[article] Enquête nationale sur les médecins anesthésistes-réanimateurs seniors [revue] / Marc Gentili, Auteur ; Marc Laffon, Auteur ; Kamran Samii, Auteur . - 2019 . - p.83-90. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°2 (mars 2019) . - p.83-90 Mots-clés : | anesthésiste-réanimateur enquête santé senior
| Résumé : | En France, un nombre croissant d’anesthésistes-réanimateurs poursuit une activité après l’âge de la retraite. Une enquête nationale a été conduite sur les conditions d’exercice des anesthésistes-réanimateurs en fin de carrière. Un questionnaire a été adressé aux médecins anesthésistes-réanimateurs de plus de 55 ans inscrits au registre national de l’ordre des médecins. Ce questionnaire évaluait leur profil démographique, leur mode, leur condition d’exercice et leur attente concernant la formation continue. Les réponses recueillies entre septembre 2015 et mars 2016 ont été analysées. Au total, 1577 questionnaires ont été analysés, représentant 32,1 % de la population ciblée. Ils ont été répartis en deux groupes selon que les répondeurs étaient retraités avec activité professionnelle (R=331) ou non retraités (NR=1246). Le groupe R travaillait moins : 3(2–5) vs 5(4–5) jours pour le groupe NR ; le nombre de gardes était de 4(3–5) dans le groupe NR et de 3(2–5) dans le groupe R (p<0,03) et le nombre d’astreintes était de 5(37) et de 4(3–7) respectivement dans les groupes NR et R. Les raisons de poursuivre l’activité, relevaient de l’amélioration des revenus et du désir de maintenir une activité stimulante socialement et intellectuellement. L’expertise pratique du groupe R en matière de nouvelles technologies (échographie, vidéolaryngoscopes) était moindre. L’incidence des plaintes judiciaires au cours des deux dernières années était moindre dans le groupe R (9,4 % vs 3,8 % ; p=0,002). La majorité des anesthésistes-réanimateurs considéraient que leur besoin de formation continue était satisfait et une grande majorité avait une bonne opinion de leur spécialité. Après 55 ans, les anesthésistes-réanimateurs mènent une vie professionnelle active qui se prolonge au-delà de 65 ans pour certains d’entre eux. Cette augmentation de la durée de vie professionnelle doit être prise en compte aussi bien en termes de formation continue qu’en termes de conditions d’exercice. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.5 n°2 (mars 2019) . - p.83-90 Titre : | Enquête nationale sur les médecins anesthésistes-réanimateurs seniors | Type de document : | revue | Auteurs : | Marc Gentili, Auteur ; Marc Laffon, Auteur ; Kamran Samii, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.83-90 | Langues : | Français | Mots-clés : | anesthésiste-réanimateur enquête santé senior
| Résumé : | En France, un nombre croissant d’anesthésistes-réanimateurs poursuit une activité après l’âge de la retraite. Une enquête nationale a été conduite sur les conditions d’exercice des anesthésistes-réanimateurs en fin de carrière. Un questionnaire a été adressé aux médecins anesthésistes-réanimateurs de plus de 55 ans inscrits au registre national de l’ordre des médecins. Ce questionnaire évaluait leur profil démographique, leur mode, leur condition d’exercice et leur attente concernant la formation continue. Les réponses recueillies entre septembre 2015 et mars 2016 ont été analysées. Au total, 1577 questionnaires ont été analysés, représentant 32,1 % de la population ciblée. Ils ont été répartis en deux groupes selon que les répondeurs étaient retraités avec activité professionnelle (R=331) ou non retraités (NR=1246). Le groupe R travaillait moins : 3(2–5) vs 5(4–5) jours pour le groupe NR ; le nombre de gardes était de 4(3–5) dans le groupe NR et de 3(2–5) dans le groupe R (p<0,03) et le nombre d’astreintes était de 5(37) et de 4(3–7) respectivement dans les groupes NR et R. Les raisons de poursuivre l’activité, relevaient de l’amélioration des revenus et du désir de maintenir une activité stimulante socialement et intellectuellement. L’expertise pratique du groupe R en matière de nouvelles technologies (échographie, vidéolaryngoscopes) était moindre. L’incidence des plaintes judiciaires au cours des deux dernières années était moindre dans le groupe R (9,4 % vs 3,8 % ; p=0,002). La majorité des anesthésistes-réanimateurs considéraient que leur besoin de formation continue était satisfait et une grande majorité avait une bonne opinion de leur spécialité. Après 55 ans, les anesthésistes-réanimateurs mènent une vie professionnelle active qui se prolonge au-delà de 65 ans pour certains d’entre eux. Cette augmentation de la durée de vie professionnelle doit être prise en compte aussi bien en termes de formation continue qu’en termes de conditions d’exercice. |
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