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Santé publique . vol.28 n°5Mention de date : septembre octobre 2016Paru le : 01/09/2016 |
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Ajouter le résultat dans votre panierLe développement de centres de santé pluridisciplinaires de proximité en Allemagne : les Medizinische Versorgungszentren / Claire Imbaud in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Le développement de centres de santé pluridisciplinaires de proximité en Allemagne : les Medizinische Versorgungszentren [revue] / Claire Imbaud, Auteur ; Paul Garassus, Auteur ; Jean-Marie André, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.555-568.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.555-568
Mots-clés : Allemagne
MVZ medizinisches versorgung Zentrum
soins ambulatoires
sujet âgéRésumé : Contexte : Les Medizinische Versorgungszentren (MVZ) sont des centres de santé de proximité pluridisciplinaires de petite taille nés en Allemagne en 2004.
Objectif : L’article décrit le processus d’émergence des MVZ, leur rôle dans le paysage global et compare leur organisation et leur fonctionnement aux modèles français des centres de santé (CS) et des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP).
Méthodes : L’étude a été réalisée à partir de bibliographie et de 14 visites et entretiens.
Résultats : Les MVZ ont pour origine les « polikliniks » de l’ex-Allemagne de l’Est. Ils sont créés majoritairement par des médecins libéraux ou des hôpitaux et caractérisés par l’obligation de réunir une équipe de médecins pluridisciplinaires. Depuis 2004, leur nombre ne fait qu’augmenter. Ils prennent des formes variées aussi bien par les activités qu’ils proposent, par leur taille, que par leur lieu d’implantation.
Discussion : Les MVZ offrent une médecine de proximité, facilitent l’accès aux soins coordonnés de premier et second recours et permettent aux hôpitaux de développer des activités de spécialité en ambulatoire. Ils proposent également une médecine centrée patient en favorisant la coordination pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle en interne et en externe entre les différents acteurs de soins. L’exemple des MVZ ouvre une réflexion sur les évolutions envisageables de l’organisation des spécialistes libéraux et de la structuration de l’offre hospitalière en France alors que les MSP se tournent principalement vers la médecine de premier recours et que les centres de santé de spécialités sont peu développés.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.555-568
Titre : Le développement de centres de santé pluridisciplinaires de proximité en Allemagne : les Medizinische Versorgungszentren Type de document : revue Auteurs : Claire Imbaud, Auteur ; Paul Garassus, Auteur ; Jean-Marie André, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.555-568 Langues : Français Mots-clés : Allemagne
MVZ medizinisches versorgung Zentrum
soins ambulatoires
sujet âgéRésumé : Contexte : Les Medizinische Versorgungszentren (MVZ) sont des centres de santé de proximité pluridisciplinaires de petite taille nés en Allemagne en 2004.
Objectif : L’article décrit le processus d’émergence des MVZ, leur rôle dans le paysage global et compare leur organisation et leur fonctionnement aux modèles français des centres de santé (CS) et des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP).
Méthodes : L’étude a été réalisée à partir de bibliographie et de 14 visites et entretiens.
Résultats : Les MVZ ont pour origine les « polikliniks » de l’ex-Allemagne de l’Est. Ils sont créés majoritairement par des médecins libéraux ou des hôpitaux et caractérisés par l’obligation de réunir une équipe de médecins pluridisciplinaires. Depuis 2004, leur nombre ne fait qu’augmenter. Ils prennent des formes variées aussi bien par les activités qu’ils proposent, par leur taille, que par leur lieu d’implantation.
Discussion : Les MVZ offrent une médecine de proximité, facilitent l’accès aux soins coordonnés de premier et second recours et permettent aux hôpitaux de développer des activités de spécialité en ambulatoire. Ils proposent également une médecine centrée patient en favorisant la coordination pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle en interne et en externe entre les différents acteurs de soins. L’exemple des MVZ ouvre une réflexion sur les évolutions envisageables de l’organisation des spécialistes libéraux et de la structuration de l’offre hospitalière en France alors que les MSP se tournent principalement vers la médecine de premier recours et que les centres de santé de spécialités sont peu développés.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Pratiques des jeux vidéo, d’internet et des réseaux sociaux chez des collégiens français / Lionel Dany in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Pratiques des jeux vidéo, d’internet et des réseaux sociaux chez des collégiens français [revue] / Lionel Dany, Auteur ; Laure Moreau, Auteur ; Clémentine Guillet, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.569-579.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.569-579
Mots-clés : addiction
adolescent
internet
jeux vidéo
réseaux sociauxRésumé : Introduction : Les « pratiques d’écrans » s’inscrivent progressivement comme un enjeu de santé publique en particulier pour les jeunes.
Méthode : Une étude observationnelle descriptive locale a été réalisée auprès de 11 collèges du département des Bouches-du-Rhône. Chaque collégien devait répondre à un questionnaire comprenant des questions sur leurs caractéristiques sociodémographiques, leurs pratiques d’écrans (Internet, jeux vidéo, réseaux sociaux), leurs usages problématiques (jeux vidéo et réseaux sociaux), leur estime de soi et leur qualité de vie.
Résultats : Au total, 950 collégiens (âge moyen 12,96 ans) ont participé à la recherche. Les résultats montrent un niveau important et une réelle diversité des pratiques. Les garçons jouent plus fréquemment et les filles vont plus fréquemment sur les réseaux sociaux. Les niveaux d’usages problématiques sont relativement faibles pour l’ensemble des collégiens. Le niveau d’usage problématique des jeux vidéo est significativement plus important chez les garçons, celui concernant les réseaux sociaux est plus important pour les filles.
Conclusion : Les différences observées concernant l’usage des jeux vidéo ou des réseaux sociaux renvoient plus globalement à une réflexion sur les différences de genre dans l’ensemble de la société. Cette étude invite à envisager de façon plus spécifique les interventions préventives concernant les pratiques d’écrans. Le caractère addictif de certains usages nécessite d’être étudié de façon approfondie.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.569-579
Titre : Pratiques des jeux vidéo, d’internet et des réseaux sociaux chez des collégiens français Type de document : revue Auteurs : Lionel Dany, Auteur ; Laure Moreau, Auteur ; Clémentine Guillet, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.569-579 Langues : Français Mots-clés : addiction
adolescent
internet
jeux vidéo
réseaux sociauxRésumé : Introduction : Les « pratiques d’écrans » s’inscrivent progressivement comme un enjeu de santé publique en particulier pour les jeunes.
Méthode : Une étude observationnelle descriptive locale a été réalisée auprès de 11 collèges du département des Bouches-du-Rhône. Chaque collégien devait répondre à un questionnaire comprenant des questions sur leurs caractéristiques sociodémographiques, leurs pratiques d’écrans (Internet, jeux vidéo, réseaux sociaux), leurs usages problématiques (jeux vidéo et réseaux sociaux), leur estime de soi et leur qualité de vie.
Résultats : Au total, 950 collégiens (âge moyen 12,96 ans) ont participé à la recherche. Les résultats montrent un niveau important et une réelle diversité des pratiques. Les garçons jouent plus fréquemment et les filles vont plus fréquemment sur les réseaux sociaux. Les niveaux d’usages problématiques sont relativement faibles pour l’ensemble des collégiens. Le niveau d’usage problématique des jeux vidéo est significativement plus important chez les garçons, celui concernant les réseaux sociaux est plus important pour les filles.
Conclusion : Les différences observées concernant l’usage des jeux vidéo ou des réseaux sociaux renvoient plus globalement à une réflexion sur les différences de genre dans l’ensemble de la société. Cette étude invite à envisager de façon plus spécifique les interventions préventives concernant les pratiques d’écrans. Le caractère addictif de certains usages nécessite d’être étudié de façon approfondie.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Circonstances des traumatismes et accidents de l’enfant : recensement par un thésaurus / Claire Séjourné in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Circonstances des traumatismes et accidents de l’enfant : recensement par un thésaurus [revue] / Claire Séjourné, Auteur ; Olivier Philbois, Auteur ; Paul Vercherin, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.581-590.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.581-590
Mots-clés : codage
enfant
médecine générale
prévention
traumatismeRésumé : Introduction : Les traumatismes représentent une cause importante de morbi-mortalité chez les enfants en France. Leur recensement et description sont une étape essentielle dans l’élaboration de moyens de prévention adaptés. Dans ce but, un thésaurus spécifique des codes CIM-10 relatifs aux circonstances des traumatismes et accidents de l’enfant a été créé dans le département français de la Loire. L’objectif de cette étude est d’évaluer ce thésaurus en termes de contenu et d’acceptabilité aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Étienne (France).
Matériel et méthodes : Cette étude descriptive s’est déroulée en deux phases. La première prospective sur trois périodes entre mai et octobre 2014 a comparé les codes des dossiers établis par les médecins des urgences à ceux établis à partir du thésaurus. La deuxième, rétrospective a comparé les codes des dossiers de juillet et août 2014 avant l’instauration du thésaurus à ceux de juillet et août 2015 après instauration.
Résultats : La première phase montre que sans le thésaurus, il existe une perte de plus de la moitié de l’information. Pour plus de 90 % des dossiers, les circonstances des traumatismes peuvent être décrites par un code approprié. La deuxième phase montre une progression de 13 % du nombre de codes correspondant aux circonstances des traumatismes avec des informations qui restent partielles.
Discussion : Le thésaurus est une aide réelle au codage et répond le plus souvent aux attentes des médecins codeurs. Il mérite d’être diffusé pour des études épidémiologiques d’envergure.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.581-590
Titre : Circonstances des traumatismes et accidents de l’enfant : recensement par un thésaurus Type de document : revue Auteurs : Claire Séjourné, Auteur ; Olivier Philbois, Auteur ; Paul Vercherin, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.581-590 Langues : Français Mots-clés : codage
enfant
médecine générale
prévention
traumatismeRésumé : Introduction : Les traumatismes représentent une cause importante de morbi-mortalité chez les enfants en France. Leur recensement et description sont une étape essentielle dans l’élaboration de moyens de prévention adaptés. Dans ce but, un thésaurus spécifique des codes CIM-10 relatifs aux circonstances des traumatismes et accidents de l’enfant a été créé dans le département français de la Loire. L’objectif de cette étude est d’évaluer ce thésaurus en termes de contenu et d’acceptabilité aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Étienne (France).
Matériel et méthodes : Cette étude descriptive s’est déroulée en deux phases. La première prospective sur trois périodes entre mai et octobre 2014 a comparé les codes des dossiers établis par les médecins des urgences à ceux établis à partir du thésaurus. La deuxième, rétrospective a comparé les codes des dossiers de juillet et août 2014 avant l’instauration du thésaurus à ceux de juillet et août 2015 après instauration.
Résultats : La première phase montre que sans le thésaurus, il existe une perte de plus de la moitié de l’information. Pour plus de 90 % des dossiers, les circonstances des traumatismes peuvent être décrites par un code approprié. La deuxième phase montre une progression de 13 % du nombre de codes correspondant aux circonstances des traumatismes avec des informations qui restent partielles.
Discussion : Le thésaurus est une aide réelle au codage et répond le plus souvent aux attentes des médecins codeurs. Il mérite d’être diffusé pour des études épidémiologiques d’envergure.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Ce que l’éducation thérapeutique peut apporter à l’addictologie / Xavier de La Tribonnière in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Ce que l’éducation thérapeutique peut apporter à l’addictologie [revue] / Xavier de La Tribonnière, Auteur ; Jean-Marc Jacquet, Auteur ; Johann Vidal, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.591-597.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.591-597
Mots-clés : addiction
addictologie
autonomie
éducation en santé
ETP éducation thérapeutique patientRésumé : Introduction : La structuration de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) en programmes proposée en France peut bénéficier aux patients souffrant d’addiction et à l’équipe les prenant en charge.
Objectif : Définir les apports de l’ETP à la démarche de soins en addictologie.
Méthode : Recherche bibliographique et démarche réflexive à partir de nos expériences de cliniciens et spécialistes en addictologie et/ou en ETP.
Résultats et discussion : La littérature étant pauvre sur le sujet, nous nous sommes surtout basés sur nos expériences. Malgré des contraintes liées à la structuration de l’ETP, ses apports potentiels peuvent être soulignés : le patient est renforcé dans sa position d’acteur ; son expertise dite profane est reconnue ; la recherche systématique de ses besoins biomédicaux, éducatifs et psychosociaux est établie par un bilan d’éducation partagé ; les objectifs pédagogiques et d’accompagnement sont traduits en compétences attendues ; la liste de ses besoins les plus fréquents et les plus importants est formalisée ; la pédagogie de groupe est davantage structurée ; l’adhésion aux traitements, notamment de substitution, est renforcée ; des outils pédagogiques et d’évaluation sont transposables en addictologie ; le fonctionnement interdisciplinaire de l’équipe améliore la prise en charge en addictologie ; les formations en ETP renforcent les compétences des professionnels ; la reconnaissance institutionnelle est soulignée ; des financements supplémentaires sont envisageables ; la recherche en ETP et en addictologie peuvent se combiner.
Conclusion : La démarche d’ETP peut renforcer les soins en addictologie, pour le bénéfice des patients et des équipes. Elle contribue à aider le patient à sortir de l’addiction, ou au moins, à vivre au mieux avec cette pathologie chronique.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.591-597
Titre : Ce que l’éducation thérapeutique peut apporter à l’addictologie Type de document : revue Auteurs : Xavier de La Tribonnière, Auteur ; Jean-Marc Jacquet, Auteur ; Johann Vidal, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.591-597 Langues : Français Mots-clés : addiction
addictologie
autonomie
éducation en santé
ETP éducation thérapeutique patientRésumé : Introduction : La structuration de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) en programmes proposée en France peut bénéficier aux patients souffrant d’addiction et à l’équipe les prenant en charge.
Objectif : Définir les apports de l’ETP à la démarche de soins en addictologie.
Méthode : Recherche bibliographique et démarche réflexive à partir de nos expériences de cliniciens et spécialistes en addictologie et/ou en ETP.
Résultats et discussion : La littérature étant pauvre sur le sujet, nous nous sommes surtout basés sur nos expériences. Malgré des contraintes liées à la structuration de l’ETP, ses apports potentiels peuvent être soulignés : le patient est renforcé dans sa position d’acteur ; son expertise dite profane est reconnue ; la recherche systématique de ses besoins biomédicaux, éducatifs et psychosociaux est établie par un bilan d’éducation partagé ; les objectifs pédagogiques et d’accompagnement sont traduits en compétences attendues ; la liste de ses besoins les plus fréquents et les plus importants est formalisée ; la pédagogie de groupe est davantage structurée ; l’adhésion aux traitements, notamment de substitution, est renforcée ; des outils pédagogiques et d’évaluation sont transposables en addictologie ; le fonctionnement interdisciplinaire de l’équipe améliore la prise en charge en addictologie ; les formations en ETP renforcent les compétences des professionnels ; la reconnaissance institutionnelle est soulignée ; des financements supplémentaires sont envisageables ; la recherche en ETP et en addictologie peuvent se combiner.
Conclusion : La démarche d’ETP peut renforcer les soins en addictologie, pour le bénéfice des patients et des équipes. Elle contribue à aider le patient à sortir de l’addiction, ou au moins, à vivre au mieux avec cette pathologie chronique.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Le « Mammobile » : une méthode pertinente en France ? / Alexandre Vallée in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Le « Mammobile » : une méthode pertinente en France ? [revue] / Alexandre Vallée, Auteur . - 2016 . - p.599-602.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.599-602
Mots-clés : cancer du sein
dépistage
mammographie
préventionRésumé : Depuis 2004, le dépistage organisé du cancer du sein est généralisé en France. Selon l’Institut National du Cancer, en dix ans d’existence le programme de dépistage organisé a permis de réaliser plus de 22 millions de mammographies, soit environ 2,45 millions de dépistage par mammographie par an. En 2012, le taux de participation au dépistage organisé s’élevait à 52,7 %, loin de l’objectif européen qui est de 70 %. Des solutions doivent être trouvées pour permettre d’augmenter ce chiffre et ainsi atteindre ces recommandations. En France, trois départements ont développé des programmes de dépistages mobiles appelés « mammobiles ». Malgré tout, leurs taux de participation ne sont pas supérieurs aux moyennes nationales et de nombreux obstacles apparaissent, financiers et techniques notamment. Le nombre de perdues de vue s’en ressent allant jusque 11,4 % alors que celui-ci est de seulement 2,7 % pour les sites fixes. Face à ce constat, il apparaît nécessaire d’étudier les nombreux freins probables, notamment financiers et organisationnels, avant de mettre en place de tels programmes. [article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.599-602
Titre : Le « Mammobile » : une méthode pertinente en France ? Type de document : revue Auteurs : Alexandre Vallée, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.599-602 Langues : Français Mots-clés : cancer du sein
dépistage
mammographie
préventionRésumé : Depuis 2004, le dépistage organisé du cancer du sein est généralisé en France. Selon l’Institut National du Cancer, en dix ans d’existence le programme de dépistage organisé a permis de réaliser plus de 22 millions de mammographies, soit environ 2,45 millions de dépistage par mammographie par an. En 2012, le taux de participation au dépistage organisé s’élevait à 52,7 %, loin de l’objectif européen qui est de 70 %. Des solutions doivent être trouvées pour permettre d’augmenter ce chiffre et ainsi atteindre ces recommandations. En France, trois départements ont développé des programmes de dépistages mobiles appelés « mammobiles ». Malgré tout, leurs taux de participation ne sont pas supérieurs aux moyennes nationales et de nombreux obstacles apparaissent, financiers et techniques notamment. Le nombre de perdues de vue s’en ressent allant jusque 11,4 % alors que celui-ci est de seulement 2,7 % pour les sites fixes. Face à ce constat, il apparaît nécessaire d’étudier les nombreux freins probables, notamment financiers et organisationnels, avant de mettre en place de tels programmes. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Retour à l’emploi après un accident de travail : une coordination entre médecin du travail et médecin-conseil d’assurance est-elle possible ? / Laurent Paggetti in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Retour à l’emploi après un accident de travail : une coordination entre médecin du travail et médecin-conseil d’assurance est-elle possible ? [revue] / Laurent Paggetti, Auteur ; Michel Muller, Auteur ; Philippe Mairiaux, Auteur . - 2016 . - p.603-612.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.603-612
Mots-clés : accident
accident du travail
assurance
médecin du travail
profession
réadaptation
recherche qualitativeRésumé : Médecin du travail et médecin-conseil d’assurance ont chacun un rôle propre à jouer dans le décours de la prise en charge d’un accident de travail et leur interaction est au centre du processus administratif et clinique de retour au travail. Nous avons voulu analyser les freins et facilitateurs de cette collaboration dans le contexte belge.
La méthode utilisée était une étude qualitative par entretiens individuels dirigés auprès d’un échantillon de médecins-conseils d’assurance et de médecins du travail exerçant en Belgique francophone. Cet échantillon a été choisi pour représenter toutes les compagnies d’assurance et la plupart des services de prévention et protection opérant sur le territoire. Le guide d’entretien a été élaboré de manière à explorer les différentes dimensions du modèle RDIC (Resource Dependence Institutional Collaboration) de collaboration entre professionnels.
Cette étude a permis de mettre en évidence les freins entravant la collaboration et qui sont de l’ordre de la perception mutuelle des deux professions, de la méconnaissance du contexte de travail de l’autre profession, du manque de ressources indépendantes entravant la volonté de collaboration (temps suffisant, honoraires). Des éléments facilitateurs ont aussi été mis en évidence : une volonté de collaboration des médecins du travail, une attitude positive sur la capacité à coopérer, ainsi que des propositions d’améliorations immédiates de certains facteurs.
La collaboration entre ces deux professions avait été très peu étudiée auparavant, les résultats mis au jour ici fournissent des pistes d’amélioration pouvant être appliquées à court ou à moyen terme. Ceci permettrait aux deux catégories de médecins d’être plus efficaces et structurés dans la prise en charge des accidents de travail et de leurs conséquences en matière d’incapacité de travail.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.603-612
Titre : Retour à l’emploi après un accident de travail : une coordination entre médecin du travail et médecin-conseil d’assurance est-elle possible ? Type de document : revue Auteurs : Laurent Paggetti, Auteur ; Michel Muller, Auteur ; Philippe Mairiaux, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.603-612 Langues : Français Mots-clés : accident
accident du travail
assurance
médecin du travail
profession
réadaptation
recherche qualitativeRésumé : Médecin du travail et médecin-conseil d’assurance ont chacun un rôle propre à jouer dans le décours de la prise en charge d’un accident de travail et leur interaction est au centre du processus administratif et clinique de retour au travail. Nous avons voulu analyser les freins et facilitateurs de cette collaboration dans le contexte belge.
La méthode utilisée était une étude qualitative par entretiens individuels dirigés auprès d’un échantillon de médecins-conseils d’assurance et de médecins du travail exerçant en Belgique francophone. Cet échantillon a été choisi pour représenter toutes les compagnies d’assurance et la plupart des services de prévention et protection opérant sur le territoire. Le guide d’entretien a été élaboré de manière à explorer les différentes dimensions du modèle RDIC (Resource Dependence Institutional Collaboration) de collaboration entre professionnels.
Cette étude a permis de mettre en évidence les freins entravant la collaboration et qui sont de l’ordre de la perception mutuelle des deux professions, de la méconnaissance du contexte de travail de l’autre profession, du manque de ressources indépendantes entravant la volonté de collaboration (temps suffisant, honoraires). Des éléments facilitateurs ont aussi été mis en évidence : une volonté de collaboration des médecins du travail, une attitude positive sur la capacité à coopérer, ainsi que des propositions d’améliorations immédiates de certains facteurs.
La collaboration entre ces deux professions avait été très peu étudiée auparavant, les résultats mis au jour ici fournissent des pistes d’amélioration pouvant être appliquées à court ou à moyen terme. Ceci permettrait aux deux catégories de médecins d’être plus efficaces et structurés dans la prise en charge des accidents de travail et de leurs conséquences en matière d’incapacité de travail.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Les facteurs de motivation au travail chez les cadres paramédicaux dans un hôpital tunisien / Chekib Zedini in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Les facteurs de motivation au travail chez les cadres paramédicaux dans un hôpital tunisien [revue] / Chekib Zedini, Auteur ; Asma Ben Cheikh, Auteur ; Manel Limam, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.613-622.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.613-622
Mots-clés : cadre de santé
motivation
professionnel de santé
qualité des soins
travail
TunisieRésumé : Objectif : Identifier les facteurs déterminant la motivation au travail du cadre paramédical au centre hospitalo-universitaire Farhat Hached de Sousse.
Méthodes : Une étude descriptive transversale a été menée auprès du personnel paramédical du centre hospitalo-universitaire Farhat Hached – Sousse au cours du mois de décembre 2014. Elle a porté sur un échantillon de 337 cadres paramédicaux (infirmiers, techniciens supérieurs et aides-soignants). Les données ont été recueillies par l’intermédiaire d’un questionnaire auto-administré inspiré de la théorie de besoins de Maslow et la théorie de deux facteurs d’Herzberg.
Résultats : L’âge moyen des répondants est de 41 ± 9,4 ans avec un sex-ratio de 0,51. Plus de la moitié des participants (65 %, n = 219) sont « pas à peu motivés ». Le niveau de motivation varie en fonction de l’âge, du genre, de l’ancienneté professionnelle et de l’horaire du travail des participants. Les facteurs de motivation extrinsèque sont les plus motivants pour le personnel paramédical avec respectivement les « rémunérations » et la « collaboration » en premier et deuxième rang. Les facteurs intrinsèques « l’accomplissement » et les « attributs de l’emploi » occupent respectivement la troisième et la quatrième position.
Conclusion : Les résultats de cette étude vont permettre de guider les responsables des ressources humaines dans les hôpitaux publics dans le choix des actions à mette en place pour augmenter la motivation de leurs employés afin d’assurer la satisfaction du personnel d’une part et d’améliorer l’offre de services de soins de qualité d’autre part.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.613-622
Titre : Les facteurs de motivation au travail chez les cadres paramédicaux dans un hôpital tunisien Type de document : revue Auteurs : Chekib Zedini, Auteur ; Asma Ben Cheikh, Auteur ; Manel Limam, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.613-622 Langues : Français Mots-clés : cadre de santé
motivation
professionnel de santé
qualité des soins
travail
TunisieRésumé : Objectif : Identifier les facteurs déterminant la motivation au travail du cadre paramédical au centre hospitalo-universitaire Farhat Hached de Sousse.
Méthodes : Une étude descriptive transversale a été menée auprès du personnel paramédical du centre hospitalo-universitaire Farhat Hached – Sousse au cours du mois de décembre 2014. Elle a porté sur un échantillon de 337 cadres paramédicaux (infirmiers, techniciens supérieurs et aides-soignants). Les données ont été recueillies par l’intermédiaire d’un questionnaire auto-administré inspiré de la théorie de besoins de Maslow et la théorie de deux facteurs d’Herzberg.
Résultats : L’âge moyen des répondants est de 41 ± 9,4 ans avec un sex-ratio de 0,51. Plus de la moitié des participants (65 %, n = 219) sont « pas à peu motivés ». Le niveau de motivation varie en fonction de l’âge, du genre, de l’ancienneté professionnelle et de l’horaire du travail des participants. Les facteurs de motivation extrinsèque sont les plus motivants pour le personnel paramédical avec respectivement les « rémunérations » et la « collaboration » en premier et deuxième rang. Les facteurs intrinsèques « l’accomplissement » et les « attributs de l’emploi » occupent respectivement la troisième et la quatrième position.
Conclusion : Les résultats de cette étude vont permettre de guider les responsables des ressources humaines dans les hôpitaux publics dans le choix des actions à mette en place pour augmenter la motivation de leurs employés afin d’assurer la satisfaction du personnel d’une part et d’améliorer l’offre de services de soins de qualité d’autre part.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Prise en charge médicamenteuse en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes en Île-de-France en 2014 : état des lieux et axes d’amélioration / Anne De Saunière in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Prise en charge médicamenteuse en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes en Île-de-France en 2014 : état des lieux et axes d’amélioration [revue] / Anne De Saunière, Auteur ; Laetitia Bonneau, Auteur ; Valérie Donio, Auteur . - 2016 . - p.623-632.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.623-632
Mots-clés : effet indésirable
EHPAD établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
maison de retraite
médicament
PDA préparation des doses à administrer
pharmacien
posologie
toxicitéRésumé : Objectifs : L’enquête visait à dresser un état des lieux des pratiques et des organisations des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) franciliens en matière de prise en charge médicamenteuse (PECM) des résidents et identifier des pistes d’amélioration.
Méthodes : L’état des lieux a été réalisé en 2014 via un questionnaire adressé à tous les EHPAD franciliens en les interrogeant sur l’ensemble des étapes du circuit du médicament.
Résultats : Le taux de réponse a été de plus de 70 %. L’échantillon est représentatif des établissements de la région. Les résultats montrent un faible recours aux logiciels de prescription malgré le fort taux d’équipement, une traçabilité non systématique de l’administration des médicaments et un manque d’outils pour sécuriser la PECM : une liste de médicaments adaptés à la personne âgée (disponible dans 36 % des établissements), une procédure de gestion des évènements indésirables médicamenteux (disponible dans 39 % des établissements). Les analyses montrent une diversité et une hétérogénéité de la PECM selon la présence ou non d’une pharmacie à usage intérieur et selon le statut des établissements. Plusieurs pistes d’amélioration ont été identifiées afin de mettre en œuvre une politique qualité/sécurité de la PECM en EHPAD, améliorer l’efficience des prescriptions et sécuriser l’administration des médicaments.
Conclusion : Les établissements témoignent d’une volonté forte d’amélioration de la PECM et expriment le besoin de disposer d’outils d’aide à la PECM. Une dizaine d’actions simples et pragmatiques ont été identifiées et sont inscrites dans le plan d’actions de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France pour améliorer la PECM en EHPAD.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.623-632
Titre : Prise en charge médicamenteuse en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes en Île-de-France en 2014 : état des lieux et axes d’amélioration Type de document : revue Auteurs : Anne De Saunière, Auteur ; Laetitia Bonneau, Auteur ; Valérie Donio, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.623-632 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
EHPAD établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
maison de retraite
médicament
PDA préparation des doses à administrer
pharmacien
posologie
toxicitéRésumé : Objectifs : L’enquête visait à dresser un état des lieux des pratiques et des organisations des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) franciliens en matière de prise en charge médicamenteuse (PECM) des résidents et identifier des pistes d’amélioration.
Méthodes : L’état des lieux a été réalisé en 2014 via un questionnaire adressé à tous les EHPAD franciliens en les interrogeant sur l’ensemble des étapes du circuit du médicament.
Résultats : Le taux de réponse a été de plus de 70 %. L’échantillon est représentatif des établissements de la région. Les résultats montrent un faible recours aux logiciels de prescription malgré le fort taux d’équipement, une traçabilité non systématique de l’administration des médicaments et un manque d’outils pour sécuriser la PECM : une liste de médicaments adaptés à la personne âgée (disponible dans 36 % des établissements), une procédure de gestion des évènements indésirables médicamenteux (disponible dans 39 % des établissements). Les analyses montrent une diversité et une hétérogénéité de la PECM selon la présence ou non d’une pharmacie à usage intérieur et selon le statut des établissements. Plusieurs pistes d’amélioration ont été identifiées afin de mettre en œuvre une politique qualité/sécurité de la PECM en EHPAD, améliorer l’efficience des prescriptions et sécuriser l’administration des médicaments.
Conclusion : Les établissements témoignent d’une volonté forte d’amélioration de la PECM et expriment le besoin de disposer d’outils d’aide à la PECM. Une dizaine d’actions simples et pragmatiques ont été identifiées et sont inscrites dans le plan d’actions de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France pour améliorer la PECM en EHPAD.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible La distance entre domicile du patient et laboratoire influence-t-elle le suivi biologique du diabète ? / Valentin Laville in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] La distance entre domicile du patient et laboratoire influence-t-elle le suivi biologique du diabète ? [revue] / Valentin Laville, Auteur ; Béatrice Trombert, Auteur ; Michel Fernandez, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.633-640.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.633-640
Mots-clés : accès aux soins
analyse
diabète
France
hémoglobine
laboratoire
médecine généraleRésumé : Objectif : Les examens biologiques occupent une place importante en médecine générale. L’accès à un laboratoire d’analyses médicales (LAM) est indispensable et susceptible d’influencer leur réalisation. Cette étude propose d’évaluer l’impact de la distance entre patients et LAM sur la réalisation du suivi biologique du diabète.
Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective d’une cohorte de patients diabétiques issus de onze LAM du bassin stéphanois sur une période de trois ans. Le critère de jugement principal résidait dans la réalisation d’au moins 3 HbA1c, une créatininémie, un bilan lipidique et une micro-albuminurie sur 12 mois. L’analyse statistique a étudié différentes variables : la distance sujets-LAM, l’âge, le régime d’assurance maladie, le type d’aire urbaine et le lieu de prélèvement.
Résultats : Parmi les 12 773 sujets inclus, 1 889 (14,8 %) présentaient un suivi conforme. Le nombre de sujets correctement suivis diminue de 38 % à partir d’une distance de 5 km (OR 1,38 [1,18 ; 1,61]). Le suivi augmente avec l’âge (OR 0,71 [0,61 ; 0,83] pour les 55-65 ans et 0,61 [0,53 ; 0,71] pour les plus de 65 ans). Paradoxalement, les sujets résidant dans les zones rurales et les aires urbaines de moins de 10 000 habitants présentent un meilleur suivi que ceux des agglomérations de plus de 200 000 habitants.
Conclusions : L’augmentation de la distance entre patients diabétiques et LAM diminue l’observance du suivi biologique. Ces résultats interrogent sur la place des prélèvements à domicile et sur l’accessibilité des autres examens indispensables à la pratique de la médecine générale.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.633-640
Titre : La distance entre domicile du patient et laboratoire influence-t-elle le suivi biologique du diabète ? Type de document : revue Auteurs : Valentin Laville, Auteur ; Béatrice Trombert, Auteur ; Michel Fernandez, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.633-640 Langues : Français Mots-clés : accès aux soins
analyse
diabète
France
hémoglobine
laboratoire
médecine généraleRésumé : Objectif : Les examens biologiques occupent une place importante en médecine générale. L’accès à un laboratoire d’analyses médicales (LAM) est indispensable et susceptible d’influencer leur réalisation. Cette étude propose d’évaluer l’impact de la distance entre patients et LAM sur la réalisation du suivi biologique du diabète.
Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective d’une cohorte de patients diabétiques issus de onze LAM du bassin stéphanois sur une période de trois ans. Le critère de jugement principal résidait dans la réalisation d’au moins 3 HbA1c, une créatininémie, un bilan lipidique et une micro-albuminurie sur 12 mois. L’analyse statistique a étudié différentes variables : la distance sujets-LAM, l’âge, le régime d’assurance maladie, le type d’aire urbaine et le lieu de prélèvement.
Résultats : Parmi les 12 773 sujets inclus, 1 889 (14,8 %) présentaient un suivi conforme. Le nombre de sujets correctement suivis diminue de 38 % à partir d’une distance de 5 km (OR 1,38 [1,18 ; 1,61]). Le suivi augmente avec l’âge (OR 0,71 [0,61 ; 0,83] pour les 55-65 ans et 0,61 [0,53 ; 0,71] pour les plus de 65 ans). Paradoxalement, les sujets résidant dans les zones rurales et les aires urbaines de moins de 10 000 habitants présentent un meilleur suivi que ceux des agglomérations de plus de 200 000 habitants.
Conclusions : L’augmentation de la distance entre patients diabétiques et LAM diminue l’observance du suivi biologique. Ces résultats interrogent sur la place des prélèvements à domicile et sur l’accessibilité des autres examens indispensables à la pratique de la médecine générale.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Culture sécurité des patients par la réponse non-punitive à l’erreur et la liberté d’expression des soignants / Mohamed Mahjoub in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Culture sécurité des patients par la réponse non-punitive à l’erreur et la liberté d’expression des soignants [revue] / Mohamed Mahjoub, Auteur ; Nabiha Bouafia, Auteur ; Asma Ben Cheikh, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - 641-646.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - 641-646
Mots-clés : erreur médicale
gestion des risques
liberté d'expression
qualité des soins
relation professionnelle
sécurité
sécurité patient
soignantRésumé : Objectif : Mesurer puis analyser le degré de développement du concept « liberté d’expression et réponse non punitive à l’erreur » relevant de la culture de sécurité des patients auprès des soignants.
Méthodes : Étude descriptive transversale avec un questionnaire validé, auto administré aux professionnels soignants exerçant dans 16 services d’hospitalisation du Centre hospitalo-universitaire Farhat Hached de Sousse (Tunisie). Un effectif de 289 répondants ont participé à ce travail dont 86 médecins et 203 personnels paramédicaux.
Résultats : Le score global de la liberté d’expression et réponse non punitive à l’erreur est de 60,5 %. La répartition des réponses pour les différents items a montré que la majorité des enquêtés (soit 71,2 %) affirme qu’ils discutent des moyens à mettre en place afin que les erreurs ne se reproduisent plus. Néanmoins, seulement près de la moitié des répondants (49,10 %) se sentent libres de remettre en question les décisions ou les actions de leurs supérieurs.
Conclusion : Notre étude nous a permis d’obtenir un état des lieux et une vision globale sur la perception des soignants relative à la sécurité des patients auprès des professionnels soignants. Nous avons analysé et exploré le concept de liberté d’expression et de réponse non punitive à l’erreur, afin de dégager des défaillances à combler dans notre système de santé. Ce concept est un maillon central de la culture sécurité des patients auprès des soignants et un pilier indissociable de la stratégie d’amélioration de la qualité et la sécurité des soins au sein d’un établissement de santé.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - 641-646
Titre : Culture sécurité des patients par la réponse non-punitive à l’erreur et la liberté d’expression des soignants Type de document : revue Auteurs : Mohamed Mahjoub, Auteur ; Nabiha Bouafia, Auteur ; Asma Ben Cheikh, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : 641-646 Langues : Français Mots-clés : erreur médicale
gestion des risques
liberté d'expression
qualité des soins
relation professionnelle
sécurité
sécurité patient
soignantRésumé : Objectif : Mesurer puis analyser le degré de développement du concept « liberté d’expression et réponse non punitive à l’erreur » relevant de la culture de sécurité des patients auprès des soignants.
Méthodes : Étude descriptive transversale avec un questionnaire validé, auto administré aux professionnels soignants exerçant dans 16 services d’hospitalisation du Centre hospitalo-universitaire Farhat Hached de Sousse (Tunisie). Un effectif de 289 répondants ont participé à ce travail dont 86 médecins et 203 personnels paramédicaux.
Résultats : Le score global de la liberté d’expression et réponse non punitive à l’erreur est de 60,5 %. La répartition des réponses pour les différents items a montré que la majorité des enquêtés (soit 71,2 %) affirme qu’ils discutent des moyens à mettre en place afin que les erreurs ne se reproduisent plus. Néanmoins, seulement près de la moitié des répondants (49,10 %) se sentent libres de remettre en question les décisions ou les actions de leurs supérieurs.
Conclusion : Notre étude nous a permis d’obtenir un état des lieux et une vision globale sur la perception des soignants relative à la sécurité des patients auprès des professionnels soignants. Nous avons analysé et exploré le concept de liberté d’expression et de réponse non punitive à l’erreur, afin de dégager des défaillances à combler dans notre système de santé. Ce concept est un maillon central de la culture sécurité des patients auprès des soignants et un pilier indissociable de la stratégie d’amélioration de la qualité et la sécurité des soins au sein d’un établissement de santé.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Déterminants des accidents mortels de la circulation routière en Côte d’Ivoire de 2002 à 2011 / Joseph Benie Bi Vroh in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Déterminants des accidents mortels de la circulation routière en Côte d’Ivoire de 2002 à 2011 [revue] / Joseph Benie Bi Vroh, Auteur ; Issaka Tiembré, Auteur ; Kouadio Daniel Ekra, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.647-653.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.647-653
Mots-clés : accident
circulation
conducteur
Côte d'Ivoire
route
sécuritéRésumé : Introduction : Dans de nombreux pays à faibles revenus et ceux à revenus intermédiaires, le changement rapide du mode de vie et de l’urbanisation ainsi que l’augmentation du nombre de véhicules sont susceptibles d’avoir un impact sur la morbidité ainsi que sur la mortalité liées aux accidents de la circulation routière.
Objectif : L’objectif était d’identifier les facteurs associés aux accidents mortels de la circulation routière en Côte d’Ivoire.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude transversale sur les données des accidents de la circulation routière (ACR) en Côte d’Ivoire sur une période de dix ans allant de 2002 à 2011, à partir de la base de données de l’Office de la Sécurité Routière (OSER). Elle a pris en compte tous les accidents de la voie publique (AVP) ayant fait l’objet d’un constat par les agents de la police ou de la gendarmerie. L’accident mortel de la route était la variable dépendante tandis que les caractéristiques sociodémographiques, les déterminants comportementaux et environnementaux étaient les variables indépendantes. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS version 16.
Résultats : Sur 56 966 accidents de la circulation, 3 008 ont été mortels soit une mortalité de 0,6 pour 100 000 habitants. En outre, 93,5 % des accidents sont survenus en agglomération. Les piétons étaient les victimes dans 59,3 % des cas. Concernant les facteurs de risque, il a été noté que les conducteurs de moins de 18 ans et de 43 à 47 ans avaient respectivement un risque 2,4 et 4,9 fois plus élevé d’être impliqué dans un accident mortel. L’excès de vitesse (OR = 5,3 p = 0,000) et le dépassement dangereux (OR = 4,9 p = 0,000) étaient à l’origine de la survenue des accidents mortels. La défaillance mécanique constituait également un facteur de risque (OR = 3,9, p < 0,005). Le risque d’accident mortel était de 6,8 fois plus élevé en rase campagne qu’en agglomération.
Conclusion : L’accident mortel était lié aux facteurs humains et environnementaux, d’où la nécessité de campagnes de sensibilisation pour le changement de comportement.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.647-653
Titre : Déterminants des accidents mortels de la circulation routière en Côte d’Ivoire de 2002 à 2011 Type de document : revue Auteurs : Joseph Benie Bi Vroh, Auteur ; Issaka Tiembré, Auteur ; Kouadio Daniel Ekra, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.647-653 Langues : Français Mots-clés : accident
circulation
conducteur
Côte d'Ivoire
route
sécuritéRésumé : Introduction : Dans de nombreux pays à faibles revenus et ceux à revenus intermédiaires, le changement rapide du mode de vie et de l’urbanisation ainsi que l’augmentation du nombre de véhicules sont susceptibles d’avoir un impact sur la morbidité ainsi que sur la mortalité liées aux accidents de la circulation routière.
Objectif : L’objectif était d’identifier les facteurs associés aux accidents mortels de la circulation routière en Côte d’Ivoire.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude transversale sur les données des accidents de la circulation routière (ACR) en Côte d’Ivoire sur une période de dix ans allant de 2002 à 2011, à partir de la base de données de l’Office de la Sécurité Routière (OSER). Elle a pris en compte tous les accidents de la voie publique (AVP) ayant fait l’objet d’un constat par les agents de la police ou de la gendarmerie. L’accident mortel de la route était la variable dépendante tandis que les caractéristiques sociodémographiques, les déterminants comportementaux et environnementaux étaient les variables indépendantes. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS version 16.
Résultats : Sur 56 966 accidents de la circulation, 3 008 ont été mortels soit une mortalité de 0,6 pour 100 000 habitants. En outre, 93,5 % des accidents sont survenus en agglomération. Les piétons étaient les victimes dans 59,3 % des cas. Concernant les facteurs de risque, il a été noté que les conducteurs de moins de 18 ans et de 43 à 47 ans avaient respectivement un risque 2,4 et 4,9 fois plus élevé d’être impliqué dans un accident mortel. L’excès de vitesse (OR = 5,3 p = 0,000) et le dépassement dangereux (OR = 4,9 p = 0,000) étaient à l’origine de la survenue des accidents mortels. La défaillance mécanique constituait également un facteur de risque (OR = 3,9, p < 0,005). Le risque d’accident mortel était de 6,8 fois plus élevé en rase campagne qu’en agglomération.
Conclusion : L’accident mortel était lié aux facteurs humains et environnementaux, d’où la nécessité de campagnes de sensibilisation pour le changement de comportement.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Évaluation de l’introduction du vaccin anti-haemophilus influenzae en Côte d’Ivoire / Kévin Sylvestre Yohou in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Évaluation de l’introduction du vaccin anti-haemophilus influenzae en Côte d’Ivoire [revue] / Kévin Sylvestre Yohou, Auteur ; Nicaise Lepri Aka, Auteur ; Soualihou Noufe, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.655-664.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.655-664
Mots-clés : Côte d'Ivoire
évaluation
système de santé
vaccination
virus influenzaRésumé : Introduction : La Côte d’Ivoire a introduit le vaccin anti-Haemophilus Influenzae type b dans son programme élargi de vaccination en mars 2009. À la suite de cette introduction, une évaluation a été menée en 2012 avec comme objectif d’évaluer le processus de l’introduction du vaccin.
Méthodes : Les techniques utilisées pour la collecte étaient la revue documentaire, les entretiens structurés et l’observation directe. Notre étude a permis de recueillir des informations auprès de six responsables de régions sanitaires, 12 districts sanitaires et 36 établissements de santé. Par ailleurs, 72 mères ou accompagnants d’enfants ont été interrogées. Les données recueillies ont été traitées et analysées à partir des logiciels Excel, Epi Info et SPSS.
Résultats : Un plan d’introduction du vaccin a été élaboré, mais n’a pas été diffusé au niveau opérationnel. Les formations planifiées pour les prestataires de soins du district ont été conduites dix-huit mois après l’introduction du vaccin. Aucun centre vaccinateur ne disposait de support de communication sur le nouveau vaccin. Le relevé de température se faisait régulièrement dans 92 % des dépôts de district et 68 % des centres vaccinateurs. Des vaccins virés avaient été observés dans 6 % des centres vaccinateurs. Seuls 3,5 % des parents d’enfants avaient été informés de l’introduction du vaccin. Une augmentation de la couverture vaccinale pour la troisième dose du pentavalent avait été notée dans la moitié des districts sanitaires.
Conclusion : L’évaluation de l’introduction du vaccin anti-Haemophilus Influenzae type b a mis en évidence les forces et faiblesses du système de santé et a permis de tirer des leçons en vue de l’introduction d’autres vaccins dans le programme élargi de vaccination.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.655-664
Titre : Évaluation de l’introduction du vaccin anti-haemophilus influenzae en Côte d’Ivoire Type de document : revue Auteurs : Kévin Sylvestre Yohou, Auteur ; Nicaise Lepri Aka, Auteur ; Soualihou Noufe, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.655-664 Langues : Français Mots-clés : Côte d'Ivoire
évaluation
système de santé
vaccination
virus influenzaRésumé : Introduction : La Côte d’Ivoire a introduit le vaccin anti-Haemophilus Influenzae type b dans son programme élargi de vaccination en mars 2009. À la suite de cette introduction, une évaluation a été menée en 2012 avec comme objectif d’évaluer le processus de l’introduction du vaccin.
Méthodes : Les techniques utilisées pour la collecte étaient la revue documentaire, les entretiens structurés et l’observation directe. Notre étude a permis de recueillir des informations auprès de six responsables de régions sanitaires, 12 districts sanitaires et 36 établissements de santé. Par ailleurs, 72 mères ou accompagnants d’enfants ont été interrogées. Les données recueillies ont été traitées et analysées à partir des logiciels Excel, Epi Info et SPSS.
Résultats : Un plan d’introduction du vaccin a été élaboré, mais n’a pas été diffusé au niveau opérationnel. Les formations planifiées pour les prestataires de soins du district ont été conduites dix-huit mois après l’introduction du vaccin. Aucun centre vaccinateur ne disposait de support de communication sur le nouveau vaccin. Le relevé de température se faisait régulièrement dans 92 % des dépôts de district et 68 % des centres vaccinateurs. Des vaccins virés avaient été observés dans 6 % des centres vaccinateurs. Seuls 3,5 % des parents d’enfants avaient été informés de l’introduction du vaccin. Une augmentation de la couverture vaccinale pour la troisième dose du pentavalent avait été notée dans la moitié des districts sanitaires.
Conclusion : L’évaluation de l’introduction du vaccin anti-Haemophilus Influenzae type b a mis en évidence les forces et faiblesses du système de santé et a permis de tirer des leçons en vue de l’introduction d’autres vaccins dans le programme élargi de vaccination.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Équité et déterminants sociaux des accidents de la circulation à Ouagadougou, Burkina Faso / Amandine Fillol in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Équité et déterminants sociaux des accidents de la circulation à Ouagadougou, Burkina Faso [revue] / Amandine Fillol, Auteur ; Emmanuel Bonnet, Auteur ; Joanny Bassolé, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.665-675.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.665-675
Mots-clés : accès aux soins
accident
Afrique
Burkina Faso
circulation
qualité des soins
routeRésumé : Introduction : À l’hôpital Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou (Burkina Faso), les traumatismes dus aux accidents de la circulation représentent la deuxième cause de mortalité après le paludisme. On ne connaît pas les déterminants sociaux de ces décès car peu de recherches sur le sujet existent en Afrique. L’article présente une enquête-pilote de l’adaptation d’un outil d’autopsie sociale aux traumatismes des accidents de la circulation dans un milieu urbain africain pour mieux comprendre les déterminants sociaux impliqués.
Méthode : L’enquête-pilote s’est déroulée du 7 février au 12 avril 2015 à Ouagadougou. La population d’étude comprend les cas fatals et « échappées belles ». L’outil de recueil a été créé en développant le modèle des trois retards. Le mode de recueil s’organise aux services des urgences avec des médecins formés, puis par téléphone et au domicile de l’enquêté.
Résultats : Aux urgences, 497 victimes d’accidents de la circulation ont été admises dont 27 cas échappées belles, huit décès dont six à l’hôpital et deux hors de l’hôpital. Huit entretiens ont été menés. Des liens étroits avec les médecins et une association de l’hôpital ont favorisé la faisabilité. L’étude montre l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes pour ce type d’enquête. Toutefois, il faudrait élargir les critères d’inclusion aux victimes présentant des handicaps.
Discussion : Cette étude montre qu’il est possible de créer un cadre favorable au recueil des données sur les déterminants sociaux de la santé pour les accidents de la circulation et qu’il est indispensable de commencer à agir en faveur de l’équité.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.665-675
Titre : Équité et déterminants sociaux des accidents de la circulation à Ouagadougou, Burkina Faso Type de document : revue Auteurs : Amandine Fillol, Auteur ; Emmanuel Bonnet, Auteur ; Joanny Bassolé, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.665-675 Langues : Français Mots-clés : accès aux soins
accident
Afrique
Burkina Faso
circulation
qualité des soins
routeRésumé : Introduction : À l’hôpital Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou (Burkina Faso), les traumatismes dus aux accidents de la circulation représentent la deuxième cause de mortalité après le paludisme. On ne connaît pas les déterminants sociaux de ces décès car peu de recherches sur le sujet existent en Afrique. L’article présente une enquête-pilote de l’adaptation d’un outil d’autopsie sociale aux traumatismes des accidents de la circulation dans un milieu urbain africain pour mieux comprendre les déterminants sociaux impliqués.
Méthode : L’enquête-pilote s’est déroulée du 7 février au 12 avril 2015 à Ouagadougou. La population d’étude comprend les cas fatals et « échappées belles ». L’outil de recueil a été créé en développant le modèle des trois retards. Le mode de recueil s’organise aux services des urgences avec des médecins formés, puis par téléphone et au domicile de l’enquêté.
Résultats : Aux urgences, 497 victimes d’accidents de la circulation ont été admises dont 27 cas échappées belles, huit décès dont six à l’hôpital et deux hors de l’hôpital. Huit entretiens ont été menés. Des liens étroits avec les médecins et une association de l’hôpital ont favorisé la faisabilité. L’étude montre l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes pour ce type d’enquête. Toutefois, il faudrait élargir les critères d’inclusion aux victimes présentant des handicaps.
Discussion : Cette étude montre qu’il est possible de créer un cadre favorable au recueil des données sur les déterminants sociaux de la santé pour les accidents de la circulation et qu’il est indispensable de commencer à agir en faveur de l’équité.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés dans les soins gériatriques au Burkina Faso / Hervé Hien in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés dans les soins gériatriques au Burkina Faso [revue] / Hervé Hien, Auteur ; Blahima Konaté, Auteur ; Abdramane Berthé, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.677-686.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.677-686
Mots-clés : Burkina Faso
gériatrie
maladie chronique
prescription
service de santé
sujet âgéRésumé : Introduction : En Afrique subsaharienne, les pathologies chroniques et les multi-morbidités liées au phénomène du vieillissement sont émergentes. Leur prise en charge contribue à l’émergence de l’utilisation des médicaments potentiellement inappropriés qui posent un réel problème de santé publique. Cependant, les raisons de l’utilisation inappropriée de ces médicaments dans les services de soins restent relativement méconnues. L’objectif de cette étude était d’analyser les raisons de l’utilisation des médicaments potentiellement inappropriés lors des soins des personnes âgées avec des poly-pathologies chroniques à Bobo-Dioulasso.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative exploratoire d’août à décembre 2014 dans sept formations sanitaires de Bobo-Dioulasso. Nous avons conduit des interviews individuelles approfondies avec sept prestataires et un focus groupe avec dix personnes âgées. Un questionnaire semi-structuré pour les prestataires, construit à partir du modèle de soins chroniques (Chronic care model, version 3.5), a été utilisé pour explorer les raisons de l’utilisation des médicaments potentiellement inappropriés.
Résultats : Nous avons identifié les principaux éléments qui peuvent contribuer à expliquer les raisons de l’utilisation inappropriée des médicaments. Il s’agissait de la centration des soins centrés sur la prescription, la faible communication patient-prescripteur et entre les prescripteurs, la faible compétence des prescripteurs, l’absence de leadership médical et le paternalisme des prescripteurs.
Conclusion : Ces résultats suggèrent des pistes pour le développement de la compétence des prestataires, la normalisation des actes et les soins basés sur la prescription rationnelle pour contribuer à améliorer l’utilisation des médicaments lors des soins gériatriques.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.677-686
Titre : Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés dans les soins gériatriques au Burkina Faso Type de document : revue Auteurs : Hervé Hien, Auteur ; Blahima Konaté, Auteur ; Abdramane Berthé, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.677-686 Langues : Français Mots-clés : Burkina Faso
gériatrie
maladie chronique
prescription
service de santé
sujet âgéRésumé : Introduction : En Afrique subsaharienne, les pathologies chroniques et les multi-morbidités liées au phénomène du vieillissement sont émergentes. Leur prise en charge contribue à l’émergence de l’utilisation des médicaments potentiellement inappropriés qui posent un réel problème de santé publique. Cependant, les raisons de l’utilisation inappropriée de ces médicaments dans les services de soins restent relativement méconnues. L’objectif de cette étude était d’analyser les raisons de l’utilisation des médicaments potentiellement inappropriés lors des soins des personnes âgées avec des poly-pathologies chroniques à Bobo-Dioulasso.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative exploratoire d’août à décembre 2014 dans sept formations sanitaires de Bobo-Dioulasso. Nous avons conduit des interviews individuelles approfondies avec sept prestataires et un focus groupe avec dix personnes âgées. Un questionnaire semi-structuré pour les prestataires, construit à partir du modèle de soins chroniques (Chronic care model, version 3.5), a été utilisé pour explorer les raisons de l’utilisation des médicaments potentiellement inappropriés.
Résultats : Nous avons identifié les principaux éléments qui peuvent contribuer à expliquer les raisons de l’utilisation inappropriée des médicaments. Il s’agissait de la centration des soins centrés sur la prescription, la faible communication patient-prescripteur et entre les prescripteurs, la faible compétence des prescripteurs, l’absence de leadership médical et le paternalisme des prescripteurs.
Conclusion : Ces résultats suggèrent des pistes pour le développement de la compétence des prestataires, la normalisation des actes et les soins basés sur la prescription rationnelle pour contribuer à améliorer l’utilisation des médicaments lors des soins gériatriques.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Surpoids, obésité et facteurs associés chez les élèves du 2nd cycle d’enseignement public de Dakar / Papa Ndiaye in Santé publique, vol.28 n°5 (septembre octobre 2016)
[article] Surpoids, obésité et facteurs associés chez les élèves du 2nd cycle d’enseignement public de Dakar [revue] / Papa Ndiaye, Auteur ; Mamadou Makhtar Mbacké Leye, Auteur ; Anta Tal Dia, Auteur . - 2016 . - p.687-694.
Langues : Français
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.687-694
Mots-clés : maladie
malnutrition
obésité
Sénégal
surpoidsRésumé : s
Introduction : Au Sénégal, il n’y a pas suffisamment de données épidémiologiques sur le surpoids et l’obésité infantiles. Ainsi, l’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence du surpoids et de l’obésité, ainsi que leurs facteurs associés chez les élèves du cycle du secondaire de l’enseignement public à Dakar.
Méthodologie : L’étude, transversale, descriptive et analytique, a été menée du 6 au 31 janvier 2014. Un sondage à deux degrés (lycées puis élèves) a été effectué. Les tests (Khi2, Fisher ou Wald) ont été utilisés selon leurs conditions d’applicabilité. L’odds ratio, entouré de son intervalle de confiance, a été calculé pour déterminer la force des liens.
Résultats : Les élèves, à prédominance féminine (61,5 %), étaient âgés de 13 à 18 ans, avec une moyenne de 16,8 (± 1,3) ans ; et 54,7 % avaient moins de 17 ans. Les trois principaux repas de la journée, la collation du matin et le goûter de l’après-midi étaient respectivement assurés pour 93,7 %, 58,7 % et 46,5 % des élèves. Parmi les élèves, 47,9 % allaient à l’école en voiture ; 96,9 % pratiquaient le sport au lycée et 52,5 % avaient une activité sportive extrascolaire. Les prévalences du surpoids et de l’obésité étaient respectivement de 11,0 % et 1,4 %. Le surpoids était plus fréquent chez les filles (ORaj = 3,0 [1,2-7,5]) et/ou ceux qui avaient l’impression d’être gros (ORaj = 7,3 [2,7-19,4]). Il était moins fréquent chez ceux qui pratiquaient du sport à l’école (ORaj = 0,2 [0,1-0,8]) et/ou consommaient des légumes secs (p = 0,009 ; OR non défini).
Conclusion : Ces résultats justifient des activités de sensibilisation auprès des élèves, et une implication des parents et des enseignants dans les stratégies axées sur l’hygiène alimentaire et le sport.[article]
in Santé publique > vol.28 n°5 (septembre octobre 2016) . - p.687-694
Titre : Surpoids, obésité et facteurs associés chez les élèves du 2nd cycle d’enseignement public de Dakar Type de document : revue Auteurs : Papa Ndiaye, Auteur ; Mamadou Makhtar Mbacké Leye, Auteur ; Anta Tal Dia, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.687-694 Langues : Français Mots-clés : maladie
malnutrition
obésité
Sénégal
surpoidsRésumé : s
Introduction : Au Sénégal, il n’y a pas suffisamment de données épidémiologiques sur le surpoids et l’obésité infantiles. Ainsi, l’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence du surpoids et de l’obésité, ainsi que leurs facteurs associés chez les élèves du cycle du secondaire de l’enseignement public à Dakar.
Méthodologie : L’étude, transversale, descriptive et analytique, a été menée du 6 au 31 janvier 2014. Un sondage à deux degrés (lycées puis élèves) a été effectué. Les tests (Khi2, Fisher ou Wald) ont été utilisés selon leurs conditions d’applicabilité. L’odds ratio, entouré de son intervalle de confiance, a été calculé pour déterminer la force des liens.
Résultats : Les élèves, à prédominance féminine (61,5 %), étaient âgés de 13 à 18 ans, avec une moyenne de 16,8 (± 1,3) ans ; et 54,7 % avaient moins de 17 ans. Les trois principaux repas de la journée, la collation du matin et le goûter de l’après-midi étaient respectivement assurés pour 93,7 %, 58,7 % et 46,5 % des élèves. Parmi les élèves, 47,9 % allaient à l’école en voiture ; 96,9 % pratiquaient le sport au lycée et 52,5 % avaient une activité sportive extrascolaire. Les prévalences du surpoids et de l’obésité étaient respectivement de 11,0 % et 1,4 %. Le surpoids était plus fréquent chez les filles (ORaj = 3,0 [1,2-7,5]) et/ou ceux qui avaient l’impression d’être gros (ORaj = 7,3 [2,7-19,4]). Il était moins fréquent chez ceux qui pratiquaient du sport à l’école (ORaj = 0,2 [0,1-0,8]) et/ou consommaient des légumes secs (p = 0,009 ; OR non défini).
Conclusion : Ces résultats justifient des activités de sensibilisation auprès des élèves, et une implication des parents et des enseignants dans les stratégies axées sur l’hygiène alimentaire et le sport.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029772 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
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