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Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations / Corinne Dupont in Vocation sage femme, vol.16 n°126 (mai juin 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations [revue] / Corinne Dupont, Auteur ; Marion Carayol, Auteur ; Camille Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.10-16.
Langues : Français
in Vocation sage femme > vol.16 n°126 (mai juin 2017) . - p.10-16
Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé :
Objectifs : — Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : — Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : — Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associer de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : — L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Vocation sage femme > vol.16 n°126 (mai juin 2017) . - p.10-16
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : Corinne Dupont, Auteur ; Marion Carayol, Auteur ; Camille Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.10-16 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé :
Objectifs : — Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : — Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : — Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associer de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : — L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030924 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations / C. Dupont in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations [revue] / C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.111-118.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.111-118 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 6 : risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané / A. Burguet in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 6 : risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané [revue] / A. Burguet, Auteur ; A. Rousseau, Auteur . - 2017 . - p.83-98.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.83-98
Mots-clés : effet secondaire
enfant
foetus
nouveau né
ocytocine
travail spontanéRésumé : Les risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, s’ils existent, sont globalement de cinq types : (1) difficultés d’adaptation à la vie extra-utérine, (2) ictère néonatal, (3) hyponatrémie néonatale, (4) perturbations de la succion en période néonatale et (5) troubles envahissant du développement (autisme) chez l’enfant. De nombreuses difficultés méthodologiques interdisent l’établissement d’un lien causal entre l’exposition à l’oxytocine et ces cinq effets indésirables : manque de puissance des essais randomisés, sélection dans les essais randomisés de parturientes qui ne correspondent pas à celles observées dans les enquêtes en population, et inversement mise en évidence dans les enquêtes en population d’effets indésirables dans des conditions d’administration de l’oxytocine (indication, posologie, préparation) qui ne sont pas forcément celles établies dans les recommandations. Néanmoins, compte tenu de la forte fréquence actuelle de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané en France, notre groupe d’experts attire l’attention des prescripteurs sur la nécessité d’une grande vigilance : cette vigilance doit s’articuler notamment autour de la rédaction de protocole d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité, autour de l’analyse de l’administration de l’oxytocine lors des reprises de cas ou revue de morbi-mortalité des nouveau-nés ayant présenté une mauvaise adaptation à la vie extra-utérine, et du taux d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.83-98
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 6 : risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané Type de document : revue Auteurs : A. Burguet, Auteur ; A. Rousseau, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.83-98 Langues : Français Mots-clés : effet secondaire
enfant
foetus
nouveau né
ocytocine
travail spontanéRésumé : Les risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, s’ils existent, sont globalement de cinq types : (1) difficultés d’adaptation à la vie extra-utérine, (2) ictère néonatal, (3) hyponatrémie néonatale, (4) perturbations de la succion en période néonatale et (5) troubles envahissant du développement (autisme) chez l’enfant. De nombreuses difficultés méthodologiques interdisent l’établissement d’un lien causal entre l’exposition à l’oxytocine et ces cinq effets indésirables : manque de puissance des essais randomisés, sélection dans les essais randomisés de parturientes qui ne correspondent pas à celles observées dans les enquêtes en population, et inversement mise en évidence dans les enquêtes en population d’effets indésirables dans des conditions d’administration de l’oxytocine (indication, posologie, préparation) qui ne sont pas forcément celles établies dans les recommandations. Néanmoins, compte tenu de la forte fréquence actuelle de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané en France, notre groupe d’experts attire l’attention des prescripteurs sur la nécessité d’une grande vigilance : cette vigilance doit s’articuler notamment autour de la rédaction de protocole d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité, autour de l’analyse de l’administration de l’oxytocine lors des reprises de cas ou revue de morbi-mortalité des nouveau-nés ayant présenté une mauvaise adaptation à la vie extra-utérine, et du taux d’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané dans chaque maternité. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 5 : risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané / A. Rousseau in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 5 : risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané [revue] / A. Rousseau, Auteur ; A. Burguet, Auteur . - 2017 . - p.63-82.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.63-82
Mots-clés : effet indésirable
ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : Objectif : Décrire les risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané.
Méthodes : Revue de la littérature entre janvier 1995 et avril 2016 à partir des bases de données Medline et Cochrane Library, ainsi que des recommandations internationales des sociétés savantes.
Résultats : Au total, 35 articles originaux et 8 méta-analyses ont été retenues. L’administration d’oxytocine au cours du travail spontané augmente le risque d’hyperactivité utérine selon un effet dose-dépendant. Celle-ci peut entraîner des anomalies du rythme cardiaque fœtal (RCF) et être associée à une acidose néonatale. En cas d’administration d’oxytocine, il est recommandé d’enregistrer l’activité utérine et de surveiller le RCF (Grade C), et en cas d’anomalie du RCF à risque d’acidose associée à une hyperactivité utérine, il est recommandé d’arrêter la perfusion d’oxytocine (Accord professionnel). D’autre part, l’administration d’oxytocine pendant le travail spontané est associée à un risque augmenté d’hémorragie du post-partum, d’autant plus lorsque la dose utilisée pendant le travail est élevée, si les intervalles d’augmentations sont courts, si la patiente ne bénéficie pas d’administration prophylactique d’oxytocine au moment de la naissance. Les données de la littérature ne permettent pas d’établir de relation de causalité entre l’administration d’oxytocine pendant le travail, la douleur et l’insatisfaction des femmes.
Conclusion : Au vu des risques liés à l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, il est recommandé d’administrer l’oxytocine selon des indications strictes, à dose minimale efficace, en tenant compte de la réponse utérine et du rythme cardiaque fœtal (Grade C).[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.63-82
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 5 : risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané Type de document : revue Auteurs : A. Rousseau, Auteur ; A. Burguet, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.63-82 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : Objectif : Décrire les risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané.
Méthodes : Revue de la littérature entre janvier 1995 et avril 2016 à partir des bases de données Medline et Cochrane Library, ainsi que des recommandations internationales des sociétés savantes.
Résultats : Au total, 35 articles originaux et 8 méta-analyses ont été retenues. L’administration d’oxytocine au cours du travail spontané augmente le risque d’hyperactivité utérine selon un effet dose-dépendant. Celle-ci peut entraîner des anomalies du rythme cardiaque fœtal (RCF) et être associée à une acidose néonatale. En cas d’administration d’oxytocine, il est recommandé d’enregistrer l’activité utérine et de surveiller le RCF (Grade C), et en cas d’anomalie du RCF à risque d’acidose associée à une hyperactivité utérine, il est recommandé d’arrêter la perfusion d’oxytocine (Accord professionnel). D’autre part, l’administration d’oxytocine pendant le travail spontané est associée à un risque augmenté d’hémorragie du post-partum, d’autant plus lorsque la dose utilisée pendant le travail est élevée, si les intervalles d’augmentations sont courts, si la patiente ne bénéficie pas d’administration prophylactique d’oxytocine au moment de la naissance. Les données de la littérature ne permettent pas d’établir de relation de causalité entre l’administration d’oxytocine pendant le travail, la douleur et l’insatisfaction des femmes.
Conclusion : Au vu des risques liés à l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané, il est recommandé d’administrer l’oxytocine selon des indications strictes, à dose minimale efficace, en tenant compte de la réponse utérine et du rythme cardiaque fœtal (Grade C).Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 3 : interventions associées à l’administration de l’oxytocine pendant le travail spontané / C. Barasinski in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 3 : interventions associées à l’administration de l’oxytocine pendant le travail spontané [revue] / C. Barasinski, Auteur ; F. Vendittelli, Auteur . - 2017 . - p.36-48.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.36-48
Mots-clés : amniotomie
ocytocine
travail obstétrical
travail spontanéRésumé : Objectifs : L’objectif de notre travail était de détailler l’impact de co-interventions, utilisées pendant le travail, sur la dystocie dynamique ou sur le recours à l’oxytocine.
Méthodes : Nous avons recherché les études publiées sur les interventions étudiées, entre 1987 et 2015, en privilégiant les méta-analyses et les essais randomisés, via la base de données Medline et la Cochrane Library. Nous avons limité notre recherche aux études portant sur le travail spontanée des grossesses uniques à terme.
Résultats : En l’absence de dystocie dynamique, la direction active du travail n’est pas recommandée (grade B). Il est recommandé de ne pas réaliser une amniotomie de manière systématique au cours du 1er stade du travail (grade B). En cas de dystocie dynamique au cours de la phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie avant l’administration d’oxytocine (accord professionnel). Il est recommandé d’encourager un soutien continu pendant le travail (grade B). À seule fin de limiter le recours à l’oxytocine pendant le travail, aucun argument scientifique ne permet de recommander : une position maternelle pendant les 1er et 2e stade du travail (grade C), l’immersion en baignoire durant le 1er stade (grade B), une perfusion intraveineuse, une hydratation orale ou une alimentation solide (grade B), une préparation anténatale avec des séances d’hypnose (grade C), l’utilisation de techniques de relaxation (grade C), d’acupuncture ou d’acupression (grade B) et l’utilisation de molécules à visée myorelaxante (accord professionnel).
Conclusions : Peu de co-interventions étudiées semblent moduler le recours à l’oxytocine.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.36-48
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 3 : interventions associées à l’administration de l’oxytocine pendant le travail spontané Type de document : revue Auteurs : C. Barasinski, Auteur ; F. Vendittelli, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.36-48 Langues : Français Mots-clés : amniotomie
ocytocine
travail obstétrical
travail spontanéRésumé : Objectifs : L’objectif de notre travail était de détailler l’impact de co-interventions, utilisées pendant le travail, sur la dystocie dynamique ou sur le recours à l’oxytocine.
Méthodes : Nous avons recherché les études publiées sur les interventions étudiées, entre 1987 et 2015, en privilégiant les méta-analyses et les essais randomisés, via la base de données Medline et la Cochrane Library. Nous avons limité notre recherche aux études portant sur le travail spontanée des grossesses uniques à terme.
Résultats : En l’absence de dystocie dynamique, la direction active du travail n’est pas recommandée (grade B). Il est recommandé de ne pas réaliser une amniotomie de manière systématique au cours du 1er stade du travail (grade B). En cas de dystocie dynamique au cours de la phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie avant l’administration d’oxytocine (accord professionnel). Il est recommandé d’encourager un soutien continu pendant le travail (grade B). À seule fin de limiter le recours à l’oxytocine pendant le travail, aucun argument scientifique ne permet de recommander : une position maternelle pendant les 1er et 2e stade du travail (grade C), l’immersion en baignoire durant le 1er stade (grade B), une perfusion intraveineuse, une hydratation orale ou une alimentation solide (grade B), une préparation anténatale avec des séances d’hypnose (grade C), l’utilisation de techniques de relaxation (grade C), d’acupuncture ou d’acupression (grade B) et l’utilisation de molécules à visée myorelaxante (accord professionnel).
Conclusions : Peu de co-interventions étudiées semblent moduler le recours à l’oxytocine.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané / L. Gaucher in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
Permalink[Dossier] Les oxytociques, c'est pas automatique / Nour Richard Guerroudj in Profession sage femme, n°232 (février 2017)
PermalinkDossier le déclenchement in Les dossiers de l'obstétrique, n°437 (mai 2014)
Permalink
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