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Sages-femmes . vol.16 n°2Mention de date : avril 2017Paru le : 01/04/2017 |
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Ajouter le résultat dans votre panierLe préservatif masculin comme moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles. Quels facteurs influencent son utilisation ? Enquête observationnelle multicentrique auprès de 303 étudiants messins de sexe masculin – de novembre à décembre 2015 / M. Potoczny in Sages-femmes, vol.16 n°2 (avril 2017)
[article] Le préservatif masculin comme moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles. Quels facteurs influencent son utilisation ? Enquête observationnelle multicentrique auprès de 303 étudiants messins de sexe masculin – de novembre à décembre 2015 [revue] / M. Potoczny, Auteur ; F. Truchetet, Auteur ; G. Gratier de Saint Louis, Auteur . - 2017 . - p.119-123.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.119-123
Mots-clés : étudiant
IST infection sexuellement transmissible
préservatif
prévention
sage femmeRésumé :
Introduction : Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont actuellement en recrudescence. En effet, le préservatif n’est pas systématiquement utilisé, en particulier dans la population étudiante. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à l’utilisation du préservatif masculin comme moyen de protection contre les IST, chez les étudiants de la ville de Metz de sexe masculin. Nous avons tenté de dégager des facteurs pouvant influencer cet usage.
Méthodes : Afin de répondre à ces objectifs, une enquête par questionnaire a été réalisée, entre le 2 novembre et le 18 décembre 2015, auprès de 303 étudiants.
Résultats : Nous avons constaté que son usage a varié en fonction des pratiques sexuelles : l’usage systématique du préservatif n’a concerné que 50 % des étudiants lors d’une pénétration anale, 40 % au cours d’une pénétration vaginale et 3 % durant une fellation.
Conclusion : Ainsi, des actions éducatives à destination des étudiants et désirées par ces derniers, pourraient être réalisées, afin de promouvoir l’usage du préservatif dans la lutte contre les IST. Les sages-femmes, professionnels formés en matière de suivi gynécologique de prévention, pourraient être intégrées à ces actions.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.119-123
Titre : Le préservatif masculin comme moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles. Quels facteurs influencent son utilisation ? Enquête observationnelle multicentrique auprès de 303 étudiants messins de sexe masculin – de novembre à décembre 2015 Type de document : revue Auteurs : M. Potoczny, Auteur ; F. Truchetet, Auteur ; G. Gratier de Saint Louis, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.119-123 Langues : Français Mots-clés : étudiant
IST infection sexuellement transmissible
préservatif
prévention
sage femmeRésumé :
Introduction : Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont actuellement en recrudescence. En effet, le préservatif n’est pas systématiquement utilisé, en particulier dans la population étudiante. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à l’utilisation du préservatif masculin comme moyen de protection contre les IST, chez les étudiants de la ville de Metz de sexe masculin. Nous avons tenté de dégager des facteurs pouvant influencer cet usage.
Méthodes : Afin de répondre à ces objectifs, une enquête par questionnaire a été réalisée, entre le 2 novembre et le 18 décembre 2015, auprès de 303 étudiants.
Résultats : Nous avons constaté que son usage a varié en fonction des pratiques sexuelles : l’usage systématique du préservatif n’a concerné que 50 % des étudiants lors d’une pénétration anale, 40 % au cours d’une pénétration vaginale et 3 % durant une fellation.
Conclusion : Ainsi, des actions éducatives à destination des étudiants et désirées par ces derniers, pourraient être réalisées, afin de promouvoir l’usage du préservatif dans la lutte contre les IST. Les sages-femmes, professionnels formés en matière de suivi gynécologique de prévention, pourraient être intégrées à ces actions.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030910 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Santé buccodentaire 2 : conseils pour le tout-petit / S. Jager in Sages-femmes, vol.16 n°2 (avril 2017)
[article] Santé buccodentaire 2 : conseils pour le tout-petit [revue] / S. Jager, Auteur ; D. Droz, Auteur . - 2017 . - p.124-129.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.124-129
Mots-clés : alimentation
carie
enfant
prévention
santé buccodentaireRésumé : La carie précoce du jeune enfant est une réalité clinique à laquelle nous sommes encore trop souvent confrontés. La première consultation au cabinet dentaire reste malheureusement trop fréquemment associée à une urgence douloureuse ou traumatique. Il nous apparaît donc primordial de travailler main dans la main avec les professionnels de la petite enfance qui côtoient les familles des tout-petits afin d’améliorer la situation et d’intégrer davantage de messages préventifs dès le plus jeune âge : « Les bonnes habitudes se prennent tôt ». Les périodes pré et postnatales sont particulièrement propices aux conseils pour le tout-petit. Les parents sont à l’écoute, avides de conseils pour favoriser le bien-être de leur enfant. L’objectif de cet article est de faire le point sur les notions essentielles à transmettre à tout parent afin de diminuer le risque carieux de son enfant. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.124-129
Titre : Santé buccodentaire 2 : conseils pour le tout-petit Type de document : revue Auteurs : S. Jager, Auteur ; D. Droz, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.124-129 Langues : Français Mots-clés : alimentation
carie
enfant
prévention
santé buccodentaireRésumé : La carie précoce du jeune enfant est une réalité clinique à laquelle nous sommes encore trop souvent confrontés. La première consultation au cabinet dentaire reste malheureusement trop fréquemment associée à une urgence douloureuse ou traumatique. Il nous apparaît donc primordial de travailler main dans la main avec les professionnels de la petite enfance qui côtoient les familles des tout-petits afin d’améliorer la situation et d’intégrer davantage de messages préventifs dès le plus jeune âge : « Les bonnes habitudes se prennent tôt ». Les périodes pré et postnatales sont particulièrement propices aux conseils pour le tout-petit. Les parents sont à l’écoute, avides de conseils pour favoriser le bien-être de leur enfant. L’objectif de cet article est de faire le point sur les notions essentielles à transmettre à tout parent afin de diminuer le risque carieux de son enfant. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030910 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Protection de la femme enceinte : pénibilité et risques, obligations de l’employeur / C. Dran in Sages-femmes, vol.16 n°2 (avril 2017)
[article] Protection de la femme enceinte : pénibilité et risques, obligations de l’employeur [revue] / C. Dran, Auteur . - 2017 . - p.130-132.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.130-132
Mots-clés : emploi
femme enceinte
législation
protection juridique[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.130-132
Titre : Protection de la femme enceinte : pénibilité et risques, obligations de l’employeur Type de document : revue Auteurs : C. Dran, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.130-132 Langues : Français Mots-clés : emploi
femme enceinte
législation
protection juridiqueExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030910 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Échographie : le nouveau rapport 2016 de la CNEOF. Recommandations sur le contenu de l’examen de dépistage / P. Viossat in Sages-femmes, vol.16 n°2 (avril 2017)
[article] Échographie : le nouveau rapport 2016 de la CNEOF. Recommandations sur le contenu de l’examen de dépistage [revue] / P. Viossat, Auteur . - 2017 . - p.137-144.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.137-144
Mots-clés : dépistage néonatal
échographie
RPC recommandation pour la pratique clinique[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.137-144
Titre : Échographie : le nouveau rapport 2016 de la CNEOF. Recommandations sur le contenu de l’examen de dépistage Type de document : revue Auteurs : P. Viossat, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.137-144 Langues : Français Mots-clés : dépistage néonatal
échographie
RPC recommandation pour la pratique cliniqueExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030910 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Mode de vie et règles hygiénodiététiques pour la prévention de la prématurité spontanée chez la femme enceinte asymptomatique / E. Maisonneuve in Sages-femmes, vol.16 n°2 (avril 2017)
[article] Mode de vie et règles hygiénodiététiques pour la prévention de la prématurité spontanée chez la femme enceinte asymptomatique [revue] / E. Maisonneuve, Auteur . - 2017 . - p.145-161.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.145-161
Mots-clés : activité physique
prématurité
prévention
règleRésumé :
Objectif : Établir des recommandations concernant les habitudes de vie des femmes enceintes et leur impact sur le risque d’accouchement prématuré.
Matériel et méthodes : Recherche bibliographique effectuée sur les bases de données Pubmed et Cochrane. Cette revue de la littérature ne concerne que les patientes asymptomatiques pour la grossesse en cours.
Résultats : Concernant l’activité professionnelle, il existe une légère augmentation du risque de prématurité seulement chez les patientes travaillant plus de 40heures par semaine ou ayant des conditions de travail physiquement éprouvantes selon un score évaluant la pénibilité au travail (NP2). Avec un temps de travail hebdomadaire de 35h, il n’est pas recommandé de proposer systématiquement un arrêt de travail afin de prévenir la prématurité (grade B). La pratique d’une activité sportive régulière pendant la grossesse n’augmente pas le risque d’accouchement avant 37 SA (NP2) et est recommandée chez les femmes présentant une grossesse normale (grade A). Les rapports sexuels pendant la grossesse n’augmentent pas le risque de prématurité (NP2), même chez les patientes avec un antécédent d’accouchement prématuré (NP3). L’alimentation riche en fruits, légumes et céréales complètes pourrait être associée à une réduction de la prématurité spontanée (NP3), alors que les supplémentations en vitamine D et oméga-3 n’ont pas d’effet sur le terme d’accouchement (NP1). Il est ainsi recommandé de conseiller un régime alimentaire riche en fruits, légumes et céréales complètes (grade C). La consommation tabagique est associée à une augmentation de la prématurité spontanée (NP2). Les interventions de sevrage tabagique aboutissent à un sevrage pendant la grossesse dans seulement 6 % des cas et sont associées à une diminution de la prématurité de 14 % (NP1), alors que les substituts nicotiniques seuls, tels que les patchs de nicotine, n’ont pas d’effet ni sur le sevrage tabagique ni sur la prématurité (NP1). Le sevrage tabagique est donc recommandé chez les patientes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse (grade A). Les troubles psychologiques tels que la dépression, l’anxiété et le stress maternel sont significativement associés à la prématurité globale (NP1). Chez les patientes asymptomatiques avec un col court, le repos au lit n’est pas associé à une diminution de la prématurité (NP3) et n’est donc pas systématiquement recommandé (grade C). Pour les grossesses multiples asymptomatiques, l’hospitalisation préventive avec repos au lit n’est pas recommandée (grade A), d’autant plus que le repos au lit pendant la grossesse est associé à un risque accru de complications thrombo-emboliques (NP3).
Conclusion : Parmi les facteurs de risque modifiables de prématurité spontanée, le sevrage tabagique a fait la preuve de son efficacité sur la diminution de la prématurité. Le régime riche en fruits, légumes et fibres pourrait également être associé à une diminution de la prématurité spontanée.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.145-161
Titre : Mode de vie et règles hygiénodiététiques pour la prévention de la prématurité spontanée chez la femme enceinte asymptomatique Type de document : revue Auteurs : E. Maisonneuve, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.145-161 Langues : Français Mots-clés : activité physique
prématurité
prévention
règleRésumé :
Objectif : Établir des recommandations concernant les habitudes de vie des femmes enceintes et leur impact sur le risque d’accouchement prématuré.
Matériel et méthodes : Recherche bibliographique effectuée sur les bases de données Pubmed et Cochrane. Cette revue de la littérature ne concerne que les patientes asymptomatiques pour la grossesse en cours.
Résultats : Concernant l’activité professionnelle, il existe une légère augmentation du risque de prématurité seulement chez les patientes travaillant plus de 40heures par semaine ou ayant des conditions de travail physiquement éprouvantes selon un score évaluant la pénibilité au travail (NP2). Avec un temps de travail hebdomadaire de 35h, il n’est pas recommandé de proposer systématiquement un arrêt de travail afin de prévenir la prématurité (grade B). La pratique d’une activité sportive régulière pendant la grossesse n’augmente pas le risque d’accouchement avant 37 SA (NP2) et est recommandée chez les femmes présentant une grossesse normale (grade A). Les rapports sexuels pendant la grossesse n’augmentent pas le risque de prématurité (NP2), même chez les patientes avec un antécédent d’accouchement prématuré (NP3). L’alimentation riche en fruits, légumes et céréales complètes pourrait être associée à une réduction de la prématurité spontanée (NP3), alors que les supplémentations en vitamine D et oméga-3 n’ont pas d’effet sur le terme d’accouchement (NP1). Il est ainsi recommandé de conseiller un régime alimentaire riche en fruits, légumes et céréales complètes (grade C). La consommation tabagique est associée à une augmentation de la prématurité spontanée (NP2). Les interventions de sevrage tabagique aboutissent à un sevrage pendant la grossesse dans seulement 6 % des cas et sont associées à une diminution de la prématurité de 14 % (NP1), alors que les substituts nicotiniques seuls, tels que les patchs de nicotine, n’ont pas d’effet ni sur le sevrage tabagique ni sur la prématurité (NP1). Le sevrage tabagique est donc recommandé chez les patientes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse (grade A). Les troubles psychologiques tels que la dépression, l’anxiété et le stress maternel sont significativement associés à la prématurité globale (NP1). Chez les patientes asymptomatiques avec un col court, le repos au lit n’est pas associé à une diminution de la prématurité (NP3) et n’est donc pas systématiquement recommandé (grade C). Pour les grossesses multiples asymptomatiques, l’hospitalisation préventive avec repos au lit n’est pas recommandée (grade A), d’autant plus que le repos au lit pendant la grossesse est associé à un risque accru de complications thrombo-emboliques (NP3).
Conclusion : Parmi les facteurs de risque modifiables de prématurité spontanée, le sevrage tabagique a fait la preuve de son efficacité sur la diminution de la prématurité. Le régime riche en fruits, légumes et fibres pourrait également être associé à une diminution de la prématurité spontanée.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030910 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour la pratique clinique : prévention de la prématurité spontanée et de ses conséquences (hors rupture des membranes) — Texte des recommandations (texte court) / Loïc Sentilhes in Sages-femmes, vol.16 n°2 (avril 2017)
[article] Recommandations pour la pratique clinique : prévention de la prématurité spontanée et de ses conséquences (hors rupture des membranes) — Texte des recommandations (texte court) [revue] / Loïc Sentilhes, Auteur ; M.-V. Sénat, Auteur ; P.-Y. Ancel, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.162-172.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.162-172
Mots-clés : cerclage
corticoïde
fibronectine
pessaire
prématurité
progestérone
RPC recommandation pour la pratique clinique
tocolyseRésumé :
Objectif : Déterminer les mesures permettant de prévenir la prématurité spontanée et ses conséquences (hors rupture des membranes).
Matériel et méthodes : Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats : En France, 60 000 enfants (7,4 %) par an naissent avant 37 SA, dont la moitié survient après un travail spontané. Parmi les facteurs de risque modifiables de prématurité spontanée, seul le sevrage tabagique est associé à une diminution de la prématurité (NP1). Ce sevrage est recommandé (grade A). Le dépistage systématique et le traitement de la vaginose bactérienne en population générale n’est pas recommandé (grade A). Le traitement par progestatif est recommandé uniquement pour les grossesses monofœtales asymptomatiques et sans antécédent d’accouchement prématuré présentant un col mesuré à moins de 20mm entre 16 et 24 SA (grade B). Un cerclage sur antécédent n’est pas recommandé du fait du seul antécédent de conisation (grade C), de malformation utérine (accord professionnel), d’antécédent isolé d’accouchement prématuré (grade B). Le cerclage n’est pas non plus recommandé pour les grossesses gémellaires, en prévention primaire (grade B) ou secondaire (grade C). Il est recommandé pour les femmes présentant une grossesse unique avec un antécédent d’au moins 3 FCT ou d’accouchement prématuré (grade A). En cas d’antécédent de FCT ou d’accouchement prématuré spontané avant 34 SA d’une grossesse monofœtale, il est recommandé de réaliser une surveillance échographique de la longueur cervicale entre 16 et 22 SA afin de proposer un cerclage en cas de col inférieur à 25mm avant 24 SA (grade C). Il n’est pas recommandé d’utiliser un pessaire pour la prévention de l’accouchement prématuré dans une population générale asymptomatique de grossesse gémellaire (grade A) et dans les populations asymptomatiques à col court (accord professionnel). Bien que la mise en œuvre d’un dépistage échographique universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré entre 18 et 24 SA puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être recommandé universellement (accord professionnel). En cas de menace d’accouchement prématuré, (i) il n’est pas recommandé d’utiliser un outil plus qu’un autre (échographie du col, toucher vaginal ou fibronectine fœtale) pour prédire l’accouchement prématuré (grade B) ; (ii) il est recommandé de ne pas administrer systématiquement d’antibiotiques (grade A) ; (iii) l’hospitalisation prolongée (grade B) et le repos au lit strict (grade C) ne sont pas recommandés. Aucun tocolytique n’est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatale par rapport au placebo (NP2) et tous les tocolytiques peuvent engendrer des effets indésirables graves (NP4). L’atosiban et la nifédipine (grade B) peuvent être utilisés à visée tocolytique mais plus les bêtamimétiques (grade C). Il est recommandé de ne pas prescrire un traitement d’entretien à l’issue des 48heures de la tocolyse initiale (grade A). L’administration anténatale d’une cure de corticoïdes est recommandée à toutes les patientes à risque d’accouchement prématuré avant 34 SA (grade A). Après 34 SA, il n’existe pas d’arguments suffisants pour recommander l’administration systématique de corticoïdes anténatals (grade B), mais une cure pourra toutefois être discutée dans les situations à haut risque de détresse respiratoire sévère, en particulier en cas de césarienne programmée (grade C). La stratégie de répétition des cures de corticoïdes n’est pas recommandée (grade A). La cure de sauvetage ne peut pas être recommandée (accord professionnel). L’administration anténatale de sulfate de magnésium intraveineux est recommandée en cas d’accouchement imminent avant 32 SA (grade A). La césarienne systématique n’est pas recommandée en cas de présentation céphalique (accord professionnel). Il n’est pas recommandé une voie d’accouchement plutôt qu’une autre en cas de présentation du siège (accord professionnel). Si l’état néonatal ou maternel le permet, un clampage du cordon retardé peut être envisagé (accord professionnel).
Conclusion : En dehors de l’administration anténatale des corticoïdes et du sulfate de magnésium, les outils diagnostiques ou traitements prénatals mis en œuvre depuis 30 ans afin de prévenir la prématurité et ses conséquences n’ont pas été à la hauteur des attentes des professionnels et des familles.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°2 (avril 2017) . - p.162-172
Titre : Recommandations pour la pratique clinique : prévention de la prématurité spontanée et de ses conséquences (hors rupture des membranes) — Texte des recommandations (texte court) Type de document : revue Auteurs : Loïc Sentilhes, Auteur ; M.-V. Sénat, Auteur ; P.-Y. Ancel, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.162-172 Langues : Français Mots-clés : cerclage
corticoïde
fibronectine
pessaire
prématurité
progestérone
RPC recommandation pour la pratique clinique
tocolyseRésumé :
Objectif : Déterminer les mesures permettant de prévenir la prématurité spontanée et ses conséquences (hors rupture des membranes).
Matériel et méthodes : Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats : En France, 60 000 enfants (7,4 %) par an naissent avant 37 SA, dont la moitié survient après un travail spontané. Parmi les facteurs de risque modifiables de prématurité spontanée, seul le sevrage tabagique est associé à une diminution de la prématurité (NP1). Ce sevrage est recommandé (grade A). Le dépistage systématique et le traitement de la vaginose bactérienne en population générale n’est pas recommandé (grade A). Le traitement par progestatif est recommandé uniquement pour les grossesses monofœtales asymptomatiques et sans antécédent d’accouchement prématuré présentant un col mesuré à moins de 20mm entre 16 et 24 SA (grade B). Un cerclage sur antécédent n’est pas recommandé du fait du seul antécédent de conisation (grade C), de malformation utérine (accord professionnel), d’antécédent isolé d’accouchement prématuré (grade B). Le cerclage n’est pas non plus recommandé pour les grossesses gémellaires, en prévention primaire (grade B) ou secondaire (grade C). Il est recommandé pour les femmes présentant une grossesse unique avec un antécédent d’au moins 3 FCT ou d’accouchement prématuré (grade A). En cas d’antécédent de FCT ou d’accouchement prématuré spontané avant 34 SA d’une grossesse monofœtale, il est recommandé de réaliser une surveillance échographique de la longueur cervicale entre 16 et 22 SA afin de proposer un cerclage en cas de col inférieur à 25mm avant 24 SA (grade C). Il n’est pas recommandé d’utiliser un pessaire pour la prévention de l’accouchement prématuré dans une population générale asymptomatique de grossesse gémellaire (grade A) et dans les populations asymptomatiques à col court (accord professionnel). Bien que la mise en œuvre d’un dépistage échographique universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré entre 18 et 24 SA puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être recommandé universellement (accord professionnel). En cas de menace d’accouchement prématuré, (i) il n’est pas recommandé d’utiliser un outil plus qu’un autre (échographie du col, toucher vaginal ou fibronectine fœtale) pour prédire l’accouchement prématuré (grade B) ; (ii) il est recommandé de ne pas administrer systématiquement d’antibiotiques (grade A) ; (iii) l’hospitalisation prolongée (grade B) et le repos au lit strict (grade C) ne sont pas recommandés. Aucun tocolytique n’est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatale par rapport au placebo (NP2) et tous les tocolytiques peuvent engendrer des effets indésirables graves (NP4). L’atosiban et la nifédipine (grade B) peuvent être utilisés à visée tocolytique mais plus les bêtamimétiques (grade C). Il est recommandé de ne pas prescrire un traitement d’entretien à l’issue des 48heures de la tocolyse initiale (grade A). L’administration anténatale d’une cure de corticoïdes est recommandée à toutes les patientes à risque d’accouchement prématuré avant 34 SA (grade A). Après 34 SA, il n’existe pas d’arguments suffisants pour recommander l’administration systématique de corticoïdes anténatals (grade B), mais une cure pourra toutefois être discutée dans les situations à haut risque de détresse respiratoire sévère, en particulier en cas de césarienne programmée (grade C). La stratégie de répétition des cures de corticoïdes n’est pas recommandée (grade A). La cure de sauvetage ne peut pas être recommandée (accord professionnel). L’administration anténatale de sulfate de magnésium intraveineux est recommandée en cas d’accouchement imminent avant 32 SA (grade A). La césarienne systématique n’est pas recommandée en cas de présentation céphalique (accord professionnel). Il n’est pas recommandé une voie d’accouchement plutôt qu’une autre en cas de présentation du siège (accord professionnel). Si l’état néonatal ou maternel le permet, un clampage du cordon retardé peut être envisagé (accord professionnel).
Conclusion : En dehors de l’administration anténatale des corticoïdes et du sulfate de magnésium, les outils diagnostiques ou traitements prénatals mis en œuvre depuis 30 ans afin de prévenir la prématurité et ses conséquences n’ont pas été à la hauteur des attentes des professionnels et des familles.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030910 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
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