[article] Le conflit de Haglund : causes et conséquences [revue] / Jean-Louis Brasseur, Auteur . - 2022 . - p.30-39. Langues : Français in Docteur Imago > n°26 (février mars 2022) . - p.30-39 Mots-clés : | conflit de Haglund échographie IRM imagerie par résonance magnétique membre inférieur radiographie
| Résumé : | Le conflit de Haglund est un conflit entre le « coin » postérosupérieur du calcaneus et la face antérieure du tendon d’Achille distal, qui entraîne une dilacération parfois fissuraire des fibres antérieures du tendon et parfois une bursite réactionnelle. Il survient notamment chez les patients présentant une proéminence anormale du « coin » postérosupérieur du calcaneus, une verticalisation du calcaneus, ou une déformation de l’arrière-pied entraînant une pression asymétrique. Une hyperutilisation ou encore le port de chaussures plates avec des renforts postérieurs rigides sont également des facteurs étiologiques. L’imagerie est utilisée pour détecter le conflit, évaluer la gravité de la dilacération tendineuse et rechercher les facteurs favorisants. Les clichés de radiologie standards sont indispensables pour évaluer la verticalisation calcanéenne, mesurer l’arche plantaire à la recherche d’un pied creux, la morphologie du coin postérocrânial du calcanéus, l’infiltration du triangle graisseux de Kager et la présence de calcifications et d’ossifications. L’échographie intervient en seconde intention pour réaliser un examen comparatif en tension puis en position détendue. L’IRM présente un aspect cartographique de l’ensemble des lésions très utile en particulier en préopératoire. Elle montre l’importance de la lésion tendineuse ainsi que, chez certains patients, un hypersignal T2 du calcanéus postérieur confirmant le conflit ; les fissures sont souvent bien précisées en IRM, à condition qu’elles ne soient pas collabées par une tension trop importante lors de l’installation du patient. Le traitement doit en premier lieu agir sur les causes de cette lésion mécanique primitive plutôt que sur les atteintes inflammatoires secondaires. |
[article] in Docteur Imago > n°26 (février mars 2022) . - p.30-39 Titre : | Le conflit de Haglund : causes et conséquences | Type de document : | revue | Auteurs : | Jean-Louis Brasseur, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p.30-39 | Langues : | Français | Mots-clés : | conflit de Haglund échographie IRM imagerie par résonance magnétique membre inférieur radiographie
| Résumé : | Le conflit de Haglund est un conflit entre le « coin » postérosupérieur du calcaneus et la face antérieure du tendon d’Achille distal, qui entraîne une dilacération parfois fissuraire des fibres antérieures du tendon et parfois une bursite réactionnelle. Il survient notamment chez les patients présentant une proéminence anormale du « coin » postérosupérieur du calcaneus, une verticalisation du calcaneus, ou une déformation de l’arrière-pied entraînant une pression asymétrique. Une hyperutilisation ou encore le port de chaussures plates avec des renforts postérieurs rigides sont également des facteurs étiologiques. L’imagerie est utilisée pour détecter le conflit, évaluer la gravité de la dilacération tendineuse et rechercher les facteurs favorisants. Les clichés de radiologie standards sont indispensables pour évaluer la verticalisation calcanéenne, mesurer l’arche plantaire à la recherche d’un pied creux, la morphologie du coin postérocrânial du calcanéus, l’infiltration du triangle graisseux de Kager et la présence de calcifications et d’ossifications. L’échographie intervient en seconde intention pour réaliser un examen comparatif en tension puis en position détendue. L’IRM présente un aspect cartographique de l’ensemble des lésions très utile en particulier en préopératoire. Elle montre l’importance de la lésion tendineuse ainsi que, chez certains patients, un hypersignal T2 du calcanéus postérieur confirmant le conflit ; les fissures sont souvent bien précisées en IRM, à condition qu’elles ne soient pas collabées par une tension trop importante lors de l’installation du patient. Le traitement doit en premier lieu agir sur les causes de cette lésion mécanique primitive plutôt que sur les atteintes inflammatoires secondaires. |
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