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Sages-femmes . vol.16 n°1Mention de date : février 2017Paru le : 01/02/2017 |
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Ajouter le résultat dans votre panierRecommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 1: définition et caractéristiques du travail normal et anormal / R. Béranger in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 1: définition et caractéristiques du travail normal et anormal [revue] / R. Béranger, Auteur ; A.-A. Chantry, Auteur . - 2017 . - p.6-21.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.6-21
Mots-clés : dystocie
grossesse
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail obstétricalRésumé : Depuis le milieu des années 1950, les définitions du travail normal établies par E. Friedman ont servi de référence pour guider la pratique obstétricale dans les maternités à travers le monde. Mais des travaux récents remettent en question ces définitions, considérées comme trop restrictives et induisant un interventionnisme excessif de la part des soignants. L’objectif de ce chapitre des recommandations pour la pratique clinique (RPC) était de redéfinir la structure et la durée du travail normal, ainsi que les critères définissant un travail anormal. À partir d’une revue systématique de la littérature, différentes recommandations ont été produites. En premier lieu, le diagnostic de dystocie du travail est inapproprié au cours de la phase de latence. Le début de la phase active du 1er stade du travail est établi entre 5 et 6cm de dilatation cervicale. D’autre part, la vitesse de dilatation est considérée comme anormale si<1cm/4h en début de phase active du 1er stade et<1cm/2h au-delà de 7cm de dilatation. Une durée maximale de la phase de descente du 2e stade du travail ne peut être déterminée à partir de la littérature, toutefois, la balance bénéfice-risque devient moins favorable à partir de 3h. Enfin, les données de la littérature ne permettent pas de recommander une durée maximale concernant les efforts expulsifs. Ces nouvelles recommandations devraient permettre de réduire le taux de recours à l’oxytocine et le taux de césarienne pour dystocie du travail. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.6-21
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 1: définition et caractéristiques du travail normal et anormal Type de document : revue Auteurs : R. Béranger, Auteur ; A.-A. Chantry, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.6-21 Langues : Français Mots-clés : dystocie
grossesse
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail obstétricalRésumé : Depuis le milieu des années 1950, les définitions du travail normal établies par E. Friedman ont servi de référence pour guider la pratique obstétricale dans les maternités à travers le monde. Mais des travaux récents remettent en question ces définitions, considérées comme trop restrictives et induisant un interventionnisme excessif de la part des soignants. L’objectif de ce chapitre des recommandations pour la pratique clinique (RPC) était de redéfinir la structure et la durée du travail normal, ainsi que les critères définissant un travail anormal. À partir d’une revue systématique de la littérature, différentes recommandations ont été produites. En premier lieu, le diagnostic de dystocie du travail est inapproprié au cours de la phase de latence. Le début de la phase active du 1er stade du travail est établi entre 5 et 6cm de dilatation cervicale. D’autre part, la vitesse de dilatation est considérée comme anormale si<1cm/4h en début de phase active du 1er stade et<1cm/2h au-delà de 7cm de dilatation. Une durée maximale de la phase de descente du 2e stade du travail ne peut être déterminée à partir de la littérature, toutefois, la balance bénéfice-risque devient moins favorable à partir de 3h. Enfin, les données de la littérature ne permettent pas de recommander une durée maximale concernant les efforts expulsifs. Ces nouvelles recommandations devraient permettre de réduire le taux de recours à l’oxytocine et le taux de césarienne pour dystocie du travail. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané / L. Gaucher in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané [revue] / L. Gaucher, Auteur ; C. Le Ray, Auteur . - 2017 . - p.22-35.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.22-35
Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : But : Évaluer l’efficacité de l’administration d’oxytocine lors du travail spontané pendant le premier et deuxième stade du travail.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes du domaine concerné. L’algorithme de recherche incluait les mots clefs suivants : début du travail, 1er ou 2e stade du travail associé au mot oxytocine. Les articles éligibles ont été analysés indépendamment par deux relecteurs. Seuls les articles évaluant spécifiquement l’administration d’oxytocine ont été retenus. Ceux évaluant l’administration d’oxytocine associée à une autre intervention (en particulier l’amniotomie) n’ont pas été étudiés. Les critères d’efficacité retenus étaient : fréquence et intensité des contractions, durée du travail, proportion d’accouchements instrumentaux et proportion de césariennes.
Résultats : Vingt études originales et 2 méta-analyses ont été identifiées. Durant la phase de latence du 1er stade, c’est-à-dire avant 5cm de dilatation, il est recommandé de ne pas utiliser l’oxytocine de façon systématique, quelle que soit la vitesse de la dilatation (Grade B). En cas de dystocie dynamique durant la phase active du 1er stade du travail, l’oxytocine peut être utilisée pour augmenter l’activité utérine (GradeC) bien que son effet sur le mode d’accouchement ne soit pas démontré (NP3). En cas de dystocie dynamique à membranes rompues, il est recommandé d’administrer l’oxytocine dès le diagnostic de dystocie dynamique pour améliorer la dynamique utérine sous couvert d’une surveillance maternelle et fœtale adaptée (Grade B). Durant le 2e stade du travail l’administration systématique d’oxytocine n’est pas recommandée compte tenu de ses effets secondaires (Grade B). En revanche, en cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2heures, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation (Accord professionnel). En cas de variété occipito-postérieure ou transverse, aucun argument scientifique ne permet de recommander l’administration systématique d’oxytocine (Accord professionnel).
Conclusion : L’administration d’oxytocine permet d’améliorer la dynamique utérine, sans pour autant diminuer le risque de césarienne ou d’accouchement instrumental. Le peu de données disponibles et son niveau de preuve globalement faible ne permet pas de recommander l’administration systématique d’oxytocine pendant le travail spontané en l’absence de dystocie dynamique, et ce quel que soit le stade du travail.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.22-35
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané Type de document : revue Auteurs : L. Gaucher, Auteur ; C. Le Ray, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.22-35 Langues : Français Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : But : Évaluer l’efficacité de l’administration d’oxytocine lors du travail spontané pendant le premier et deuxième stade du travail.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes du domaine concerné. L’algorithme de recherche incluait les mots clefs suivants : début du travail, 1er ou 2e stade du travail associé au mot oxytocine. Les articles éligibles ont été analysés indépendamment par deux relecteurs. Seuls les articles évaluant spécifiquement l’administration d’oxytocine ont été retenus. Ceux évaluant l’administration d’oxytocine associée à une autre intervention (en particulier l’amniotomie) n’ont pas été étudiés. Les critères d’efficacité retenus étaient : fréquence et intensité des contractions, durée du travail, proportion d’accouchements instrumentaux et proportion de césariennes.
Résultats : Vingt études originales et 2 méta-analyses ont été identifiées. Durant la phase de latence du 1er stade, c’est-à-dire avant 5cm de dilatation, il est recommandé de ne pas utiliser l’oxytocine de façon systématique, quelle que soit la vitesse de la dilatation (Grade B). En cas de dystocie dynamique durant la phase active du 1er stade du travail, l’oxytocine peut être utilisée pour augmenter l’activité utérine (GradeC) bien que son effet sur le mode d’accouchement ne soit pas démontré (NP3). En cas de dystocie dynamique à membranes rompues, il est recommandé d’administrer l’oxytocine dès le diagnostic de dystocie dynamique pour améliorer la dynamique utérine sous couvert d’une surveillance maternelle et fœtale adaptée (Grade B). Durant le 2e stade du travail l’administration systématique d’oxytocine n’est pas recommandée compte tenu de ses effets secondaires (Grade B). En revanche, en cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2heures, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation (Accord professionnel). En cas de variété occipito-postérieure ou transverse, aucun argument scientifique ne permet de recommander l’administration systématique d’oxytocine (Accord professionnel).
Conclusion : L’administration d’oxytocine permet d’améliorer la dynamique utérine, sans pour autant diminuer le risque de césarienne ou d’accouchement instrumental. Le peu de données disponibles et son niveau de preuve globalement faible ne permet pas de recommander l’administration systématique d’oxytocine pendant le travail spontané en l’absence de dystocie dynamique, et ce quel que soit le stade du travail.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 3 : interventions associées à l’administration de l’oxytocine pendant le travail spontané / C. Barasinski in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 3 : interventions associées à l’administration de l’oxytocine pendant le travail spontané [revue] / C. Barasinski, Auteur ; F. Vendittelli, Auteur . - 2017 . - p.36-48.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.36-48
Mots-clés : amniotomie
ocytocine
travail obstétrical
travail spontanéRésumé : Objectifs : L’objectif de notre travail était de détailler l’impact de co-interventions, utilisées pendant le travail, sur la dystocie dynamique ou sur le recours à l’oxytocine.
Méthodes : Nous avons recherché les études publiées sur les interventions étudiées, entre 1987 et 2015, en privilégiant les méta-analyses et les essais randomisés, via la base de données Medline et la Cochrane Library. Nous avons limité notre recherche aux études portant sur le travail spontanée des grossesses uniques à terme.
Résultats : En l’absence de dystocie dynamique, la direction active du travail n’est pas recommandée (grade B). Il est recommandé de ne pas réaliser une amniotomie de manière systématique au cours du 1er stade du travail (grade B). En cas de dystocie dynamique au cours de la phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie avant l’administration d’oxytocine (accord professionnel). Il est recommandé d’encourager un soutien continu pendant le travail (grade B). À seule fin de limiter le recours à l’oxytocine pendant le travail, aucun argument scientifique ne permet de recommander : une position maternelle pendant les 1er et 2e stade du travail (grade C), l’immersion en baignoire durant le 1er stade (grade B), une perfusion intraveineuse, une hydratation orale ou une alimentation solide (grade B), une préparation anténatale avec des séances d’hypnose (grade C), l’utilisation de techniques de relaxation (grade C), d’acupuncture ou d’acupression (grade B) et l’utilisation de molécules à visée myorelaxante (accord professionnel).
Conclusions : Peu de co-interventions étudiées semblent moduler le recours à l’oxytocine.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.36-48
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 3 : interventions associées à l’administration de l’oxytocine pendant le travail spontané Type de document : revue Auteurs : C. Barasinski, Auteur ; F. Vendittelli, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.36-48 Langues : Français Mots-clés : amniotomie
ocytocine
travail obstétrical
travail spontanéRésumé : Objectifs : L’objectif de notre travail était de détailler l’impact de co-interventions, utilisées pendant le travail, sur la dystocie dynamique ou sur le recours à l’oxytocine.
Méthodes : Nous avons recherché les études publiées sur les interventions étudiées, entre 1987 et 2015, en privilégiant les méta-analyses et les essais randomisés, via la base de données Medline et la Cochrane Library. Nous avons limité notre recherche aux études portant sur le travail spontanée des grossesses uniques à terme.
Résultats : En l’absence de dystocie dynamique, la direction active du travail n’est pas recommandée (grade B). Il est recommandé de ne pas réaliser une amniotomie de manière systématique au cours du 1er stade du travail (grade B). En cas de dystocie dynamique au cours de la phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie avant l’administration d’oxytocine (accord professionnel). Il est recommandé d’encourager un soutien continu pendant le travail (grade B). À seule fin de limiter le recours à l’oxytocine pendant le travail, aucun argument scientifique ne permet de recommander : une position maternelle pendant les 1er et 2e stade du travail (grade C), l’immersion en baignoire durant le 1er stade (grade B), une perfusion intraveineuse, une hydratation orale ou une alimentation solide (grade B), une préparation anténatale avec des séances d’hypnose (grade C), l’utilisation de techniques de relaxation (grade C), d’acupuncture ou d’acupression (grade B) et l’utilisation de molécules à visée myorelaxante (accord professionnel).
Conclusions : Peu de co-interventions étudiées semblent moduler le recours à l’oxytocine.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 4 : efficacité de l’oxytocine au cours du travail spontané selon les modalités d’administration / B. Coulm in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 4 : efficacité de l’oxytocine au cours du travail spontané selon les modalités d’administration [revue] / B. Coulm, Auteur ; V. Tessie, Auteur . - 2017 . - p.49-62.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.49-62
Mots-clés : administration
débit
efficacité
intervalle
ocytocineRésumé : But : Décrire les modalités optimales d’administration de l’oxytocine dans l’indication de l’insuffisance de contractilité utérine au cours du travail spontané et les spécificités de la surveillance maternelle et fœtale au cours du travail spontané.
Méthodes : Revue systématique de la littérature par consultation des banques de données Medline, Micromedex, Cochrane et des recommandations internationales.
Résultats : L’oxytocine ne doit être administrée qu’en milieu hospitalier et nécessite un monitorage encadré par un protocole de service. L’indication et les modalités d’administration doivent être tracées et le débit employé indiqué en mU/min. Une surveillance de l’activité utérine et du rythme cardiaque fœtal doivent être réalisées dès que l’oxytocine est administrée. L’efficacité de l’oxytocine est variable en fonction des doses administrées. La dose initiale optimale recommandée en termes d’efficacité et limitant les effets délétères est de 2mU/min. L’augmentation des doses doit respecter un intervalle minimal de 30min pour juger de l’effet de chaque palier et doit être inférieure à 4mU/min. Les augmentations des doses sont à poursuivre jusqu’à obtention d’une activité utérine satisfaisante, sans dépasser 20mU/min.
Conclusion : Il est recommandé d’utiliser les doses efficaces d’oxytocine les plus faibles possibles. Au sein des services, l’administration d’oxytocine doit être encadrée et une traçabilité de l’administration du produit effectuée.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.49-62
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 4 : efficacité de l’oxytocine au cours du travail spontané selon les modalités d’administration Type de document : revue Auteurs : B. Coulm, Auteur ; V. Tessie, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.49-62 Langues : Français Mots-clés : administration
débit
efficacité
intervalle
ocytocineRésumé : But : Décrire les modalités optimales d’administration de l’oxytocine dans l’indication de l’insuffisance de contractilité utérine au cours du travail spontané et les spécificités de la surveillance maternelle et fœtale au cours du travail spontané.
Méthodes : Revue systématique de la littérature par consultation des banques de données Medline, Micromedex, Cochrane et des recommandations internationales.
Résultats : L’oxytocine ne doit être administrée qu’en milieu hospitalier et nécessite un monitorage encadré par un protocole de service. L’indication et les modalités d’administration doivent être tracées et le débit employé indiqué en mU/min. Une surveillance de l’activité utérine et du rythme cardiaque fœtal doivent être réalisées dès que l’oxytocine est administrée. L’efficacité de l’oxytocine est variable en fonction des doses administrées. La dose initiale optimale recommandée en termes d’efficacité et limitant les effets délétères est de 2mU/min. L’augmentation des doses doit respecter un intervalle minimal de 30min pour juger de l’effet de chaque palier et doit être inférieure à 4mU/min. Les augmentations des doses sont à poursuivre jusqu’à obtention d’une activité utérine satisfaisante, sans dépasser 20mU/min.
Conclusion : Il est recommandé d’utiliser les doses efficaces d’oxytocine les plus faibles possibles. Au sein des services, l’administration d’oxytocine doit être encadrée et une traçabilité de l’administration du produit effectuée.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 5 : risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané / A. Rousseau in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 5 : risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané [revue] / A. Rousseau, Auteur ; A. Burguet, Auteur . - 2017 . - p.63-82.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.63-82
Mots-clés : effet indésirable
ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : Objectif : Décrire les risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané.
Méthodes : Revue de la littérature entre janvier 1995 et avril 2016 à partir des bases de données Medline et Cochrane Library, ainsi que des recommandations internationales des sociétés savantes.
Résultats : Au total, 35 articles originaux et 8 méta-analyses ont été retenues. L’administration d’oxytocine au cours du travail spontané augmente le risque d’hyperactivité utérine selon un effet dose-dépendant. Celle-ci peut entraîner des anomalies du rythme cardiaque fœtal (RCF) et être associée à une acidose néonatale. En cas d’administration d’oxytocine, il est recommandé d’enregistrer l’activité utérine et de surveiller le RCF (Grade C), et en cas d’anomalie du RCF à risque d’acidose associée à une hyperactivité utérine, il est recommandé d’arrêter la perfusion d’oxytocine (Accord professionnel). D’autre part, l’administration d’oxytocine pendant le travail spontané est associée à un risque augmenté d’hémorragie du post-partum, d’autant plus lorsque la dose utilisée pendant le travail est élevée, si les intervalles d’augmentations sont courts, si la patiente ne bénéficie pas d’administration prophylactique d’oxytocine au moment de la naissance. Les données de la littérature ne permettent pas d’établir de relation de causalité entre l’administration d’oxytocine pendant le travail, la douleur et l’insatisfaction des femmes.
Conclusion : Au vu des risques liés à l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, il est recommandé d’administrer l’oxytocine selon des indications strictes, à dose minimale efficace, en tenant compte de la réponse utérine et du rythme cardiaque fœtal (Grade C).[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.63-82
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 5 : risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané Type de document : revue Auteurs : A. Rousseau, Auteur ; A. Burguet, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.63-82 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : Objectif : Décrire les risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané.
Méthodes : Revue de la littérature entre janvier 1995 et avril 2016 à partir des bases de données Medline et Cochrane Library, ainsi que des recommandations internationales des sociétés savantes.
Résultats : Au total, 35 articles originaux et 8 méta-analyses ont été retenues. L’administration d’oxytocine au cours du travail spontané augmente le risque d’hyperactivité utérine selon un effet dose-dépendant. Celle-ci peut entraîner des anomalies du rythme cardiaque fœtal (RCF) et être associée à une acidose néonatale. En cas d’administration d’oxytocine, il est recommandé d’enregistrer l’activité utérine et de surveiller le RCF (Grade C), et en cas d’anomalie du RCF à risque d’acidose associée à une hyperactivité utérine, il est recommandé d’arrêter la perfusion d’oxytocine (Accord professionnel). D’autre part, l’administration d’oxytocine pendant le travail spontané est associée à un risque augmenté d’hémorragie du post-partum, d’autant plus lorsque la dose utilisée pendant le travail est élevée, si les intervalles d’augmentations sont courts, si la patiente ne bénéficie pas d’administration prophylactique d’oxytocine au moment de la naissance. Les données de la littérature ne permettent pas d’établir de relation de causalité entre l’administration d’oxytocine pendant le travail, la douleur et l’insatisfaction des femmes.
Conclusion : Au vu des risques liés à l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, il est recommandé d’administrer l’oxytocine selon des indications strictes, à dose minimale efficace, en tenant compte de la réponse utérine et du rythme cardiaque fœtal (Grade C).Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 6 : risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané / A. Burguet in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 6 : risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané [revue] / A. Burguet, Auteur ; A. Rousseau, Auteur . - 2017 . - p.83-98.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.83-98
Mots-clés : effet secondaire
enfant
foetus
nouveau né
ocytocine
travail spontanéRésumé : Les risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, s’ils existent, sont globalement de cinq types : (1) difficultés d’adaptation à la vie extra-utérine, (2) ictère néonatal, (3) hyponatrémie néonatale, (4) perturbations de la succion en période néonatale et (5) troubles envahissant du développement (autisme) chez l’enfant. De nombreuses difficultés méthodologiques interdisent l’établissement d’un lien causal entre l’exposition à l’oxytocine et ces cinq effets indésirables : manque de puissance des essais randomisés, sélection dans les essais randomisés de parturientes qui ne correspondent pas à celles observées dans les enquêtes en population, et inversement mise en évidence dans les enquêtes en population d’effets indésirables dans des conditions d’administration de l’oxytocine (indication, posologie, préparation) qui ne sont pas forcément celles établies dans les recommandations. Néanmoins, compte tenu de la forte fréquence actuelle de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané en France, notre groupe d’experts attire l’attention des prescripteurs sur la nécessité d’une grande vigilance : cette vigilance doit s’articuler notamment autour de la rédaction de protocole d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité, autour de l’analyse de l’administration de l’oxytocine lors des reprises de cas ou revue de morbi-mortalité des nouveau-nés ayant présenté une mauvaise adaptation à la vie extra-utérine, et du taux d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.83-98
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 6 : risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané Type de document : revue Auteurs : A. Burguet, Auteur ; A. Rousseau, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.83-98 Langues : Français Mots-clés : effet secondaire
enfant
foetus
nouveau né
ocytocine
travail spontanéRésumé : Les risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, s’ils existent, sont globalement de cinq types : (1) difficultés d’adaptation à la vie extra-utérine, (2) ictère néonatal, (3) hyponatrémie néonatale, (4) perturbations de la succion en période néonatale et (5) troubles envahissant du développement (autisme) chez l’enfant. De nombreuses difficultés méthodologiques interdisent l’établissement d’un lien causal entre l’exposition à l’oxytocine et ces cinq effets indésirables : manque de puissance des essais randomisés, sélection dans les essais randomisés de parturientes qui ne correspondent pas à celles observées dans les enquêtes en population, et inversement mise en évidence dans les enquêtes en population d’effets indésirables dans des conditions d’administration de l’oxytocine (indication, posologie, préparation) qui ne sont pas forcément celles établies dans les recommandations. Néanmoins, compte tenu de la forte fréquence actuelle de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané en France, notre groupe d’experts attire l’attention des prescripteurs sur la nécessité d’une grande vigilance : cette vigilance doit s’articuler notamment autour de la rédaction de protocole d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité, autour de l’analyse de l’administration de l’oxytocine lors des reprises de cas ou revue de morbi-mortalité des nouveau-nés ayant présenté une mauvaise adaptation à la vie extra-utérine, et du taux d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 7 : analgésie péridurale et utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané / C. Fischer in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 7 : analgésie péridurale et utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané [revue] / C. Fischer, Auteur . - 2017 . - p.99-110.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.99-110
Mots-clés : analgésie
ocytocine
péridurale
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectif : Évaluer l’association entre l’analgésie péridurale et le recours à l’utilisation d’oxytocine au cours du travail spontané.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline. Les mots clefs utilisés pour cette analyse incluaient les termes oxytocine et analgésie péridurale. Les articles retenus ne concernaient que le travail spontané.
Résultats : Les effets de la péridurale sur le déroulement du travail sont étudiés à travers des données de la littérature qui reflètent en partie des pratiques anciennes utilisant des fortes doses d’anesthésiques locaux concentrés : ces données suggèrent que la péridurale selon ces modalités avait peu d’effet sur le 1er stade du travail, allongeait le 2e stade, augmentait le taux d’accouchement instrumental, et n’augmentait pas le taux de césarienne. Il semble que la péridurale n’ait pas d’effet sur la concentration d’ocytocine endogène ni sur l’activité utérine. La péridurale ne majore pas le risque de dystocie du travail, même si le travail dystocique plus douloureux majore le recours à la péridurale. Si, dans les pratiques, on observe une association entre péridurale et administration d’oxytocine, les données de la littérature ne permettent pas de recommander d’associer systématiquement une perfusion d’oxytocine lorsque la patiente est sous péridurale. La mise en place précoce de la péridurale ne modifie pas l’incidence du recours à l’oxytocine, il n’est donc pas recommandé d’attendre la phase active du travail pour poser la péridurale. La littérature récente suggère que la péridurale « moderne » avec des faibles doses d’anesthésiques locaux s’accompagne d’une réduction du bloc moteur mais les données sont insuffisantes pour affirmer que ces améliorations s’accompagnent d’une diminution du recours à l’oxytocine.
Conclusion : L’évaluation de l’impact de la péridurale sur l’activité utérine, la durée du travail et le mode d’accouchement repose sur des données anciennes alors que les modalités d’analgésie péridurale ont évoluées dans le sens d’une réduction des doses et des effets secondaires. L’administration systématique d’oxytocine associée à la péridurale n’est pas justifiée par les données de la littérature ; de même, il n’y a pas d’argument pour retarder la pose de la péridurale après le début de la phase active du travail.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.99-110
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 7 : analgésie péridurale et utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané Type de document : revue Auteurs : C. Fischer, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.99-110 Langues : Français Mots-clés : analgésie
ocytocine
péridurale
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectif : Évaluer l’association entre l’analgésie péridurale et le recours à l’utilisation d’oxytocine au cours du travail spontané.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline. Les mots clefs utilisés pour cette analyse incluaient les termes oxytocine et analgésie péridurale. Les articles retenus ne concernaient que le travail spontané.
Résultats : Les effets de la péridurale sur le déroulement du travail sont étudiés à travers des données de la littérature qui reflètent en partie des pratiques anciennes utilisant des fortes doses d’anesthésiques locaux concentrés : ces données suggèrent que la péridurale selon ces modalités avait peu d’effet sur le 1er stade du travail, allongeait le 2e stade, augmentait le taux d’accouchement instrumental, et n’augmentait pas le taux de césarienne. Il semble que la péridurale n’ait pas d’effet sur la concentration d’ocytocine endogène ni sur l’activité utérine. La péridurale ne majore pas le risque de dystocie du travail, même si le travail dystocique plus douloureux majore le recours à la péridurale. Si, dans les pratiques, on observe une association entre péridurale et administration d’oxytocine, les données de la littérature ne permettent pas de recommander d’associer systématiquement une perfusion d’oxytocine lorsque la patiente est sous péridurale. La mise en place précoce de la péridurale ne modifie pas l’incidence du recours à l’oxytocine, il n’est donc pas recommandé d’attendre la phase active du travail pour poser la péridurale. La littérature récente suggère que la péridurale « moderne » avec des faibles doses d’anesthésiques locaux s’accompagne d’une réduction du bloc moteur mais les données sont insuffisantes pour affirmer que ces améliorations s’accompagnent d’une diminution du recours à l’oxytocine.
Conclusion : L’évaluation de l’impact de la péridurale sur l’activité utérine, la durée du travail et le mode d’accouchement repose sur des données anciennes alors que les modalités d’analgésie péridurale ont évoluées dans le sens d’une réduction des doses et des effets secondaires. L’administration systématique d’oxytocine associée à la péridurale n’est pas justifiée par les données de la littérature ; de même, il n’y a pas d’argument pour retarder la pose de la péridurale après le début de la phase active du travail.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations / C. Dupont in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations [revue] / C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.111-118.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.111-118 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
Exemplaires
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