabelle Constant, Auteur . - 2017 . - p.70-83.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.70-83
Mots-clés : anesthésie
EEG électroencéphalographie
enfant
monitorage
nociception
pédiatrie
pupillométrieRésumé : La finalité du monitorage de la profondeur d’anesthésie est de diminuer la morbidité anesthésique à la fois en termes de surdosage (toxicité potentielle pour les hypnotiques et hyperalgésie induite pour les opioïdes) et de sous-dosage (mouvement, laryngospasme, mémorisation explicite et implicite, stress nociceptif).
Les discussions récentes autour d’éventuels effets délétères des anesthésiques généraux sur le développement neuronal du jeune enfant suggèrent que l’administration de ces agents doit se faire de façon rationnelle et objectivée par un monitorage des effets de chaque produit.
Les hypnotiques gabaergiques induisent des modifications caractéristiques et doses-dépendantes du tracé EEG, à type de ralentissement et de synchronisation des oscillations constitutives.
Les moniteurs dérivés du signal EEG fournissent un ou plusieurs chiffres issus d’un calcul automatisé sur l’EEG. Les algorithmes de calculs quantifient le ralentissement et la régularisation du signal, qui sont considérés comme des signes d’endormissement.
Ces moniteurs ne sont donc pas ou peu sensibles aux produits anesthésiques qui n’induisent pas ou peu de ralentissement EEG (kétamine, protoxyde d’azote, morphiniques…).
Ces moniteurs renseignent sur les effets corticaux des produits anesthésiques, mais les effets sous-corticaux (mémorisation implicite et nociception) sont peu évalués.
Le monitorage peropératoire de la nociception repose essentiellement jusqu’à maintenant sur la quantification de la réponse autonome au stress nociceptif.
Cette réponse autonome peut être évaluée par la mesure de l’activité sympathique périphérique par l’intermédiaire des variations de conductance cutanée, ou encore par l’intermédiaire des modifications de l’intervalle RR et de l’amplitude l’onde de pouls.
L’analyse de la variabilité de fréquence cardiaque (FC) permet également une évaluation non invasive de l’activité autonome à destinée cardiaque. La quantification automatisée des oscillations respiratoires de FC, reflet de l’activité vagale cardiaque, pourrait permettre d’évaluer la balance nociception/analgésie sous anesthésie.
La pupillométrie permet de quantifier le réflexe de dilatation pupillaire à la douleur qui persiste sous anesthésie, et est inhibé de façon dose-dépendante par les morphiniques. L’amplitude de ce réflexe semble proportionnelle à l’intensité du stimulus nociceptif.[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.70-83
Titre : Monitorage de la profondeur d’anesthésie en pédiatrie Type de document : revue Auteurs : Isabelle Constant, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.70-83 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
EEG électroencéphalographie
enfant
monitorage
nociception
pédiatrie
pupillométrieRésumé : La finalité du monitorage de la profondeur d’anesthésie est de diminuer la morbidité anesthésique à la fois en termes de surdosage (toxicité potentielle pour les hypnotiques et hyperalgésie induite pour les opioïdes) et de sous-dosage (mouvement, laryngospasme, mémorisation explicite et implicite, stress nociceptif).
Les discussions récentes autour d’éventuels effets délétères des anesthésiques généraux sur le développement neuronal du jeune enfant suggèrent que l’administration de ces agents doit se faire de façon rationnelle et objectivée par un monitorage des effets de chaque produit.
Les hypnotiques gabaergiques induisent des modifications caractéristiques et doses-dépendantes du tracé EEG, à type de ralentissement et de synchronisation des oscillations constitutives.
Les moniteurs dérivés du signal EEG fournissent un ou plusieurs chiffres issus d’un calcul automatisé sur l’EEG. Les algorithmes de calculs quantifient le ralentissement et la régularisation du signal, qui sont considérés comme des signes d’endormissement.
Ces moniteurs ne sont donc pas ou peu sensibles aux produits anesthésiques qui n’induisent pas ou peu de ralentissement EEG (kétamine, protoxyde d’azote, morphiniques…).
Ces moniteurs renseignent sur les effets corticaux des produits anesthésiques, mais les effets sous-corticaux (mémorisation implicite et nociception) sont peu évalués.
Le monitorage peropératoire de la nociception repose essentiellement jusqu’à maintenant sur la quantification de la réponse autonome au stress nociceptif.
Cette réponse autonome peut être évaluée par la mesure de l’activité sympathique périphérique par l’intermédiaire des variations de conductance cutanée, ou encore par l’intermédiaire des modifications de l’intervalle RR et de l’amplitude l’onde de pouls.
L’analyse de la variabilité de fréquence cardiaque (FC) permet également une évaluation non invasive de l’activité autonome à destinée cardiaque. La quantification automatisée des oscillations respiratoires de FC, reflet de l’activité vagale cardiaque, pourrait permettre d’évaluer la balance nociception/analgésie sous anesthésie.
La pupillométrie permet de quantifier le réflexe de dilatation pupillaire à la douleur qui persiste sous anesthésie, et est inhibé de façon dose-dépendante par les morphiniques. L’amplitude de ce réflexe semble proportionnelle à l’intensité du stimulus nociceptif.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Suivi des limitations thérapeutiques après mise en place d’une procédure d’aide en réanimation / Julie Docquois in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Suivi des limitations thérapeutiques après mise en place d’une procédure d’aide en réanimation [revue] / Julie Docquois, Auteur ; Madenn Fouler, Auteur ; Nicolas Dochez, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.84-91.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.84-91
Mots-clés : fin de vie
LAT limitation ou arrêt de traitement
qualité des soins
réanimationRésumé : Pour parvenir à améliorer la qualité des soins des patients en fin de vie hospitalisés en réanimation, une procédure d’aide à la mise en place de limitation et/ou d’arrêt des thérapeutiques (LAT) a été introduite à la fin de l’année 2009 au sein de notre pôle de réanimation. L’objectif principal de l’étude était d’observer s’il existait des modifications dans l’application des LAT, après 2 ans de la mise en place de cette procédure d’aide. Deux cent quatre-vingt-quinze patients décédés ont été inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les données concernant les patients et les LAT ont été recueillies et comparées entre 2010 et 2012. Un questionnaire anonyme a été distribué aux soignants durant les mêmes périodes. Le taux de mortalité durant la période d’inclusion était de 20 %. Soixante-dix pour cent des décès ont été précédés d’un processus de LAT. Des bénéfices secondaires à la mise en place de la procédure d’aide à la limitation ont persisté en 2012 comme la traçabilité des LAT, l’information des familles. Le taux de satisfaction des soignants est resté constant à 60 %. Il y avait significativement moins de LAT décidées la 1re semaine d’hospitalisation en 2012 qu’en 2010 (respectivement 45 [47 %] contre 69 [62 %] ; p=0,027). Les modalités d’application des LAT sont similaires entre 2010 et 2012. Les soins de confort sont réalisés de façon similaire en 2010 et 2012. Une procédure d’aide aux limitations des thérapeutiques entraîne de nombreux bénéfices secondaires. Ces bénéfices ont persisté dans le temps. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.84-91
Titre : Suivi des limitations thérapeutiques après mise en place d’une procédure d’aide en réanimation Type de document : revue Auteurs : Julie Docquois, Auteur ; Madenn Fouler, Auteur ; Nicolas Dochez, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.84-91 Langues : Français Mots-clés : fin de vie
LAT limitation ou arrêt de traitement
qualité des soins
réanimationRésumé : Pour parvenir à améliorer la qualité des soins des patients en fin de vie hospitalisés en réanimation, une procédure d’aide à la mise en place de limitation et/ou d’arrêt des thérapeutiques (LAT) a été introduite à la fin de l’année 2009 au sein de notre pôle de réanimation. L’objectif principal de l’étude était d’observer s’il existait des modifications dans l’application des LAT, après 2 ans de la mise en place de cette procédure d’aide. Deux cent quatre-vingt-quinze patients décédés ont été inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les données concernant les patients et les LAT ont été recueillies et comparées entre 2010 et 2012. Un questionnaire anonyme a été distribué aux soignants durant les mêmes périodes. Le taux de mortalité durant la période d’inclusion était de 20 %. Soixante-dix pour cent des décès ont été précédés d’un processus de LAT. Des bénéfices secondaires à la mise en place de la procédure d’aide à la limitation ont persisté en 2012 comme la traçabilité des LAT, l’information des familles. Le taux de satisfaction des soignants est resté constant à 60 %. Il y avait significativement moins de LAT décidées la 1re semaine d’hospitalisation en 2012 qu’en 2010 (respectivement 45 [47 %] contre 69 [62 %] ; p=0,027). Les modalités d’application des LAT sont similaires entre 2010 et 2012. Les soins de confort sont réalisés de façon similaire en 2010 et 2012. Une procédure d’aide aux limitations des thérapeutiques entraîne de nombreux bénéfices secondaires. Ces bénéfices ont persisté dans le temps. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Nécrose corticale rénale bilatérale et thrombose de la veine cave inférieure compliquant une hémorragie de la délivrance chez une primipare âgée de 16 ans / Pierre Deneau in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Nécrose corticale rénale bilatérale et thrombose de la veine cave inférieure compliquant une hémorragie de la délivrance chez une primipare âgée de 16 ans [revue] / Pierre Deneau, Auteur ; Vanessa Jean-Michel, Auteur ; Adel Ben Salah, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.92-94.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.92-94
Mots-clés : hémorragie du post-partum
insuffisance rénale aigüe
nécrose du cortex rénal
post-partum
thrombose veineuseRésumé : Une patiente primipare de 16 ans a accouché à 41 semaines d’aménorrhée. Le post-partum a été marqué par une atonie utérine suivie d’une hémorragie de la délivrance compliquée d’une coagulation intravasculaire disséminée et d’un HELLP syndrome, sans instabilité hémodynamique. Les mesures thérapeutiques mises en place comprenaient des produits sanguins labiles, du fibrinogène et de l’acide tranexamique. En quelques heures survient une insuffisance rénale aiguë anurique et un thrombus de la veine cave inférieure est mis en évidence. L’imagerie par résonance magnétique a montré une nécrose corticale rénale bilatérale. La survenue de ce nouveau cas de nécrose corticale rénale bilatérale consécutive à une hémorragie du post-partum soulève des interrogations sur le changement des pratiques obstétricales dans les pays développés et notamment sur les modalités d’utilisation de l’acide tranexamique. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.92-94
Titre : Nécrose corticale rénale bilatérale et thrombose de la veine cave inférieure compliquant une hémorragie de la délivrance chez une primipare âgée de 16 ans Type de document : revue Auteurs : Pierre Deneau, Auteur ; Vanessa Jean-Michel, Auteur ; Adel Ben Salah, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.92-94 Langues : Français Mots-clés : hémorragie du post-partum
insuffisance rénale aigüe
nécrose du cortex rénal
post-partum
thrombose veineuseRésumé : Une patiente primipare de 16 ans a accouché à 41 semaines d’aménorrhée. Le post-partum a été marqué par une atonie utérine suivie d’une hémorragie de la délivrance compliquée d’une coagulation intravasculaire disséminée et d’un HELLP syndrome, sans instabilité hémodynamique. Les mesures thérapeutiques mises en place comprenaient des produits sanguins labiles, du fibrinogène et de l’acide tranexamique. En quelques heures survient une insuffisance rénale aiguë anurique et un thrombus de la veine cave inférieure est mis en évidence. L’imagerie par résonance magnétique a montré une nécrose corticale rénale bilatérale. La survenue de ce nouveau cas de nécrose corticale rénale bilatérale consécutive à une hémorragie du post-partum soulève des interrogations sur le changement des pratiques obstétricales dans les pays développés et notamment sur les modalités d’utilisation de l’acide tranexamique. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Un monitorage recommandé n’est pas forcément anodin ; exemple de brûlures cutanées causées par des moniteurs de curarisation / Stéphanie Roullet in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Un monitorage recommandé n’est pas forcément anodin ; exemple de brûlures cutanées causées par des moniteurs de curarisation [revue] / Stéphanie Roullet, Auteur ; Cécile Ribas, Auteur ; Anne Quiévy-Macchioni, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.95-98.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.95-98
Mots-clés : brûlure
curarisation
monitorage[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.95-98
Titre : Un monitorage recommandé n’est pas forcément anodin ; exemple de brûlures cutanées causées par des moniteurs de curarisation Type de document : revue Auteurs : Stéphanie Roullet, Auteur ; Cécile Ribas, Auteur ; Anne Quiévy-Macchioni, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.95-98 Langues : Français Mots-clés : brûlure
curarisation
monitorageExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Déficit en butyrylcholinestérase : quelle démarche diagnostique, quelles conséquences pour le patient ? / Hervé Delacour in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Déficit en butyrylcholinestérase : quelle démarche diagnostique, quelles conséquences pour le patient ? [revue] / Hervé Delacour, Auteur ; Franck Ceppa, Auteur . - 2017 . - p.99-100.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.99-100
Mots-clés : butyrylcholine esterase
déficit
diagnostic[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.99-100
Titre : Déficit en butyrylcholinestérase : quelle démarche diagnostique, quelles conséquences pour le patient ? Type de document : revue Auteurs : Hervé Delacour, Auteur ; Franck Ceppa, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.99-100 Langues : Français Mots-clés : butyrylcholine esterase
déficit
diagnosticExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Un patient doit-il être récusé pour des raisons « légales » ? / Benoit Veber in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Un patient doit-il être récusé pour des raisons « légales » ? [revue] / Benoit Veber, Auteur . - 2017 . - p.104-107.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.104-107
Mots-clés : anesthésie
cas clinique
consultation
éthiqueRésumé : Cette vignette rapporte la situation d’un patient ASA 2, se présentant pour bénéficier d’une coloscopie programmée, sous anesthésie générale. Il a bu sa préparation colique mais n’a pas eu sa consultation d’anesthésie. Que faites-vous ce jour-là ? Après avoir présenté les enjeux, nous discuterons des différentes stratégies. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.104-107
Titre : Un patient doit-il être récusé pour des raisons « légales » ? Type de document : revue Auteurs : Benoit Veber, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.104-107 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
cas clinique
consultation
éthiqueRésumé : Cette vignette rapporte la situation d’un patient ASA 2, se présentant pour bénéficier d’une coloscopie programmée, sous anesthésie générale. Il a bu sa préparation colique mais n’a pas eu sa consultation d’anesthésie. Que faites-vous ce jour-là ? Après avoir présenté les enjeux, nous discuterons des différentes stratégies. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Prévention des erreurs médicamenteuses en anesthésie et en réanimation (texte court) / SFAR Société française d'anesthésie et de réanimation in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°1 (janvier 2017)
[article] Prévention des erreurs médicamenteuses en anesthésie et en réanimation (texte court) [revue] / SFAR Société française d'anesthésie et de réanimation, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur ; Alexandre Theissen, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.108-114.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.108-114
Mots-clés : anesthésie
erreur médicamenteuse
prévention
réanimation
recommandation[article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.108-114
Titre : Prévention des erreurs médicamenteuses en anesthésie et en réanimation (texte court) Type de document : revue Auteurs : SFAR Société française d'anesthésie et de réanimation, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur ; Alexandre Theissen, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.108-114 Langues : Français Mots-clés : anesthésie
erreur médicamenteuse
prévention
réanimation
recommandationExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030996 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
Exemplaires
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