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Texte 6 : le rôle du diabétologue / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°3 (mai 2017)
[article] Texte 6 : le rôle du diabétologue [revue] / Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.257-259.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.257-259
Mots-clés : diabète
diabétologue
glycémie
période périopératoireRésumé : Il convient d’adresser un patient à un diabétologue en périopératoire dans plusieurs circonstances. En préopératoire, le patient lui est adressé si un diabète est dépisté ou si on constate un déséquilibre glycémique (HbA1c<5 % ou>8 %). Pendant l’hospitalisation, il faut faire appel à un diabétologue si un diabète est découvert, s’il existe un déséquilibre glycémique malgré la prise en charge ou s’il survient des difficultés à la reprise du traitement antérieur. En postopératoire et à distance de l’hospitalisation, tous les diabétiques qui ont une HbA1c>8 % doivent bénéficier d’une consultation avec un diabétologue. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.257-259
Titre : Texte 6 : le rôle du diabétologue Type de document : revue Auteurs : Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.257-259 Langues : Français Mots-clés : diabète
diabétologue
glycémie
période périopératoireRésumé : Il convient d’adresser un patient à un diabétologue en périopératoire dans plusieurs circonstances. En préopératoire, le patient lui est adressé si un diabète est dépisté ou si on constate un déséquilibre glycémique (HbA1c<5 % ou>8 %). Pendant l’hospitalisation, il faut faire appel à un diabétologue si un diabète est découvert, s’il existe un déséquilibre glycémique malgré la prise en charge ou s’il survient des difficultés à la reprise du traitement antérieur. En postopératoire et à distance de l’hospitalisation, tous les diabétiques qui ont une HbA1c>8 % doivent bénéficier d’une consultation avec un diabétologue. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031041 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Texte 5 : situations spécifiques / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°3 (mai 2017)
[article] Texte 5 : situations spécifiques [revue] / Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.248-256.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.248-256
Mots-clés : basal bolus
chirurgie ambulatoire
diabète
diabète gestationnel
grossesse
période périopératoireRésumé : La chirurgie ambulatoire est réalisable chez le patient diabétique. Par une approche organisationnelle et technique plus fine, elle minimise le risque de déséquilibre et permet au patient un retour plus rapide à ses conditions de vie antérieures. Compte tenu du contexte de cette chirurgie avec retour à domicile le jour même, les objectifs sont de minimiser les modifications du traitement antidiabétique, de maintenir un contrôle glycémique adéquat, de reprendre une alimentation orale le plus rapidement. L’évaluation préopératoire est de même nature que pour le patient hospitalisé et un contrôle récent d’HbA1c est nécessaire. La prise en charge périopératoire et la gestion des traitements dépendent du nombre de repas sautés. Le retour à domicile se fait après reprise de l’alimentation et des traitements habituels. Une hospitalisation est nécessaire si apparaît un déséquilibre glycémique trop important. L’autre situation spécifique développée est la grossesse. Il faut différencier le diabète préexistant connu (DT1 ou DT2) et le diabète gestationnel, défini comme une intolérance au glucose découverte pendant la grossesse. Pendant l’accouchement, les glycémies doivent être maintenues entre 0,8 et 1,4g/L (4,4 à 8,25mmol/L). Le contrôle glycémique est assuré par une insulinothérapie IVSE sous couvert d’une perfusion glucosée. En post-partum, la prise en charge dépend du type de diabète : reprise du schéma basal-bolus en diminuant les posologies d’insuline pour le DT1 et DT2 insulino-traité et arrêt de l’insuline pour le diabète gestationnel. Un traitement est envisagé secondairement si les glycémies restent supérieures à 1,26g/L (7mmol/L). [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.248-256
Titre : Texte 5 : situations spécifiques Type de document : revue Auteurs : Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.248-256 Langues : Français Mots-clés : basal bolus
chirurgie ambulatoire
diabète
diabète gestationnel
grossesse
période périopératoireRésumé : La chirurgie ambulatoire est réalisable chez le patient diabétique. Par une approche organisationnelle et technique plus fine, elle minimise le risque de déséquilibre et permet au patient un retour plus rapide à ses conditions de vie antérieures. Compte tenu du contexte de cette chirurgie avec retour à domicile le jour même, les objectifs sont de minimiser les modifications du traitement antidiabétique, de maintenir un contrôle glycémique adéquat, de reprendre une alimentation orale le plus rapidement. L’évaluation préopératoire est de même nature que pour le patient hospitalisé et un contrôle récent d’HbA1c est nécessaire. La prise en charge périopératoire et la gestion des traitements dépendent du nombre de repas sautés. Le retour à domicile se fait après reprise de l’alimentation et des traitements habituels. Une hospitalisation est nécessaire si apparaît un déséquilibre glycémique trop important. L’autre situation spécifique développée est la grossesse. Il faut différencier le diabète préexistant connu (DT1 ou DT2) et le diabète gestationnel, défini comme une intolérance au glucose découverte pendant la grossesse. Pendant l’accouchement, les glycémies doivent être maintenues entre 0,8 et 1,4g/L (4,4 à 8,25mmol/L). Le contrôle glycémique est assuré par une insulinothérapie IVSE sous couvert d’une perfusion glucosée. En post-partum, la prise en charge dépend du type de diabète : reprise du schéma basal-bolus en diminuant les posologies d’insuline pour le DT1 et DT2 insulino-traité et arrêt de l’insuline pour le diabète gestationnel. Un traitement est envisagé secondairement si les glycémies restent supérieures à 1,26g/L (7mmol/L). Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031041 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Texte 4: période postopératoire / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°3 (mai 2017)
[article] Texte 4: période postopératoire [revue] / Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.242-247.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.242-247
Mots-clés : basal bolus
diabète
hyperglycémie
hypoglycémie
période périopératoire
pompe à insulineRésumé : Le relais de l’insuline IVSE administrée en peropératoire constitue un élément essentiel de la prise en charge du patient diabétique en postopératoire. Le schéma basal-bolus est le plus adapté compte tenu des apports nutritionnels et des besoins variables en insuline. Il reproduit la physiologie d’un pancréas normal : (i) une insuline lente (=basal) qui doit relayer sans délai l’insuline IVSE simulant la sécrétion basale ; (ii) des insulines ultrarapides pour simuler la sécrétion prandiale (=bolus pour le repas) ; et (iii) pour permettre la correction d’une éventuelle hyperglycémie (=bolus correcteur). Des schémas sont proposés pour aider au calcul de posologies pour le passage de l’insuline intraveineuse à l’insuline sous-cutanée et pour le schéma basal-bolus. La reprise en postopératoire d’une pompe à insuline impose que le patient soit autonome. Sinon, il est obligatoire de mettre en place un schéma basal-bolus sans délai à l’arrêt de l’insuline intraveineuse. La surveillance glycémique doit être poursuivie en postopératoire. Les hypoglycémies et les hyperglycémies graves doivent être recherchées. Devant une hypoglycémie<3,3mmol/L (0,6g/L), un resucrage doit être entrepris immédiatement. Devant une hyperglycémie>16,5mmol/L (3g/L) chez le DT1 et chez le DT2 traité par insuline, la recherche d’une cétose doit être systématique. Chez les DT2, une hyperglycémie franche doit également faire évoquer une hyperosmolarité diabétique (coma hyperosmolaire). Enfin, les modalités de reprise des traitements antérieurs sont détaillées selon le type d’hyperglycémie, la fonction rénale et l’équilibre du diabète en préopératoire et durant l’hospitalisation. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.242-247
Titre : Texte 4: période postopératoire Type de document : revue Auteurs : Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.242-247 Langues : Français Mots-clés : basal bolus
diabète
hyperglycémie
hypoglycémie
période périopératoire
pompe à insulineRésumé : Le relais de l’insuline IVSE administrée en peropératoire constitue un élément essentiel de la prise en charge du patient diabétique en postopératoire. Le schéma basal-bolus est le plus adapté compte tenu des apports nutritionnels et des besoins variables en insuline. Il reproduit la physiologie d’un pancréas normal : (i) une insuline lente (=basal) qui doit relayer sans délai l’insuline IVSE simulant la sécrétion basale ; (ii) des insulines ultrarapides pour simuler la sécrétion prandiale (=bolus pour le repas) ; et (iii) pour permettre la correction d’une éventuelle hyperglycémie (=bolus correcteur). Des schémas sont proposés pour aider au calcul de posologies pour le passage de l’insuline intraveineuse à l’insuline sous-cutanée et pour le schéma basal-bolus. La reprise en postopératoire d’une pompe à insuline impose que le patient soit autonome. Sinon, il est obligatoire de mettre en place un schéma basal-bolus sans délai à l’arrêt de l’insuline intraveineuse. La surveillance glycémique doit être poursuivie en postopératoire. Les hypoglycémies et les hyperglycémies graves doivent être recherchées. Devant une hypoglycémie<3,3mmol/L (0,6g/L), un resucrage doit être entrepris immédiatement. Devant une hyperglycémie>16,5mmol/L (3g/L) chez le DT1 et chez le DT2 traité par insuline, la recherche d’une cétose doit être systématique. Chez les DT2, une hyperglycémie franche doit également faire évoquer une hyperosmolarité diabétique (coma hyperosmolaire). Enfin, les modalités de reprise des traitements antérieurs sont détaillées selon le type d’hyperglycémie, la fonction rénale et l’équilibre du diabète en préopératoire et durant l’hospitalisation. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031041 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Texte 3 : période peropératoire / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°3 (mai 2017)
[article] Texte 3 : période peropératoire [revue] / Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.234-241.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.234-241
Mots-clés : diabète
glycémie
insulinoresistance
insulinothérapie
période périopératoire
pompe à insulineRésumé : L’hyperglycémie périopératoire (>1,80g/L ou 10mmol/L) augmente la morbidité (notamment les infections) et la mortalité. Sa prise en charge passe par la diminution de la glycémie plus que par l’insuline. Un contrôle glycémique entre 0,90 et 1,80g/L (5 à 10mmol/L) permet d’éviter les hypoglycémies qui étaient plus fréquentes lorsque la normoglycémie stricte était recherchée. Le contrôle glycémique doit se poursuivre en peropératoire. Nous proposons un protocole d’insulinothérapie IVSE chez les patients diabétiques de type 1, de type 2 si besoin ou en cas d’hyperglycémie de stress. L’arrêt de la pompe à insuline impose un relais immédiat par insuline IVSE. Les autres éléments de prise en charge peropératoire sont détaillés. Nous recommandons pour la prophylaxie des nausées et vomissements d’utiliser 4mg de dexaméthasone, plutôt que 8mg, en association à un autre antiémétique. L’emploi de l’anesthésie locorégionale (ALR), lorsqu’elle est possible, est un facteur de meilleur contrôle de la douleur postopératoire et doit être privilégié. Les besoins antalgiques sont plus élevés chez les patients ayant un équilibre glycémique de mauvaise qualité que ceux ayant un taux d’HbA1c<6,5 %. La lutte contre l’hypothermie, le recours à l’ALR et l’analgésie multimodale qui vont permettre une reprise de transit plus rapide, la limitation des pertes sanguines, la déambulation précoce et l’intervention chirurgicale mini-invasive sont des mesures à privilégier pour moduler l’insulinorésistance périopératoire. Enfin, le diabète ne modifie pas les règles habituelles de jeûne et d’antibioprophylaxie. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.234-241
Titre : Texte 3 : période peropératoire Type de document : revue Auteurs : Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.234-241 Langues : Français Mots-clés : diabète
glycémie
insulinoresistance
insulinothérapie
période périopératoire
pompe à insulineRésumé : L’hyperglycémie périopératoire (>1,80g/L ou 10mmol/L) augmente la morbidité (notamment les infections) et la mortalité. Sa prise en charge passe par la diminution de la glycémie plus que par l’insuline. Un contrôle glycémique entre 0,90 et 1,80g/L (5 à 10mmol/L) permet d’éviter les hypoglycémies qui étaient plus fréquentes lorsque la normoglycémie stricte était recherchée. Le contrôle glycémique doit se poursuivre en peropératoire. Nous proposons un protocole d’insulinothérapie IVSE chez les patients diabétiques de type 1, de type 2 si besoin ou en cas d’hyperglycémie de stress. L’arrêt de la pompe à insuline impose un relais immédiat par insuline IVSE. Les autres éléments de prise en charge peropératoire sont détaillés. Nous recommandons pour la prophylaxie des nausées et vomissements d’utiliser 4mg de dexaméthasone, plutôt que 8mg, en association à un autre antiémétique. L’emploi de l’anesthésie locorégionale (ALR), lorsqu’elle est possible, est un facteur de meilleur contrôle de la douleur postopératoire et doit être privilégié. Les besoins antalgiques sont plus élevés chez les patients ayant un équilibre glycémique de mauvaise qualité que ceux ayant un taux d’HbA1c<6,5 %. La lutte contre l’hypothermie, le recours à l’ALR et l’analgésie multimodale qui vont permettre une reprise de transit plus rapide, la limitation des pertes sanguines, la déambulation précoce et l’intervention chirurgicale mini-invasive sont des mesures à privilégier pour moduler l’insulinorésistance périopératoire. Enfin, le diabète ne modifie pas les règles habituelles de jeûne et d’antibioprophylaxie. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031041 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Texte 2 : période préopératoire / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°3 (mai 2017)
[article] Texte 2 : période préopératoire [revue] / Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.218-233.
Langues : Français
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.218-233
Mots-clés : antidiabétique
diabète
gastroparésie diabétique
neuropathie
période périopératoireRésumé : En préopératoire, il est nécessaire d’évaluer l’équilibre glycémique du diabétique. Cette évaluation repose sur l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et les glycémies capillaires récentes. Une adaptation des traitements peut être nécessaire avant la chirurgie. Les complications spécifiques du diabète doivent être recherchées. La gastroparésie crée un risque de stase et d’inhalation à l’induction anesthésique imposant une induction type « estomac plein ». L’atteinte cardiaque se divise en plusieurs entités. La maladie coronaire se distingue par l’ischémie myocardique silencieuse, présente chez 30 à 50 % des diabétiques de type 2. La cardiomyopathie diabétique est une cause authentifiée d’insuffisance cardiaque. Enfin, la neuropathie autonome cardiaque, rarement symptomatique doit être recherchée car à l’origine d’une augmentation des évènements cardiovasculaires et du risque de mort subite. Plusieurs signes permettent de la suspecter. Sa confirmation impose une surveillance périopératoire rapprochée. La maladie rénale chronique diabétique aggrave le risque d’insuffisance rénale aiguë périopératoire. L’évaluation du débit de filtration glomérulaire est indispensable en pré opératoire. La dernière étape de la consultation s’intéresse à la gestion des traitements hypoglycémiants. La perfusion glucosée en préopératoire n’est pas nécessaire si le patient ne reçoit pas d’insuline. Les médicaments non insuliniques ne sont pas administrés le matin de l’intervention sauf la metformine qui n’est pas administrée dès la veille au soir. Les insulines sont injectées la veille au soir aux posologies habituelles. La pompe à insuline est maintenue jusqu’à l’arrivée au bloc opératoire. On rappelle qu’une carence en insuline chez un diabétique de type 1 conduit à une acidocétose en quelques heures. [article]
in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.218-233
Titre : Texte 2 : période préopératoire Type de document : revue Auteurs : Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.218-233 Langues : Français Mots-clés : antidiabétique
diabète
gastroparésie diabétique
neuropathie
période périopératoireRésumé : En préopératoire, il est nécessaire d’évaluer l’équilibre glycémique du diabétique. Cette évaluation repose sur l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et les glycémies capillaires récentes. Une adaptation des traitements peut être nécessaire avant la chirurgie. Les complications spécifiques du diabète doivent être recherchées. La gastroparésie crée un risque de stase et d’inhalation à l’induction anesthésique imposant une induction type « estomac plein ». L’atteinte cardiaque se divise en plusieurs entités. La maladie coronaire se distingue par l’ischémie myocardique silencieuse, présente chez 30 à 50 % des diabétiques de type 2. La cardiomyopathie diabétique est une cause authentifiée d’insuffisance cardiaque. Enfin, la neuropathie autonome cardiaque, rarement symptomatique doit être recherchée car à l’origine d’une augmentation des évènements cardiovasculaires et du risque de mort subite. Plusieurs signes permettent de la suspecter. Sa confirmation impose une surveillance périopératoire rapprochée. La maladie rénale chronique diabétique aggrave le risque d’insuffisance rénale aiguë périopératoire. L’évaluation du débit de filtration glomérulaire est indispensable en pré opératoire. La dernière étape de la consultation s’intéresse à la gestion des traitements hypoglycémiants. La perfusion glucosée en préopératoire n’est pas nécessaire si le patient ne reçoit pas d’insuline. Les médicaments non insuliniques ne sont pas administrés le matin de l’intervention sauf la metformine qui n’est pas administrée dès la veille au soir. Les insulines sont injectées la veille au soir aux posologies habituelles. La pompe à insuline est maintenue jusqu’à l’arrivée au bloc opératoire. On rappelle qu’une carence en insuline chez un diabétique de type 1 conduit à une acidocétose en quelques heures. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031041 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Texte 1 : rappels sur l’hyperglycémie / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°3 (mai 2017)
PermalinkUn syndrome confusionnel isolé après l’ostéosynthèse d’une fracture fémorale révélant une embolie graisseuse / collectif d'auteurs in Anesthésie & réanimation, vol.2 n°2 (mars 2016)
PermalinkStratégie anesthésique : ALR vs AG, halogénés vs anesthésiques intraveineux, analgésie / Emmanuel Samain in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
PermalinkLe rôle périopératoire de l'infirmier anesthésiste / Isabelle Cailloux in Oxymag, n°142 (mai juin 2015)
PermalinkPrise en charge du patient diabétique en périopératoire / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°3 (mai 2017)
PermalinkPrise en charge de la douleur postopératoire en carcinologie ORL / Fanny Garnier in Le praticien en anesthésie réanimation, vol.21 n°3 (juin 2017)
PermalinkPrécis d'anesthésie et de réanimation / Pierre Beaulieu (2020)
PermalinkLa période peropératoire n’est pas une boîte noire / Jean-Luc Fellahi in Anesthésie & réanimation, vol.3 n°4 (juillet 2017)
PermalinkPerfusion intraveineuse périanesthésique chez le nourrisson et l’enfant : Que faire sans le B66 ? / Christophe Dadure in Anesthésie & réanimation, vol.2 n°5 (octobre 2016)
PermalinkNutrition pédiatrique périopératoire / Frédérique V. Valla in Anesthésie & réanimation, vol.1 n°6 (décembre 2015)
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