[article] Échorepérage et échoguidage pour les anesthésies neuraxiales [revue] / Christophe Aveline, Auteur . - 2022 . - p.55-76. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.8 n°1 (janvier 2022) . - p.55-76 Mots-clés : | anesthésie neuraxiale échoguidage échorepérage
| Résumé : | L’échorepérage (EchoR) neuraxial, bien que sous-utilisé, permet l’identification précise du niveau vertébral, aussi bien au niveau lombaire que thoracique, par rapport aux repères de surface. Le choix des sondes ainsi que les réglages échographiques doivent être optimisés aux situations cliniques et aux patients. L’EchoR identifie les cibles neuraxiales et permet de mesurer avec suffisamment de précision leur localisation au niveau du rachis lombaire et thoracique. Les preuves factuelles ont montré que l’EchoR en obstétrique améliore le taux de succès à la première ponction, réduit les réorientations d’aiguille, le nombre de ponction ainsi que les ponctions vasculaires, le bénéfice étant plus marqué en cas de repères difficiles. En chirurgie, l’EchoR améliore significativement les taux de succès en présence de reliefs vertébraux difficiles (âge, scoliose, obésité). Les biais et limites d’agréments entre mesures échographiques et réelles (complexe postérieur, lames vertébrales et dure-mère) sont validés. L’allongement de la durée de repérage vertébral et des mesures est compensé par la réduction du temps dédié à la ponction neuraxiale. L’échoguidage introduit des contraintes anatomiques et techniques supplémentaires. En pédiatrie, l’échographie neuraxiale est facilitée par les meilleures fenêtres acoustiques. Les dimensions millimétriques de l’espace péridural, les variations de localisation et de dimension du hiatus sacré lors d’une approche caudale font de l’EchoR un gage de sécurité pour l’identification des repères et le suivi de l’injection. L’association au doppler couleur ou pulsé peut aider à localiser un cathéter péridural. L’apprentissage anatomique, le respect des règles d’hygiène et l’application des données factuelles sont des défis accessibles pour l’évolution d’une approche aveugle à une anesthésie neuraxiale guidée par les données échographiques. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.8 n°1 (janvier 2022) . - p.55-76 Titre : | Échorepérage et échoguidage pour les anesthésies neuraxiales | Type de document : | revue | Auteurs : | Christophe Aveline, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p.55-76 | Langues : | Français | Mots-clés : | anesthésie neuraxiale échoguidage échorepérage
| Résumé : | L’échorepérage (EchoR) neuraxial, bien que sous-utilisé, permet l’identification précise du niveau vertébral, aussi bien au niveau lombaire que thoracique, par rapport aux repères de surface. Le choix des sondes ainsi que les réglages échographiques doivent être optimisés aux situations cliniques et aux patients. L’EchoR identifie les cibles neuraxiales et permet de mesurer avec suffisamment de précision leur localisation au niveau du rachis lombaire et thoracique. Les preuves factuelles ont montré que l’EchoR en obstétrique améliore le taux de succès à la première ponction, réduit les réorientations d’aiguille, le nombre de ponction ainsi que les ponctions vasculaires, le bénéfice étant plus marqué en cas de repères difficiles. En chirurgie, l’EchoR améliore significativement les taux de succès en présence de reliefs vertébraux difficiles (âge, scoliose, obésité). Les biais et limites d’agréments entre mesures échographiques et réelles (complexe postérieur, lames vertébrales et dure-mère) sont validés. L’allongement de la durée de repérage vertébral et des mesures est compensé par la réduction du temps dédié à la ponction neuraxiale. L’échoguidage introduit des contraintes anatomiques et techniques supplémentaires. En pédiatrie, l’échographie neuraxiale est facilitée par les meilleures fenêtres acoustiques. Les dimensions millimétriques de l’espace péridural, les variations de localisation et de dimension du hiatus sacré lors d’une approche caudale font de l’EchoR un gage de sécurité pour l’identification des repères et le suivi de l’injection. L’association au doppler couleur ou pulsé peut aider à localiser un cathéter péridural. L’apprentissage anatomique, le respect des règles d’hygiène et l’application des données factuelles sont des défis accessibles pour l’évolution d’une approche aveugle à une anesthésie neuraxiale guidée par les données échographiques. |
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