[article] L’institution et la régulation de la relation d’aide [revue] / Frédéric Blondel, Auteur . - 2017 . - p.149-160. Langues : Français in nouvelle revue de psychosociologie > n°23 (Printemps 2017) . - p.149-160 Mots-clés : | institution politique sociale régulation relation d'aide
| Résumé : | Les institutions sociales, si elles doivent garantir aux professionnels de la relation d’aide sociale une liberté d’action dans la conduite de l’accompagnement des publics qui leur sont confiés, devraient aussi les protéger de la tentation souveraine qui peut potentiellement se déployer du fait de l’asymétrie des positions dans l’« entre soi » de la relation d’accompagnement. En effet, quel que soit son statut par rapport à la personne, l’aidant, en entrant dans le « monde » de la relation d’aide aux personnes vulnérables, endosse, à son corps défendant, la position du souverain, du puissant, dans l’entre soi du colloque singulier. Le garde-fou contre l’exercice d’une telle souveraineté qui peut être destructrice réside, au-delà du déploiement des qualités éthiques des personnes, dans le regard collégial et collectif porté sur les pratiques. Cet article analyse l’intérêt de concevoir démocratiquement des dispositifs de régulation collective au sein desquels la créativité, potentiellement destructrice ou contre-productive, puisse être mise en débat et trouver à se convertir en créativité bienveillante au service de la relation d’aide. |
[article] in nouvelle revue de psychosociologie > n°23 (Printemps 2017) . - p.149-160 Titre : | L’institution et la régulation de la relation d’aide | Type de document : | revue | Auteurs : | Frédéric Blondel, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.149-160 | Langues : | Français | Mots-clés : | institution politique sociale régulation relation d'aide
| Résumé : | Les institutions sociales, si elles doivent garantir aux professionnels de la relation d’aide sociale une liberté d’action dans la conduite de l’accompagnement des publics qui leur sont confiés, devraient aussi les protéger de la tentation souveraine qui peut potentiellement se déployer du fait de l’asymétrie des positions dans l’« entre soi » de la relation d’accompagnement. En effet, quel que soit son statut par rapport à la personne, l’aidant, en entrant dans le « monde » de la relation d’aide aux personnes vulnérables, endosse, à son corps défendant, la position du souverain, du puissant, dans l’entre soi du colloque singulier. Le garde-fou contre l’exercice d’une telle souveraineté qui peut être destructrice réside, au-delà du déploiement des qualités éthiques des personnes, dans le regard collégial et collectif porté sur les pratiques. Cet article analyse l’intérêt de concevoir démocratiquement des dispositifs de régulation collective au sein desquels la créativité, potentiellement destructrice ou contre-productive, puisse être mise en débat et trouver à se convertir en créativité bienveillante au service de la relation d’aide. |
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