vol.24 n°5 - Quelles mesures pour maîtriser le risque infectieux chez les patients immunodéprimés ? novembre 2016 vol.24 n°1 mars 2016 vol.24 n°2 - Antispesie de la peau saine avant un geste invasif chez l'adulte : recommandations pour la pratique clinique mai 2016 vol.24 n°3 juin 2016 vol.24 n°4 septembre 2016 vol.24 n°6 décembre 2016 vol.25 n°1 mars 2017   Hygiènes . vol.24 n°4 Mention de date :  septembre 2016 Paru le :  01/09/2016

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Inactivation des papillomavirus humains au niveau des sondes échographiques : synthèse de travaux récents / Craig Meyers in Hygiènes, vol.24 n°4 (septembre 2016)

ISBD Public [article] Inactivation des papillomavirus humains au niveau des sondes échographiques : synthèse de travaux récents [revue] / Craig Meyers, Auteur . - 2016 . - p.191-195. Langues : Français in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.191-195 Mots-clés : aldéhyde cancer désinfection échographie HPV papillomavirus humain peroxyde d'hydrogène Résumé : Les papillomavirus humains (HPV) à haut risque sont la première cause de cancer cervical et peuvent entraîner des cancers chez les deux sexes. La présence de HPV sur des sondes d’échographie endocavitaire a été démontrée. Cela peut avoir des conséquences graves car ces dernières sont en contact avec les muqueuses au sein desquelles les cancers induits par HPV se développent. Nous savons que HPV est présent dans l’environnement et qu’il peut être transmis non-sexuellement via des vecteurs passifs. Nous avons étudié l’efficacité de désinfectants hospitaliers contre HPV via des tests en suspension liquide et sur porte-germes sur surface dure (modèle plus réaliste pour simuler des sondes). Les désinfectants pour sonde d’échographie courants homologués par la Food and Drug Administration, glutaraldéhyde (GTA) et ortho-phthalaldehyde (OPA), se sont montrés incapables d’inactiver HPV, même avec des temps de contacts accrus. Tous les désinfectants généraux testés se sont avérés inefficaces, à l’exception de l’hypochlorite de sodium à 0,525 % et du PAA-argent à 1,2 % (réductions respectives de 4,86 et 5,15 log10). Un dispositif automatisé à base de peroxyde d’hydrogène à 35 % soniqué et nébulisé est le seul système de désinfection des sondes d’échographie capable d’inactiver totalement HPV natifs à haut risque dans le respect du temps de contact recommandé (réductions de > 7,39 log10 et > 5,87 log10 sur HPV-16 et HPV-18 natifs). La faible efficacité des désinfectants hospitaliers courants sur HPV impose de s’interroger sur les allégations des fabricants de désinfectants concernant l’inactivation de ces virus. La désinfection à base de peroxyde d’hydrogène soniqué et nébulisé constitue une solution efficace pour la désinfection des sondes échographiques contre HPV. [article]  in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.191-195 Titre : Inactivation des papillomavirus humains au niveau des sondes échographiques : synthèse de travaux récents Type de document : revue Auteurs : Craig Meyers, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.191-195 Langues : Français Mots-clés : aldéhyde cancer désinfection échographie HPV papillomavirus humain peroxyde d'hydrogène Résumé : Les papillomavirus humains (HPV) à haut risque sont la première cause de cancer cervical et peuvent entraîner des cancers chez les deux sexes. La présence de HPV sur des sondes d’échographie endocavitaire a été démontrée. Cela peut avoir des conséquences graves car ces dernières sont en contact avec les muqueuses au sein desquelles les cancers induits par HPV se développent. Nous savons que HPV est présent dans l’environnement et qu’il peut être transmis non-sexuellement via des vecteurs passifs. Nous avons étudié l’efficacité de désinfectants hospitaliers contre HPV via des tests en suspension liquide et sur porte-germes sur surface dure (modèle plus réaliste pour simuler des sondes). Les désinfectants pour sonde d’échographie courants homologués par la Food and Drug Administration, glutaraldéhyde (GTA) et ortho-phthalaldehyde (OPA), se sont montrés incapables d’inactiver HPV, même avec des temps de contacts accrus. Tous les désinfectants généraux testés se sont avérés inefficaces, à l’exception de l’hypochlorite de sodium à 0,525 % et du PAA-argent à 1,2 % (réductions respectives de 4,86 et 5,15 log10). Un dispositif automatisé à base de peroxyde d’hydrogène à 35 % soniqué et nébulisé est le seul système de désinfection des sondes d’échographie capable d’inactiver totalement HPV natifs à haut risque dans le respect du temps de contact recommandé (réductions de > 7,39 log10 et > 5,87 log10 sur HPV-16 et HPV-18 natifs). La faible efficacité des désinfectants hospitaliers courants sur HPV impose de s’interroger sur les allégations des fabricants de désinfectants concernant l’inactivation de ces virus. La désinfection à base de peroxyde d’hydrogène soniqué et nébulisé constitue une solution efficace pour la désinfection des sondes échographiques contre HPV.

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Résistance microbienne et antiseptiques : quelles conséquences, aujourd’hui et demain ? / Nathalie Van der Mee-Marquet in Hygiènes, vol.24 n°4 (septembre 2016)

ISBD Public [article] Résistance microbienne et antiseptiques : quelles conséquences, aujourd’hui et demain ? [revue] / Nathalie Van der Mee-Marquet, Auteur ; Joseph Hajjar, Auteur . - 2016 . - p.196-200. Langues : Français in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.196-200 Mots-clés : antibiotique antiseptique biofilm IAS infection associée aux soins résistance Résumé : L’usage des antiseptiques majeurs qui est une des mesures essentielles de la prévention des infections associées aux actes invasifs est confronté à la diminution de sensibilité ou à une résistance bactérienne à ces produits. Les trois mécanismes principaux de résistance microbienne aux antiseptiques sont de type « barrière », de type « efflux » et la présence de biofilms. Il est actuellement établi que des mécanismes de résistance sont communs à certains antibiotiques et antiseptiques, les gènes de résistance étant portés sur les mêmes éléments génétiques mobiles. Ceci fait craindre qu’une utilisation non maîtrisée des antiseptiques participe à la sélection de germes résistants à la fois aux antiseptiques et à certains antibiotiques. S’il n’existe pas encore de données probantes montrant un échec de la phase d’antisepsie en lien avec ces mécanismes, de nombreuses études ont décrit des cas cliniques de colonisation ou d’infection, particulièrement en réanimation, impliquant notamment la chlorhexidine utilisée dans des stratégies de décolonisation. Seul un usage rationnel permettra de préserver l’action des antiseptiques et de limiter le risque potentiel de sélection de souches microbiennes résistantes à l’ensemble des biocides. [article]  in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.196-200 Titre : Résistance microbienne et antiseptiques : quelles conséquences, aujourd’hui et demain ? Type de document : revue Auteurs : Nathalie Van der Mee-Marquet, Auteur ; Joseph Hajjar, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.196-200 Langues : Français Mots-clés : antibiotique antiseptique biofilm IAS infection associée aux soins résistance Résumé : L’usage des antiseptiques majeurs qui est une des mesures essentielles de la prévention des infections associées aux actes invasifs est confronté à la diminution de sensibilité ou à une résistance bactérienne à ces produits. Les trois mécanismes principaux de résistance microbienne aux antiseptiques sont de type « barrière », de type « efflux » et la présence de biofilms. Il est actuellement établi que des mécanismes de résistance sont communs à certains antibiotiques et antiseptiques, les gènes de résistance étant portés sur les mêmes éléments génétiques mobiles. Ceci fait craindre qu’une utilisation non maîtrisée des antiseptiques participe à la sélection de germes résistants à la fois aux antiseptiques et à certains antibiotiques. S’il n’existe pas encore de données probantes montrant un échec de la phase d’antisepsie en lien avec ces mécanismes, de nombreuses études ont décrit des cas cliniques de colonisation ou d’infection, particulièrement en réanimation, impliquant notamment la chlorhexidine utilisée dans des stratégies de décolonisation. Seul un usage rationnel permettra de préserver l’action des antiseptiques et de limiter le risque potentiel de sélection de souches microbiennes résistantes à l’ensemble des biocides.

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Évaluation des pratiques professionnelles : complications associées aux cathéters centraux insérés par voie périphérique chez l’adulte / Maïder Coppry in Hygiènes, vol.24 n°4 (septembre 2016)

ISBD Public [article] Évaluation des pratiques professionnelles : complications associées aux cathéters centraux insérés par voie périphérique chez l’adulte [revue] / Maïder Coppry, Auteur ; Camille Leroyer, Auteur ; Véronique Marie, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.201-206. Langues : Français in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.201-206 Mots-clés : IAS infection associée aux soins infection obstruction PICC-line (cathéter central à insertion périphérique) retrait Résumé : Contexte. Dès 2010 dans notre établissement, les cathéters centraux insérés par voie périphérique (PICC) ont fait l’objet d’une évaluation des pratiques professionnelles : surveillance initiale, élaboration de référentiel et formation des professionnels. Objectif. Réalisation de la seconde surveillance des complications associées aux PICC et comparaison à 2010. Méthodes. Surveillance de six mois en 2014 incluant tout patient recevant un PICC au bloc d’imagerie. Recueil de données à la pose et dans les services cliniques. Comparaisons des proportions avec le test chi2 (seuil = 5%). Résultats. Au total 300 PICC posés chez 270 patients, en majorité pour traitement anti-infectieux (65,7%), 219 PICC suivis (délai maintien médian = 4 jours vs 17 jours en 2010 ; 3 852 J.cathéters). Motifs de retrait : fin de traitement (66,2% vs 66% ; non significatif [NS]), accidentel (15,5% vs 7% ; p<0,05), obstruction du PICC (4,6% vs 8% ; NS). Retrait pour infection 10,9 % (vs 10 % ; NS) : six bactériémies (1,56 pour 1 000 J.cathéters vs 0,86‰) et une infection locale (0,26 pour 1 000 J.cathéters vs 0,64‰). Conclusion. Malgré la démarche en place, la fréquence des complications reste élevée. La baisse des obstructions du PICC peut être liée à une meilleure formation des professionnels. À l’inverse l’augmentation des retraits accidentels fait discuter l’utilisation des fixations sans suture, voire l’indication inadaptée du PICC chez certains patients. [article]  in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.201-206 Titre : Évaluation des pratiques professionnelles : complications associées aux cathéters centraux insérés par voie périphérique chez l’adulte Type de document : revue Auteurs : Maïder Coppry, Auteur ; Camille Leroyer, Auteur ; Véronique Marie, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.201-206 Langues : Français Mots-clés : IAS infection associée aux soins infection obstruction PICC-line (cathéter central à insertion périphérique) retrait Résumé : Contexte. Dès 2010 dans notre établissement, les cathéters centraux insérés par voie périphérique (PICC) ont fait l’objet d’une évaluation des pratiques professionnelles : surveillance initiale, élaboration de référentiel et formation des professionnels. Objectif. Réalisation de la seconde surveillance des complications associées aux PICC et comparaison à 2010. Méthodes. Surveillance de six mois en 2014 incluant tout patient recevant un PICC au bloc d’imagerie. Recueil de données à la pose et dans les services cliniques. Comparaisons des proportions avec le test chi2 (seuil = 5%). Résultats. Au total 300 PICC posés chez 270 patients, en majorité pour traitement anti-infectieux (65,7%), 219 PICC suivis (délai maintien médian = 4 jours vs 17 jours en 2010 ; 3 852 J.cathéters). Motifs de retrait : fin de traitement (66,2% vs 66% ; non significatif [NS]), accidentel (15,5% vs 7% ; p<0,05), obstruction du PICC (4,6% vs 8% ; NS). Retrait pour infection 10,9 % (vs 10 % ; NS) : six bactériémies (1,56 pour 1 000 J.cathéters vs 0,86‰) et une infection locale (0,26 pour 1 000 J.cathéters vs 0,64‰). Conclusion. Malgré la démarche en place, la fréquence des complications reste élevée. La baisse des obstructions du PICC peut être liée à une meilleure formation des professionnels. À l’inverse l’augmentation des retraits accidentels fait discuter l’utilisation des fixations sans suture, voire l’indication inadaptée du PICC chez certains patients.

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Amélioration de la qualité de l’air au bloc de cardiologie interventionnelle du CHU de Martinique / Karine Sanchez in Hygiènes, vol.24 n°4 (septembre 2016)

ISBD Public [article] Amélioration de la qualité de l’air au bloc de cardiologie interventionnelle du CHU de Martinique [revue] / Karine Sanchez, Auteur ; Gilles Numeric, Auteur ; Géraldine Cailleaux, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.209-215. Langues : Français in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.209-215 Mots-clés : bloc opératoire cardiologie comportement décontamination environnement qualité de l'air Résumé : Nous présentons les résultats d’une année d’accompagnement d’un bloc de cardiologie interventionnelle pour la mise en conformité de la qualité de l’air dans les salles d’intervention. Un état des lieux réalisé sur une période de trois mois a mis en évidence des points majeurs de dysfonctionnement concernant la mauvaise qualité de l’air : comportements inappropriés, importance des sources d’empoussièrement et défaillance des centrales de traitement d’air. Simultanément à une campagne de formation de l’ensemble du personnel, les sources d’empoussièrement identifiées ont été supprimées une à une et le traitement d’air a été optimisé par l’installation d’unités mobiles de biodécontamination de l’air selon un plan défini, agissant de façon synergique. L’ensemble des paramètres contrôlés s’est normalisé et le niveau ISO 7 a été obtenu dans les deux salles de bloc. Le personnel a acquis des réflexes dignes d’un bloc opératoire et assure désormais un entretien très rigoureux de ses salles. Cet accompagnement a permis non seulement d’aboutir à une mise en conformité de la qualité de l’air par des moyens techniques simples et efficaces, mais également de démontrer la valeur de la communication et de la confiance mutuelle dans la mise en place d’un véritable engagement participatif de l’ensemble de l’équipe pour le succès de l’opération. [article]  in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.209-215 Titre : Amélioration de la qualité de l’air au bloc de cardiologie interventionnelle du CHU de Martinique Type de document : revue Auteurs : Karine Sanchez, Auteur ; Gilles Numeric, Auteur ; Géraldine Cailleaux, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.209-215 Langues : Français Mots-clés : bloc opératoire cardiologie comportement décontamination environnement qualité de l'air Résumé : Nous présentons les résultats d’une année d’accompagnement d’un bloc de cardiologie interventionnelle pour la mise en conformité de la qualité de l’air dans les salles d’intervention. Un état des lieux réalisé sur une période de trois mois a mis en évidence des points majeurs de dysfonctionnement concernant la mauvaise qualité de l’air : comportements inappropriés, importance des sources d’empoussièrement et défaillance des centrales de traitement d’air. Simultanément à une campagne de formation de l’ensemble du personnel, les sources d’empoussièrement identifiées ont été supprimées une à une et le traitement d’air a été optimisé par l’installation d’unités mobiles de biodécontamination de l’air selon un plan défini, agissant de façon synergique. L’ensemble des paramètres contrôlés s’est normalisé et le niveau ISO 7 a été obtenu dans les deux salles de bloc. Le personnel a acquis des réflexes dignes d’un bloc opératoire et assure désormais un entretien très rigoureux de ses salles. Cet accompagnement a permis non seulement d’aboutir à une mise en conformité de la qualité de l’air par des moyens techniques simples et efficaces, mais également de démontrer la valeur de la communication et de la confiance mutuelle dans la mise en place d’un véritable engagement participatif de l’ensemble de l’équipe pour le succès de l’opération.

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État des lieux sur l’entretien des sols en établissements de santé et médicosociaux / Philippe Carenco in Hygiènes, vol.24 n°4 (septembre 2016)

ISBD Public [article] État des lieux sur l’entretien des sols en établissements de santé et médicosociaux [revue] / Philippe Carenco, Auteur ; Marine Giard, Auteur ; Marie-Gabrielle Leroy, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.217-223. Langues : Français in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.217-223 Mots-clés : développement durable entretien IAS infection associée aux soins sol Résumé : L’entretien des locaux est une activité à l’origine de rejets liquides potentiellement polluants. La Commission risque infectieux et développement durable de la Société française d’hygiène hospitalière a réalisé un état des lieux des pratiques d’entretien des sols dans les établissements sanitaires et médicosociaux, par diffusion d’un questionnaire auprès des hygiénistes adhérents à la société. Parmi les 400 établissements ayant répondu, deux tiers déclaraient pratiquer un dépoussiérage humide avant lavage, trois quarts utilisaient des bandeaux de lavage en microfibres, trois quarts utilisaient des détergents-désinfectants pour le sol des chambres. Un tiers des établissements avaient externalisé partiellement ou totalement la fonction d’entretien des sols, près de la moitié dans la fraction d’établissements à activité principale de type médecine-chirurgie-obstétrique. Cette enquête met en lumière des écarts par rapport aux recommandations en particulier concernant la nécessaire étape de dépoussiérage du sol avant lavage. Par ailleurs, on relève une grande fréquence d’utilisation des désinfectants responsables d’un fort impact environnemental. [article]  in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.217-223 Titre : État des lieux sur l’entretien des sols en établissements de santé et médicosociaux Type de document : revue Auteurs : Philippe Carenco, Auteur ; Marine Giard, Auteur ; Marie-Gabrielle Leroy, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.217-223 Langues : Français Mots-clés : développement durable entretien IAS infection associée aux soins sol Résumé : L’entretien des locaux est une activité à l’origine de rejets liquides potentiellement polluants. La Commission risque infectieux et développement durable de la Société française d’hygiène hospitalière a réalisé un état des lieux des pratiques d’entretien des sols dans les établissements sanitaires et médicosociaux, par diffusion d’un questionnaire auprès des hygiénistes adhérents à la société. Parmi les 400 établissements ayant répondu, deux tiers déclaraient pratiquer un dépoussiérage humide avant lavage, trois quarts utilisaient des bandeaux de lavage en microfibres, trois quarts utilisaient des détergents-désinfectants pour le sol des chambres. Un tiers des établissements avaient externalisé partiellement ou totalement la fonction d’entretien des sols, près de la moitié dans la fraction d’établissements à activité principale de type médecine-chirurgie-obstétrique. Cette enquête met en lumière des écarts par rapport aux recommandations en particulier concernant la nécessaire étape de dépoussiérage du sol avant lavage. Par ailleurs, on relève une grande fréquence d’utilisation des désinfectants responsables d’un fort impact environnemental.

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La contamination bactérienne des claviers d’ordinateur à l’hôpital : qu’en pensent les professionnels de santé ? / Mathias Adé in Hygiènes, vol.24 n°4 (septembre 2016)

ISBD Public [article] La contamination bactérienne des claviers d’ordinateur à l’hôpital : qu’en pensent les professionnels de santé ? [revue] / Mathias Adé, Auteur ; Sandrine Burger, Auteur ; Brigitte Kessler, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.225-231. Langues : Français in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.225-231 Mots-clés : contamination infection nosocomiale ordinateur personnel médical Résumé : Contexte. Les claviers des ordinateurs, omniprésents à l’hôpital et très difficiles à nettoyer, abritent des bactéries potentiellement pathogènes. Il nous a semblé nécessaire d’interroger les professionnels de santé à propos de leur perception d’un risque éventuel lié à l’utilisation de ces dispositifs. Matériel et méthode. Un questionnaire anonyme de dix questions est créé en ligne et communiqué par mail à certains professionnels de santé pour évaluer leurs connaissances, opinions et attentes sur la contamination bactérienne des claviers et les mesures d’hygiène associées. Résultats. Cent neuf personnes ont répondu dont une majorité de praticiens. Leurs opinions sont convergentes pour la quasi-totalité des sujets abordés ; plus de 90% des participants estiment que les claviers abritent des germes potentiellement pathogènes transférables aux mains de l’utilisateur. L’hygiène des mains doit être réalisée avant et après utilisation des claviers et leur nettoyage doit être quotidien selon plus de 70% des participants. Des dispositifs facilitant l’entretien des claviers sont souhaités. Discussion et conclusion. Les réponses à l’enquête nous fournissent une base de réflexion pour mettre en place de nouvelles barrières d’hygiène souhaitées par la majorité des professionnels de santé. [article]  in Hygiènes > vol.24 n°4 (septembre 2016) . - p.225-231 Titre : La contamination bactérienne des claviers d’ordinateur à l’hôpital : qu’en pensent les professionnels de santé ? Type de document : revue Auteurs : Mathias Adé, Auteur ; Sandrine Burger, Auteur ; Brigitte Kessler, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.225-231 Langues : Français Mots-clés : contamination infection nosocomiale ordinateur personnel médical Résumé : Contexte. Les claviers des ordinateurs, omniprésents à l’hôpital et très difficiles à nettoyer, abritent des bactéries potentiellement pathogènes. Il nous a semblé nécessaire d’interroger les professionnels de santé à propos de leur perception d’un risque éventuel lié à l’utilisation de ces dispositifs. Matériel et méthode. Un questionnaire anonyme de dix questions est créé en ligne et communiqué par mail à certains professionnels de santé pour évaluer leurs connaissances, opinions et attentes sur la contamination bactérienne des claviers et les mesures d’hygiène associées. Résultats. Cent neuf personnes ont répondu dont une majorité de praticiens. Leurs opinions sont convergentes pour la quasi-totalité des sujets abordés ; plus de 90% des participants estiment que les claviers abritent des germes potentiellement pathogènes transférables aux mains de l’utilisateur. L’hygiène des mains doit être réalisée avant et après utilisation des claviers et leur nettoyage doit être quotidien selon plus de 70% des participants. Des dispositifs facilitant l’entretien des claviers sont souhaités. Discussion et conclusion. Les réponses à l’enquête nous fournissent une base de réflexion pour mettre en place de nouvelles barrières d’hygiène souhaitées par la majorité des professionnels de santé.

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