[article] Pratique de l’auto-surveillance glycémique en France : données d’une enquête nationale [revue] / Bruno Guerci, Auteur ; Pierre-Yves Benhamou, Auteur ; Danièle Durain, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.229-240. Langues : Français in Santé publique > vol.29 n°2 (mars avril 2017) . - p.229-240 Mots-clés : | diabète ETP éducation thérapeutique patient glycémie recommandation surveillance
| Résumé : |
Objectif : Décrire les pratiques d’auto-surveillance glycémique (ASG) chez les patients diabétiques de type 1 (DT1) ou 2 (DT2) et estimer la proportion de patients réalisant une ASG selon la fréquence recommandée, la proportion de patients respectant les recommandations de qualité de la mesure.
Matériels et méthodes : Etude nationale, transversale, conduite auprès de 238 pharmacies. Un questionnaire était complété avec les patients sur les items suivants : diabétiques adultes, achetant pour eux-mêmes du matériel d’ASG, utilisant un lecteur depuis au moins six mois, sous insuline ou sulfamide/glinide ± autres antidiabétiques (AD).
Résultats : 449 patients ont été inclus : 85 DT1 et 121 DT2 traités par multi-injections de type basale-bolus ± AD (Groupe A et Groupe B), 123 DT2 par insuline basale ± AD (Groupe C), 102 patients sous un autre schéma insulinique ± AD (Groupe D) et 120 DT2 par sulfamides/glinides sans insuline ± autres AD (Groupe E). La fréquence recommandée était suivie respectivement par 29,8 %, 36,4 %, 61,8 % et 69,2 % des patients Groupe A, Groupe B, Groupe C, Groupe E. La qualité de l’auto-mesure restait insuffisante qu’il s’agisse du nettoyage de l’appareil, des conditions de conservation/péremption des bandelettes ou de l’utilisation des solutions de contrôle. La capacité des patients à prendre une décision face à leur ASG restait faible (Groupe A : 56,5 %, Groupe B : 70,2 %, Groupe C : 49,2 %, Groupe E : 36,0 %) comme leur connaissance de leurs objectifs glycémiques (Groupe A : 81 %, Groupe B : 80,5 %, Groupe C : 68,6 %, Groupe E : 73,7 %).
Conclusion : Si des progrès restent à faire sur la fréquence et la qualité des mesures, professionnels et patients doivent surtout porter leurs efforts sur l’éducation à l’interprétation des résultats de l’ASG. |
[article] in Santé publique > vol.29 n°2 (mars avril 2017) . - p.229-240 Titre : | Pratique de l’auto-surveillance glycémique en France : données d’une enquête nationale | Type de document : | revue | Auteurs : | Bruno Guerci, Auteur ; Pierre-Yves Benhamou, Auteur ; Danièle Durain, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.229-240 | Langues : | Français | Mots-clés : | diabète ETP éducation thérapeutique patient glycémie recommandation surveillance
| Résumé : |
Objectif : Décrire les pratiques d’auto-surveillance glycémique (ASG) chez les patients diabétiques de type 1 (DT1) ou 2 (DT2) et estimer la proportion de patients réalisant une ASG selon la fréquence recommandée, la proportion de patients respectant les recommandations de qualité de la mesure.
Matériels et méthodes : Etude nationale, transversale, conduite auprès de 238 pharmacies. Un questionnaire était complété avec les patients sur les items suivants : diabétiques adultes, achetant pour eux-mêmes du matériel d’ASG, utilisant un lecteur depuis au moins six mois, sous insuline ou sulfamide/glinide ± autres antidiabétiques (AD).
Résultats : 449 patients ont été inclus : 85 DT1 et 121 DT2 traités par multi-injections de type basale-bolus ± AD (Groupe A et Groupe B), 123 DT2 par insuline basale ± AD (Groupe C), 102 patients sous un autre schéma insulinique ± AD (Groupe D) et 120 DT2 par sulfamides/glinides sans insuline ± autres AD (Groupe E). La fréquence recommandée était suivie respectivement par 29,8 %, 36,4 %, 61,8 % et 69,2 % des patients Groupe A, Groupe B, Groupe C, Groupe E. La qualité de l’auto-mesure restait insuffisante qu’il s’agisse du nettoyage de l’appareil, des conditions de conservation/péremption des bandelettes ou de l’utilisation des solutions de contrôle. La capacité des patients à prendre une décision face à leur ASG restait faible (Groupe A : 56,5 %, Groupe B : 70,2 %, Groupe C : 49,2 %, Groupe E : 36,0 %) comme leur connaissance de leurs objectifs glycémiques (Groupe A : 81 %, Groupe B : 80,5 %, Groupe C : 68,6 %, Groupe E : 73,7 %).
Conclusion : Si des progrès restent à faire sur la fréquence et la qualité des mesures, professionnels et patients doivent surtout porter leurs efforts sur l’éducation à l’interprétation des résultats de l’ASG. |
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