[article] De la douleur aiguë à la douleur chronique après chirurgie : encore beaucoup à apprendre [revue] / Patricia Lavand'homme, Auteur . - 2020 . - p.131-135. Langues : Français in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.21 n°4 (septembre 2020) . - p.131-135 Résumé : | Depuis la mise en évidence des douleurs chroniques post-chirurgie (DCPC), les études cliniques rétrospectives et prospectives n’ont pas cessé de questionner la valeur prédictive de la douleur postopératoire (DPO) aiguë. Il semble cependant que le lien DPO-DCPC soit loin d’être évident et probablement ne soit pas un lien de causalité. Bien que l’intensité et la durée de la DPO soient des facteurs de risque reconnus, de nombreux patients endurent encore actuellement une DPO sévère mais ne vont pas développer pour autant de DCPC. Ces observations soulignent les limites actuelles de l’évaluation et de la compréhension de la DPO aiguë. Parmi l’évolution et les progrès dans ce domaine, l’utilisation des trajectoires de douleur, qui mettent en évidence le caractère dynamique de la DPO, a permis une meilleure approche de sa résolution. De plus, l’observation du fait que le lien entre DPO-DCPC ne soit pas nécessairement un continuum a souligné l’importance et la valeur prédictive de la douleur dite « sub-aiguë ou douleur transitionnelle » dans le développement des DCPC. En résumé, une approche différente de la douleur aiguë (c.-à.-d, au-delà des scores d’intensité) qui prend en considération le patient dans sa globalité et dans son devenir (douleur sub-aiguë) est peut-être la clé d’une meilleure prédiction et donc d’une prévention plus efficace des douleurs chroniques post-chirurgie. |
[article] in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.21 n°4 (septembre 2020) . - p.131-135 Titre : | De la douleur aiguë à la douleur chronique après chirurgie : encore beaucoup à apprendre | Type de document : | revue | Auteurs : | Patricia Lavand'homme, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p.131-135 | Langues : | Français | Résumé : | Depuis la mise en évidence des douleurs chroniques post-chirurgie (DCPC), les études cliniques rétrospectives et prospectives n’ont pas cessé de questionner la valeur prédictive de la douleur postopératoire (DPO) aiguë. Il semble cependant que le lien DPO-DCPC soit loin d’être évident et probablement ne soit pas un lien de causalité. Bien que l’intensité et la durée de la DPO soient des facteurs de risque reconnus, de nombreux patients endurent encore actuellement une DPO sévère mais ne vont pas développer pour autant de DCPC. Ces observations soulignent les limites actuelles de l’évaluation et de la compréhension de la DPO aiguë. Parmi l’évolution et les progrès dans ce domaine, l’utilisation des trajectoires de douleur, qui mettent en évidence le caractère dynamique de la DPO, a permis une meilleure approche de sa résolution. De plus, l’observation du fait que le lien entre DPO-DCPC ne soit pas nécessairement un continuum a souligné l’importance et la valeur prédictive de la douleur dite « sub-aiguë ou douleur transitionnelle » dans le développement des DCPC. En résumé, une approche différente de la douleur aiguë (c.-à.-d, au-delà des scores d’intensité) qui prend en considération le patient dans sa globalité et dans son devenir (douleur sub-aiguë) est peut-être la clé d’une meilleure prédiction et donc d’une prévention plus efficace des douleurs chroniques post-chirurgie. |
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