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Sexologies . vol.26 n°1Mention de date : janvier mars 2017Paru le : 01/01/2017 |
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Ajouter le résultat dans votre panierPhylogenèse de la sexualité des mammifères. Analyse de l’évolution des facteurs proximaux / Serge Wunsch in Sexologies, vol.26 n°1 (janvier mars 2017)
[article] Phylogenèse de la sexualité des mammifères. Analyse de l’évolution des facteurs proximaux [revue] / Serge Wunsch, Auteur . - 2017 . - p.3-13.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.3-13
Mots-clés : comportement
copulation
hormone
humain
phéromone
phylogénèseRésumé : L’objectif de cet article est d’identifier précisément les facteurs à l’origine de l’évolution de la sexualité humaine. Les analyses présentées concernent principalement l’évolution des facteurs, proximaux, qui contrôlent la copulation hétérosexuelle prototypique des mammifères. Les données ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature qui concerne l’évolution des facteurs neurobiologiques du comportement sexuel mammalien. Plusieurs études, en biologie, en génétique et en neurosciences, ont mis en évidence que certains de ces facteurs sont modifiés ou altérés au cours de l’évolution. Chez les primates, les circuits olfactifs sont altérés, les activités sexuelles se dissocient des cycles hormonaux (la reproduction et le comportement sexuel deviennent indépendants), le réflexe copulatoire de la lordose n’est plus fonctionnel, et le développement du cortex est majeur chez l’être humain. Pour ces raisons, l’analyse des données disponibles suggère que : (1) la dynamique du comportement sexuel a significativement évolué à partir des primates anthropoïdes ; (2) la dynamique fonctionnelle de la copulation hétérosexuelle est très probablement désorganisée ; (3) la dynamique comportementale qui émerge chez les hominidés – à partir des facteurs encore existants de la copulation hétérosexuelle – correspond vraisemblablement à une dynamique de recherche des récompenses érotiques, au moyen de la stimulation des zones érogènes ; et (4) chez l’être humain, en raison du développement majeur de la cognition, la sexualité est structurée par les représentations culturelles. [article]
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.3-13
Titre : Phylogenèse de la sexualité des mammifères. Analyse de l’évolution des facteurs proximaux Type de document : revue Auteurs : Serge Wunsch, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.3-13 Langues : Français Mots-clés : comportement
copulation
hormone
humain
phéromone
phylogénèseRésumé : L’objectif de cet article est d’identifier précisément les facteurs à l’origine de l’évolution de la sexualité humaine. Les analyses présentées concernent principalement l’évolution des facteurs, proximaux, qui contrôlent la copulation hétérosexuelle prototypique des mammifères. Les données ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature qui concerne l’évolution des facteurs neurobiologiques du comportement sexuel mammalien. Plusieurs études, en biologie, en génétique et en neurosciences, ont mis en évidence que certains de ces facteurs sont modifiés ou altérés au cours de l’évolution. Chez les primates, les circuits olfactifs sont altérés, les activités sexuelles se dissocient des cycles hormonaux (la reproduction et le comportement sexuel deviennent indépendants), le réflexe copulatoire de la lordose n’est plus fonctionnel, et le développement du cortex est majeur chez l’être humain. Pour ces raisons, l’analyse des données disponibles suggère que : (1) la dynamique du comportement sexuel a significativement évolué à partir des primates anthropoïdes ; (2) la dynamique fonctionnelle de la copulation hétérosexuelle est très probablement désorganisée ; (3) la dynamique comportementale qui émerge chez les hominidés – à partir des facteurs encore existants de la copulation hétérosexuelle – correspond vraisemblablement à une dynamique de recherche des récompenses érotiques, au moyen de la stimulation des zones érogènes ; et (4) chez l’être humain, en raison du développement majeur de la cognition, la sexualité est structurée par les représentations culturelles. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030294 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Orientation sexuelle ou préférences sexuelles ? / Serge Wunsch in Sexologies, vol.26 n°1 (janvier mars 2017)
[article] Orientation sexuelle ou préférences sexuelles ? [revue] / Serge Wunsch, Auteur . - 2017 . - p.14-23.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.14-23
Mots-clés : bisexualité
hétérosexualité
homosexualité
humain
orientation sexuelle
préférenceRésumé : L’objectif de cet article est d’identifier, chez les mammifères et l’être humain, les processus neurobiologiques de l’orientation sexuelle et de la formation des préférences sexuelles, puis d’évaluer leur importance respective. Les données ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature qui concerne la neurobiologie de l’orientation et des préférences sexuelles. Chez les mammifères non primates (rongeurs, canidés, félidés, bovidés, équidés…), il existe différents types de processus et de situations à l’origine de la formation de préférences pour certains partenaires. Il existe également des processus neurobiologiques qui sont spécifiquement organisés pour l’orientation hétérosexuelle, et qui seraient, principalement, les circuits olfactifs qui détectent et traitent les phéromones sexuelles. Mais chez les hominidés (orangs-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos, humains), les gènes des récepteurs aux phéromones sont altérés, diminuant ainsi l’importance fonctionnelle de ces processus de l’orientation sexuelle. Par contre, les processus à l’origine des préférences sexuelles deviennent plus importants. Pour ces raisons, chez l’être humain, les processus olfactifs altérés et les phéromones sexuelles n’auraient plus qu’une influence secondaire, et seraient combinés avec plusieurs autres facteurs (gènes, hormones, conditionnements, préférences sexuelles, émotions, processus cognitifs, contexte culturel). L’importance relative de chacun de ces facteurs dépendrait à la fois de caractéristiques physiologiques individuelles, du vécu singulier et des caractéristiques du contexte socioculturel. Cette combinaison complexe de plusieurs facteurs en interactions (incluant l’activité résiduelle des processus olfactifs de l’orientation sexuelle) serait à l’origine du développement de préférences sexuelles, propres à chaque personne. [article]
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.14-23
Titre : Orientation sexuelle ou préférences sexuelles ? Type de document : revue Auteurs : Serge Wunsch, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.14-23 Langues : Français Mots-clés : bisexualité
hétérosexualité
homosexualité
humain
orientation sexuelle
préférenceRésumé : L’objectif de cet article est d’identifier, chez les mammifères et l’être humain, les processus neurobiologiques de l’orientation sexuelle et de la formation des préférences sexuelles, puis d’évaluer leur importance respective. Les données ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature qui concerne la neurobiologie de l’orientation et des préférences sexuelles. Chez les mammifères non primates (rongeurs, canidés, félidés, bovidés, équidés…), il existe différents types de processus et de situations à l’origine de la formation de préférences pour certains partenaires. Il existe également des processus neurobiologiques qui sont spécifiquement organisés pour l’orientation hétérosexuelle, et qui seraient, principalement, les circuits olfactifs qui détectent et traitent les phéromones sexuelles. Mais chez les hominidés (orangs-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos, humains), les gènes des récepteurs aux phéromones sont altérés, diminuant ainsi l’importance fonctionnelle de ces processus de l’orientation sexuelle. Par contre, les processus à l’origine des préférences sexuelles deviennent plus importants. Pour ces raisons, chez l’être humain, les processus olfactifs altérés et les phéromones sexuelles n’auraient plus qu’une influence secondaire, et seraient combinés avec plusieurs autres facteurs (gènes, hormones, conditionnements, préférences sexuelles, émotions, processus cognitifs, contexte culturel). L’importance relative de chacun de ces facteurs dépendrait à la fois de caractéristiques physiologiques individuelles, du vécu singulier et des caractéristiques du contexte socioculturel. Cette combinaison complexe de plusieurs facteurs en interactions (incluant l’activité résiduelle des processus olfactifs de l’orientation sexuelle) serait à l’origine du développement de préférences sexuelles, propres à chaque personne. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030294 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle / Serge Wunsch in Sexologies, vol.26 n°1 (janvier mars 2017)
[article] Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle [revue] / Serge Wunsch, Auteur . - 2017 . - p.24-35.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.24-35
Mots-clés : autoérotisme
jeu
masturbation
orgasme
sexualitéRésumé : L’objectif de cet article est de préciser les facteurs et les caractéristiques du développement des activités autoérotiques, quel que soit le contexte culturel. Pour réaliser cette modélisation, les données neurobiologiques, ethologiques, ethnologiques et cliniques disponibles ont été comparées et synthétisées. On observe qu’apparemment le développement autoérotique dépend principalement des apprentissages provoqués par les stimulations des zones érogènes primaires. Mais ce développement est fortement influencé par les normes culturelles, qui peuvent être éducatives, permissives, restrictives ou répressives. En fonction du contexte culturel, le développement autoérotique peut débuter dès la première année après la naissance, ou être retardé, voire supprimé. En l’absence d’études détaillées tant en neurobiologie du développement que sur des échantillons représentatifs des différents contextes culturels, il est difficile de décrire précisément les phases et les époques du développement de l’autoérotisme. En simplifiant, le développement autoérotique le plus spontané correspondrait à celui décrit dans les contextes permissifs. On observe dans ces contextes que la plupart des garçons commencent à jouer avec leurs organes génitaux vers 6 ou 7 mois, les filles commencent à 10 ou 11 mois. En général, la masturbation – c’est-à-dire une activité intentionnelle et technique (en particulier des mouvements rythmiques…) de recherche du plaisir sexuel – n’est pas observée avant la deuxième ou la troisième année après la naissance. Le plus souvent elle commence à se développer entre le 15e et le 19e mois. Durant la masturbation, les signes de l’excitation incluent des poussées rythmiques du bassin, des sons, des rougeurs au visage et une respiration rapide. Les études déclaratives suggèrent l’existence de sensations érotiques et de type orgastique dès les premières années de la vie. Les activités autoérotiques coexistent avec les activités sexuelles avec des partenaires, mais ces dernières sont généralement préférées. Au fur et à mesure du développement et de l’accumulation des expériences autoérotiques et sexuelles, les activités autoérotiques deviennent plus cognitives et dépendent davantage de l’imagerie érotique. Elles peuvent également être associées à des émotions positives ou aversives, comme la culpabilité, ce qui peut induire des troubles. Fait notable en Occident, en raison des restrictions culturelles à la sexualité entre enfants, les activités autoérotiques apparaissent comme le principal moyen initial du développement sexuel.
Mots clés : , Masturbation, Jeu génital, Orgasme, Sexualité infantile[article]
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.24-35
Titre : Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle Type de document : revue Auteurs : Serge Wunsch, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.24-35 Langues : Français Mots-clés : autoérotisme
jeu
masturbation
orgasme
sexualitéRésumé : L’objectif de cet article est de préciser les facteurs et les caractéristiques du développement des activités autoérotiques, quel que soit le contexte culturel. Pour réaliser cette modélisation, les données neurobiologiques, ethologiques, ethnologiques et cliniques disponibles ont été comparées et synthétisées. On observe qu’apparemment le développement autoérotique dépend principalement des apprentissages provoqués par les stimulations des zones érogènes primaires. Mais ce développement est fortement influencé par les normes culturelles, qui peuvent être éducatives, permissives, restrictives ou répressives. En fonction du contexte culturel, le développement autoérotique peut débuter dès la première année après la naissance, ou être retardé, voire supprimé. En l’absence d’études détaillées tant en neurobiologie du développement que sur des échantillons représentatifs des différents contextes culturels, il est difficile de décrire précisément les phases et les époques du développement de l’autoérotisme. En simplifiant, le développement autoérotique le plus spontané correspondrait à celui décrit dans les contextes permissifs. On observe dans ces contextes que la plupart des garçons commencent à jouer avec leurs organes génitaux vers 6 ou 7 mois, les filles commencent à 10 ou 11 mois. En général, la masturbation – c’est-à-dire une activité intentionnelle et technique (en particulier des mouvements rythmiques…) de recherche du plaisir sexuel – n’est pas observée avant la deuxième ou la troisième année après la naissance. Le plus souvent elle commence à se développer entre le 15e et le 19e mois. Durant la masturbation, les signes de l’excitation incluent des poussées rythmiques du bassin, des sons, des rougeurs au visage et une respiration rapide. Les études déclaratives suggèrent l’existence de sensations érotiques et de type orgastique dès les premières années de la vie. Les activités autoérotiques coexistent avec les activités sexuelles avec des partenaires, mais ces dernières sont généralement préférées. Au fur et à mesure du développement et de l’accumulation des expériences autoérotiques et sexuelles, les activités autoérotiques deviennent plus cognitives et dépendent davantage de l’imagerie érotique. Elles peuvent également être associées à des émotions positives ou aversives, comme la culpabilité, ce qui peut induire des troubles. Fait notable en Occident, en raison des restrictions culturelles à la sexualité entre enfants, les activités autoérotiques apparaissent comme le principal moyen initial du développement sexuel.
Mots clés : , Masturbation, Jeu génital, Orgasme, Sexualité infantileExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030294 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible L’influence de la cognition sur la sexualité / Serge Wunsch in Sexologies, vol.26 n°1 (janvier mars 2017)
[article] L’influence de la cognition sur la sexualité [revue] / Serge Wunsch, Auteur . - 2017 . - p.36-43.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.36-43
Mots-clés : apprentissage
cognition
neurosciences
sexualitéRésumé : Les recherches en neurosciences, dans le domaine de la sexualité (au sens large), étudient principalement des thèmes cliniques ou les processus neurobiologiques de la reproduction. Même en neurosciences cognitives, le rôle et l’importance de la cognition sur la sexualité est un thème généralement peu étudié. L’objectif de cet article est d’évaluer l’influence des processus cognitifs sur la sexualité, et en particulier sur l’activité des circuits cérébraux du comportement sexuel. Les données ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature concernant les effets des processus cognitifs sur les structures neurobiologiques qui contrôlent le comportement sexuel. On observe que les processus cognitifs influencent la sexualité, de manière directe et indirecte, à deux niveaux distincts : cérébral et culturel. D’une part, les processus cognitifs participent à la création de techniques et à l’élaboration de symboles, de normes et de valeurs, qui sont à l’origine d’organisations sociales et culturelles particulières ; puis ces contextes socioculturels peuvent ensuite rétroagir sur les représentations cognitives, mais surtout influencer et structurer la sexualité (conceptualisation de 2 ou 3, voire 5 genres ; absence ou existence du baiser ; création de contraception et de procréation artificielle, qui dissocient reproduction et comportements hédoniques…). D’autre part, les représentations cognitives peuvent directement modifier l’activité des circuits sexuels : perceptions sensorielles, excitation sexuelle, système de récompense… ce qui influence les apprentissages et les comportements sexuels. En conclusion, les effets–indirects (via la culture) et directs – de la cognition sur la sexualité humaine apparaissent comme majeurs et structurants. Pour cette raison, il serait souhaitable de développer ce thème de recherche, afin de mieux évaluer et comprendre tant le rôle que l’importance des différents processus cognitifs sur les apprentissages sexuels et la sexualité. [article]
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.36-43
Titre : L’influence de la cognition sur la sexualité Type de document : revue Auteurs : Serge Wunsch, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.36-43 Langues : Français Mots-clés : apprentissage
cognition
neurosciences
sexualitéRésumé : Les recherches en neurosciences, dans le domaine de la sexualité (au sens large), étudient principalement des thèmes cliniques ou les processus neurobiologiques de la reproduction. Même en neurosciences cognitives, le rôle et l’importance de la cognition sur la sexualité est un thème généralement peu étudié. L’objectif de cet article est d’évaluer l’influence des processus cognitifs sur la sexualité, et en particulier sur l’activité des circuits cérébraux du comportement sexuel. Les données ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature concernant les effets des processus cognitifs sur les structures neurobiologiques qui contrôlent le comportement sexuel. On observe que les processus cognitifs influencent la sexualité, de manière directe et indirecte, à deux niveaux distincts : cérébral et culturel. D’une part, les processus cognitifs participent à la création de techniques et à l’élaboration de symboles, de normes et de valeurs, qui sont à l’origine d’organisations sociales et culturelles particulières ; puis ces contextes socioculturels peuvent ensuite rétroagir sur les représentations cognitives, mais surtout influencer et structurer la sexualité (conceptualisation de 2 ou 3, voire 5 genres ; absence ou existence du baiser ; création de contraception et de procréation artificielle, qui dissocient reproduction et comportements hédoniques…). D’autre part, les représentations cognitives peuvent directement modifier l’activité des circuits sexuels : perceptions sensorielles, excitation sexuelle, système de récompense… ce qui influence les apprentissages et les comportements sexuels. En conclusion, les effets–indirects (via la culture) et directs – de la cognition sur la sexualité humaine apparaissent comme majeurs et structurants. Pour cette raison, il serait souhaitable de développer ce thème de recherche, afin de mieux évaluer et comprendre tant le rôle que l’importance des différents processus cognitifs sur les apprentissages sexuels et la sexualité. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030294 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Étiologie des troubles sexuels. Perspectives cliniques des données neuroscientifiques / Serge Wunsch in Sexologies, vol.26 n°1 (janvier mars 2017)
[article] Étiologie des troubles sexuels. Perspectives cliniques des données neuroscientifiques [revue] / Serge Wunsch, Auteur . - 2017 . - p.44-53.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.44-53
Mots-clés : étiologie
neurosciences
psychologie
santé sexuelle
trouble sexuelRésumé : Il existe actuellement plusieurs centaines de théories expliquant le fonctionnement psychique, normal ou pathologique. Quelles sont leurs fondements, leur validité et leur efficacité ? Des exemples historiques montrent l’importance d’élaborer des théories scientifiques, qui sont transdisciplinaires et transculturelles, pour éviter des pratiques tant sociales que médicales dysfonctionnelles ou ethnocentrées. Par exemple, au XIXe siècle, la théorie de l’instinct sexuel humain a induit la croyance que toute activité sexuelle qui ne permettait pas la reproduction était une pathologie, entraînant entre autres la répression de l’homosexualité et de la masturbation. L’objectif de cet article est de décrire les grandes lignes d’un modèle de référence global, fondé sur les neurosciences et la psychologie biologique (psychobiologie). L’objectif est de décrire les causes et les dynamiques des troubles de la sexualité à partir des interactions entre les facteurs biologiques et culturels. Ce modèle est élaboré à partir des connaissances structurelles et fonctionnelles des circuits neurobiologiques et des facteurs physiologiques de la reproduction, ainsi que des différents circuits et facteurs qui agissent sur ces circuits sexuels. L’influence des évènements internes, externes ou des facteurs culturels est analysée en fonction de leurs effets, tant normaux que pathologiques, sur ces différents circuits et facteurs de la reproduction. La modélisation proposée permettrait de préciser des grands types de causes aux troubles de la sexualité, en fonction de facteurs clés : les structures biologiques de la reproduction, le développement de ces structures, les activités sexuelles, l’activité des structures cérébrales non sexuelles et l’influence socioculturelle. Ce modèle, encore au stade expérimental, peut être utilisé pour évaluer les situations cliniques et concevoir des actions thérapeutiques ou rééducatives. Cette méthode psychobiologique serait particulièrement heuristique pour comprendre la dynamique des troubles complexes, dont l’origine provient d’interactions entre des facteurs individuels, sociaux et culturels. En conclusion, les connaissances neuroscientifiques permettraient actuellement de proposer un modèle psychobiologique de l’étiologie et de la dynamique des troubles de la sexualité. Ce modèle pourrait être développé pour être testé en situations cliniques, afin d’évaluer sa pertinence. [article]
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.44-53
Titre : Étiologie des troubles sexuels. Perspectives cliniques des données neuroscientifiques Type de document : revue Auteurs : Serge Wunsch, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.44-53 Langues : Français Mots-clés : étiologie
neurosciences
psychologie
santé sexuelle
trouble sexuelRésumé : Il existe actuellement plusieurs centaines de théories expliquant le fonctionnement psychique, normal ou pathologique. Quelles sont leurs fondements, leur validité et leur efficacité ? Des exemples historiques montrent l’importance d’élaborer des théories scientifiques, qui sont transdisciplinaires et transculturelles, pour éviter des pratiques tant sociales que médicales dysfonctionnelles ou ethnocentrées. Par exemple, au XIXe siècle, la théorie de l’instinct sexuel humain a induit la croyance que toute activité sexuelle qui ne permettait pas la reproduction était une pathologie, entraînant entre autres la répression de l’homosexualité et de la masturbation. L’objectif de cet article est de décrire les grandes lignes d’un modèle de référence global, fondé sur les neurosciences et la psychologie biologique (psychobiologie). L’objectif est de décrire les causes et les dynamiques des troubles de la sexualité à partir des interactions entre les facteurs biologiques et culturels. Ce modèle est élaboré à partir des connaissances structurelles et fonctionnelles des circuits neurobiologiques et des facteurs physiologiques de la reproduction, ainsi que des différents circuits et facteurs qui agissent sur ces circuits sexuels. L’influence des évènements internes, externes ou des facteurs culturels est analysée en fonction de leurs effets, tant normaux que pathologiques, sur ces différents circuits et facteurs de la reproduction. La modélisation proposée permettrait de préciser des grands types de causes aux troubles de la sexualité, en fonction de facteurs clés : les structures biologiques de la reproduction, le développement de ces structures, les activités sexuelles, l’activité des structures cérébrales non sexuelles et l’influence socioculturelle. Ce modèle, encore au stade expérimental, peut être utilisé pour évaluer les situations cliniques et concevoir des actions thérapeutiques ou rééducatives. Cette méthode psychobiologique serait particulièrement heuristique pour comprendre la dynamique des troubles complexes, dont l’origine provient d’interactions entre des facteurs individuels, sociaux et culturels. En conclusion, les connaissances neuroscientifiques permettraient actuellement de proposer un modèle psychobiologique de l’étiologie et de la dynamique des troubles de la sexualité. Ce modèle pourrait être développé pour être testé en situations cliniques, afin d’évaluer sa pertinence. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030294 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible L’éducation à la sexualité. Perspectives des données neuroscientifiques / Serge Wunsch in Sexologies, vol.26 n°1 (janvier mars 2017)
[article] L’éducation à la sexualité. Perspectives des données neuroscientifiques [revue] / Serge Wunsch, Auteur . - 2017 . - p.54-63.
Langues : Français
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.54-63
Mots-clés : apprentissage
éducation
éducation sexuelle
éthique
neurosciences
socialisationRésumé : L’éducation à la sexualité est un sujet généralement peu abordé dans les institutions et les établissements scolaires. Quand elle est abordée, elle concerne surtout la prévention des risques (IST, grossesses non désirées, abus sexuels…). Mais cet apport d’informations limitées est-il suffisant ? Quel devrait être le contenu de cette éducation ? L’objectif de cet article est de présenter les implications éducatives probables des dernières connaissances en neurosciences de la sexualité. Pour réaliser ce bilan, les compétences nécessaires pour vivre la sexualité, tant au niveau individuel que social, ont été évaluées et comparées avec les capacités et compétences qui préexistent dans l’organisme. Chez les mammifères, les études récentes ont montré que le but du comportement de reproduction, grâce à des structures élémentaires préorganisées, est la copulation hétérosexuelle. Mais chez l’être humain, la majorité de ces facteurs sont altérés ou modifiés (altération des circuits olfactifs qui détectent les phéromones, lordose non fonctionnelle, dissociation des activités sexuelles des cycles hormonaux…). Pour ces raisons, il apparaît que l’essentiel de la sexualité humaine est acquis : les associations avec des émotions et des affects positifs et/ou aversifs ; et tous les apprentissages des différentes activités érotiques, des automatismes moteurs, de la socialisation sexuelle, de toutes les connaissances concernant la sexualité, ainsi que l’assimilation des normes et des valeurs sexuelles. De plus, les données cliniques suggèrent que les défauts ou les problèmes d’apprentissages, en particulier dans le cas d’association avec des émotions aversives (dégoût, peur, honte…), seraient la cause d’une partie significative des troubles de la sexualité. Dans les sociétés sexuellement éducatives, il existe différentes pratiques socioculturelles qui permettent d’acquérir au cours du développement les différentes connaissances et compétences nécessaire à la vie sexuelle adulte. Il faudrait évaluer, de manière transdisciplinaire et transculturelle, les différentes pratiques éducatives afin de fonder l’éducation à la sexualité sur les données les plus objectives possible. En conclusion, l’éducation à la sexualité – scientifique, globale et intégrée de manière cohérente aux autres apprentissages – apparaît, tant sur les aspects comportementaux, affectifs que cognitifs, indispensable à la santé sexuelle et à une vie sexuelle et sociale adaptée, consciente et responsable. [article]
in Sexologies > vol.26 n°1 (janvier mars 2017) . - p.54-63
Titre : L’éducation à la sexualité. Perspectives des données neuroscientifiques Type de document : revue Auteurs : Serge Wunsch, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.54-63 Langues : Français Mots-clés : apprentissage
éducation
éducation sexuelle
éthique
neurosciences
socialisationRésumé : L’éducation à la sexualité est un sujet généralement peu abordé dans les institutions et les établissements scolaires. Quand elle est abordée, elle concerne surtout la prévention des risques (IST, grossesses non désirées, abus sexuels…). Mais cet apport d’informations limitées est-il suffisant ? Quel devrait être le contenu de cette éducation ? L’objectif de cet article est de présenter les implications éducatives probables des dernières connaissances en neurosciences de la sexualité. Pour réaliser ce bilan, les compétences nécessaires pour vivre la sexualité, tant au niveau individuel que social, ont été évaluées et comparées avec les capacités et compétences qui préexistent dans l’organisme. Chez les mammifères, les études récentes ont montré que le but du comportement de reproduction, grâce à des structures élémentaires préorganisées, est la copulation hétérosexuelle. Mais chez l’être humain, la majorité de ces facteurs sont altérés ou modifiés (altération des circuits olfactifs qui détectent les phéromones, lordose non fonctionnelle, dissociation des activités sexuelles des cycles hormonaux…). Pour ces raisons, il apparaît que l’essentiel de la sexualité humaine est acquis : les associations avec des émotions et des affects positifs et/ou aversifs ; et tous les apprentissages des différentes activités érotiques, des automatismes moteurs, de la socialisation sexuelle, de toutes les connaissances concernant la sexualité, ainsi que l’assimilation des normes et des valeurs sexuelles. De plus, les données cliniques suggèrent que les défauts ou les problèmes d’apprentissages, en particulier dans le cas d’association avec des émotions aversives (dégoût, peur, honte…), seraient la cause d’une partie significative des troubles de la sexualité. Dans les sociétés sexuellement éducatives, il existe différentes pratiques socioculturelles qui permettent d’acquérir au cours du développement les différentes connaissances et compétences nécessaire à la vie sexuelle adulte. Il faudrait évaluer, de manière transdisciplinaire et transculturelle, les différentes pratiques éducatives afin de fonder l’éducation à la sexualité sur les données les plus objectives possible. En conclusion, l’éducation à la sexualité – scientifique, globale et intégrée de manière cohérente aux autres apprentissages – apparaît, tant sur les aspects comportementaux, affectifs que cognitifs, indispensable à la santé sexuelle et à une vie sexuelle et sociale adaptée, consciente et responsable. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030294 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
Exemplaires
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