[article] Texte 3 : période peropératoire [revue] / Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.234-241. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.234-241 Mots-clés : | diabète glycémie insulinoresistance insulinothérapie période périopératoire pompe à insuline
| Résumé : | L’hyperglycémie périopératoire (>1,80g/L ou 10mmol/L) augmente la morbidité (notamment les infections) et la mortalité. Sa prise en charge passe par la diminution de la glycémie plus que par l’insuline. Un contrôle glycémique entre 0,90 et 1,80g/L (5 à 10mmol/L) permet d’éviter les hypoglycémies qui étaient plus fréquentes lorsque la normoglycémie stricte était recherchée. Le contrôle glycémique doit se poursuivre en peropératoire. Nous proposons un protocole d’insulinothérapie IVSE chez les patients diabétiques de type 1, de type 2 si besoin ou en cas d’hyperglycémie de stress. L’arrêt de la pompe à insuline impose un relais immédiat par insuline IVSE. Les autres éléments de prise en charge peropératoire sont détaillés. Nous recommandons pour la prophylaxie des nausées et vomissements d’utiliser 4mg de dexaméthasone, plutôt que 8mg, en association à un autre antiémétique. L’emploi de l’anesthésie locorégionale (ALR), lorsqu’elle est possible, est un facteur de meilleur contrôle de la douleur postopératoire et doit être privilégié. Les besoins antalgiques sont plus élevés chez les patients ayant un équilibre glycémique de mauvaise qualité que ceux ayant un taux d’HbA1c<6,5 %. La lutte contre l’hypothermie, le recours à l’ALR et l’analgésie multimodale qui vont permettre une reprise de transit plus rapide, la limitation des pertes sanguines, la déambulation précoce et l’intervention chirurgicale mini-invasive sont des mesures à privilégier pour moduler l’insulinorésistance périopératoire. Enfin, le diabète ne modifie pas les règles habituelles de jeûne et d’antibioprophylaxie. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.234-241 Titre : | Texte 3 : période peropératoire | Type de document : | revue | Auteurs : | Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.234-241 | Langues : | Français | Mots-clés : | diabète glycémie insulinoresistance insulinothérapie période périopératoire pompe à insuline
| Résumé : | L’hyperglycémie périopératoire (>1,80g/L ou 10mmol/L) augmente la morbidité (notamment les infections) et la mortalité. Sa prise en charge passe par la diminution de la glycémie plus que par l’insuline. Un contrôle glycémique entre 0,90 et 1,80g/L (5 à 10mmol/L) permet d’éviter les hypoglycémies qui étaient plus fréquentes lorsque la normoglycémie stricte était recherchée. Le contrôle glycémique doit se poursuivre en peropératoire. Nous proposons un protocole d’insulinothérapie IVSE chez les patients diabétiques de type 1, de type 2 si besoin ou en cas d’hyperglycémie de stress. L’arrêt de la pompe à insuline impose un relais immédiat par insuline IVSE. Les autres éléments de prise en charge peropératoire sont détaillés. Nous recommandons pour la prophylaxie des nausées et vomissements d’utiliser 4mg de dexaméthasone, plutôt que 8mg, en association à un autre antiémétique. L’emploi de l’anesthésie locorégionale (ALR), lorsqu’elle est possible, est un facteur de meilleur contrôle de la douleur postopératoire et doit être privilégié. Les besoins antalgiques sont plus élevés chez les patients ayant un équilibre glycémique de mauvaise qualité que ceux ayant un taux d’HbA1c<6,5 %. La lutte contre l’hypothermie, le recours à l’ALR et l’analgésie multimodale qui vont permettre une reprise de transit plus rapide, la limitation des pertes sanguines, la déambulation précoce et l’intervention chirurgicale mini-invasive sont des mesures à privilégier pour moduler l’insulinorésistance périopératoire. Enfin, le diabète ne modifie pas les règles habituelles de jeûne et d’antibioprophylaxie. |
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