[article] Chronobiologie de la physiologie orgasmique féminine [revue] / Gérard Zwang, Auteur . - 2019 . - p.159-170. Langues : Français in Sexologies > vol.28 n°4 (octobe decembre 2019) . - p.159-170 Mots-clés : | chronobiologie clitoris orgasme sensibilité vagin
| Résumé : | L’objet de cette communication est de bien mettre en lumière la nécessaire intervention du facteur temps dans l’établissement puis la survenue de l’orgasme féminin. La physiologie de cet orgasme a longtemps été un sujet de débat. En raison de la tardive puberté humaine, le vagin n’est pas fonctionnel pour l’accouplement jusqu’au milieu de la deuxième décennie de l’existence, bien qu’on puisse repérer des signes de recherche de plaisir orgasmique qui se manifestent dès la première enfance. Première constatation de l’intervention de la temporalité dans la physiologie féminine. Pendant la phase pré-pubertaire l’appétit orgasmique trouve un assouvissement par la stimulation clitoridienne. Activé par les sollicitations, le clitoris permet la maturation du réseau anatomo-physiologique qui assurera la survenue du réflexe orgasmique pendant ce qu’il faut considérer comme une période de sensibilité de six-sept ans. Deuxième manifestation de la temporalité, au-delà de cette période, le réflexe devient difficile à établir, ou ne s’établira jamais. Une fois établie, il se déroule, comme chez l’homme, à la troisième phase temporelle de la réaction sexuelle décrite par Masters et Johnson, après la phase d’excitation puis la phase en plateau. L’orgasme d’origine coïtale émane du vagin, parfois pressenti par les manœuvres solitaires de sciage périnéal. Il ne peut apparaître et s’installer qu’après un indubitable quantum temporel suivant la défloration quelle qu’en soit l’origine (auto ou hétéro stimulation). La durée de ce quantum dépend des circonstances de la vie sexuelle personnelle, mais on peut émettre l’hypothèse d’une période de sensibilité suivant la défloration au-delà de laquelle le déclenchement du réflexe orgasmique à point de départ vaginal sera difficile sinon impossible... |
[article] in Sexologies > vol.28 n°4 (octobe decembre 2019) . - p.159-170 Titre : | Chronobiologie de la physiologie orgasmique féminine | Type de document : | revue | Auteurs : | Gérard Zwang, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.159-170 | Langues : | Français | Mots-clés : | chronobiologie clitoris orgasme sensibilité vagin
| Résumé : | L’objet de cette communication est de bien mettre en lumière la nécessaire intervention du facteur temps dans l’établissement puis la survenue de l’orgasme féminin. La physiologie de cet orgasme a longtemps été un sujet de débat. En raison de la tardive puberté humaine, le vagin n’est pas fonctionnel pour l’accouplement jusqu’au milieu de la deuxième décennie de l’existence, bien qu’on puisse repérer des signes de recherche de plaisir orgasmique qui se manifestent dès la première enfance. Première constatation de l’intervention de la temporalité dans la physiologie féminine. Pendant la phase pré-pubertaire l’appétit orgasmique trouve un assouvissement par la stimulation clitoridienne. Activé par les sollicitations, le clitoris permet la maturation du réseau anatomo-physiologique qui assurera la survenue du réflexe orgasmique pendant ce qu’il faut considérer comme une période de sensibilité de six-sept ans. Deuxième manifestation de la temporalité, au-delà de cette période, le réflexe devient difficile à établir, ou ne s’établira jamais. Une fois établie, il se déroule, comme chez l’homme, à la troisième phase temporelle de la réaction sexuelle décrite par Masters et Johnson, après la phase d’excitation puis la phase en plateau. L’orgasme d’origine coïtale émane du vagin, parfois pressenti par les manœuvres solitaires de sciage périnéal. Il ne peut apparaître et s’installer qu’après un indubitable quantum temporel suivant la défloration quelle qu’en soit l’origine (auto ou hétéro stimulation). La durée de ce quantum dépend des circonstances de la vie sexuelle personnelle, mais on peut émettre l’hypothèse d’une période de sensibilité suivant la défloration au-delà de laquelle le déclenchement du réflexe orgasmique à point de départ vaginal sera difficile sinon impossible... |
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