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le rôle de l'ocytocine dans les comportements maternels de caregiving auprès de très jeunes enfants / Anne Lise Saive in Sages-femmes, vol 10 n°6 (décembre 2011)
[article] le rôle de l'ocytocine dans les comportements maternels de caregiving auprès de très jeunes enfants [revue] / Anne Lise Saive, Auteur . - 2011 . - p.281-288.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol 10 n°6 (décembre 2011) . - p.281-288
Mots-clés : bonding
caregiving
ocytocine[article]
in Sages-femmes > vol 10 n°6 (décembre 2011) . - p.281-288
Titre : le rôle de l'ocytocine dans les comportements maternels de caregiving auprès de très jeunes enfants Type de document : revue Auteurs : Anne Lise Saive, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p.281-288 Langues : Français Mots-clés : bonding
caregiving
ocytocineExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00020736 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations / Corinne Dupont in Vocation sage femme, vol.16 n°126 (mai juin 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations [revue] / Corinne Dupont, Auteur ; Marion Carayol, Auteur ; Camille Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.10-16.
Langues : Français
in Vocation sage femme > vol.16 n°126 (mai juin 2017) . - p.10-16
Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé :
Objectifs : — Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : — Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : — Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associer de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : — L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Vocation sage femme > vol.16 n°126 (mai juin 2017) . - p.10-16
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : Corinne Dupont, Auteur ; Marion Carayol, Auteur ; Camille Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.10-16 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé :
Objectifs : — Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : — Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : — Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associer de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : — L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030924 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations / C. Dupont in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations [revue] / C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.111-118.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.111-118 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l'administration d'oxytocine au cours du travail spontané / C. Dupont in Profession sage femme, n°236 (juin 2017)
[article] Recommandations pour l'administration d'oxytocine au cours du travail spontané : texte court des recommandations [revue] / C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.22-30.
Langues : Français
in Profession sage femme > n°236 (juin 2017) . - p.22-30
Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5 cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5 cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1 cm/4 h de 5 cm à 7 cm ou inférieure à 1 cm/2 h de 7 cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2 h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30 min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Profession sage femme > n°236 (juin 2017) . - p.22-30
Titre : Recommandations pour l'administration d'oxytocine au cours du travail spontané : texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.22-30 Langues : Français Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5 cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5 cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1 cm/4 h de 5 cm à 7 cm ou inférieure à 1 cm/2 h de 7 cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2 h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30 min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030947 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 7 : analgésie péridurale et utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané / C. Fischer in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 7 : analgésie péridurale et utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané [revue] / C. Fischer, Auteur . - 2017 . - p.99-110.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.99-110
Mots-clés : analgésie
ocytocine
péridurale
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectif : Évaluer l’association entre l’analgésie péridurale et le recours à l’utilisation d’oxytocine au cours du travail spontané.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline. Les mots clefs utilisés pour cette analyse incluaient les termes oxytocine et analgésie péridurale. Les articles retenus ne concernaient que le travail spontané.
Résultats : Les effets de la péridurale sur le déroulement du travail sont étudiés à travers des données de la littérature qui reflètent en partie des pratiques anciennes utilisant des fortes doses d’anesthésiques locaux concentrés : ces données suggèrent que la péridurale selon ces modalités avait peu d’effet sur le 1er stade du travail, allongeait le 2e stade, augmentait le taux d’accouchement instrumental, et n’augmentait pas le taux de césarienne. Il semble que la péridurale n’ait pas d’effet sur la concentration d’ocytocine endogène ni sur l’activité utérine. La péridurale ne majore pas le risque de dystocie du travail, même si le travail dystocique plus douloureux majore le recours à la péridurale. Si, dans les pratiques, on observe une association entre péridurale et administration d’oxytocine, les données de la littérature ne permettent pas de recommander d’associer systématiquement une perfusion d’oxytocine lorsque la patiente est sous péridurale. La mise en place précoce de la péridurale ne modifie pas l’incidence du recours à l’oxytocine, il n’est donc pas recommandé d’attendre la phase active du travail pour poser la péridurale. La littérature récente suggère que la péridurale « moderne » avec des faibles doses d’anesthésiques locaux s’accompagne d’une réduction du bloc moteur mais les données sont insuffisantes pour affirmer que ces améliorations s’accompagnent d’une diminution du recours à l’oxytocine.
Conclusion : L’évaluation de l’impact de la péridurale sur l’activité utérine, la durée du travail et le mode d’accouchement repose sur des données anciennes alors que les modalités d’analgésie péridurale ont évoluées dans le sens d’une réduction des doses et des effets secondaires. L’administration systématique d’oxytocine associée à la péridurale n’est pas justifiée par les données de la littérature ; de même, il n’y a pas d’argument pour retarder la pose de la péridurale après le début de la phase active du travail.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.99-110
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 7 : analgésie péridurale et utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané Type de document : revue Auteurs : C. Fischer, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.99-110 Langues : Français Mots-clés : analgésie
ocytocine
péridurale
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectif : Évaluer l’association entre l’analgésie péridurale et le recours à l’utilisation d’oxytocine au cours du travail spontané.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline. Les mots clefs utilisés pour cette analyse incluaient les termes oxytocine et analgésie péridurale. Les articles retenus ne concernaient que le travail spontané.
Résultats : Les effets de la péridurale sur le déroulement du travail sont étudiés à travers des données de la littérature qui reflètent en partie des pratiques anciennes utilisant des fortes doses d’anesthésiques locaux concentrés : ces données suggèrent que la péridurale selon ces modalités avait peu d’effet sur le 1er stade du travail, allongeait le 2e stade, augmentait le taux d’accouchement instrumental, et n’augmentait pas le taux de césarienne. Il semble que la péridurale n’ait pas d’effet sur la concentration d’ocytocine endogène ni sur l’activité utérine. La péridurale ne majore pas le risque de dystocie du travail, même si le travail dystocique plus douloureux majore le recours à la péridurale. Si, dans les pratiques, on observe une association entre péridurale et administration d’oxytocine, les données de la littérature ne permettent pas de recommander d’associer systématiquement une perfusion d’oxytocine lorsque la patiente est sous péridurale. La mise en place précoce de la péridurale ne modifie pas l’incidence du recours à l’oxytocine, il n’est donc pas recommandé d’attendre la phase active du travail pour poser la péridurale. La littérature récente suggère que la péridurale « moderne » avec des faibles doses d’anesthésiques locaux s’accompagne d’une réduction du bloc moteur mais les données sont insuffisantes pour affirmer que ces améliorations s’accompagnent d’une diminution du recours à l’oxytocine.
Conclusion : L’évaluation de l’impact de la péridurale sur l’activité utérine, la durée du travail et le mode d’accouchement repose sur des données anciennes alors que les modalités d’analgésie péridurale ont évoluées dans le sens d’une réduction des doses et des effets secondaires. L’administration systématique d’oxytocine associée à la péridurale n’est pas justifiée par les données de la littérature ; de même, il n’y a pas d’argument pour retarder la pose de la péridurale après le début de la phase active du travail.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 6 : risques et effets indésirables fœtaux, et pédiatriques de l’administration de l’oxytocine au cours du travail spontané / A. Burguet in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
PermalinkRecommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 5 : risques et effets indésirables materno-fœtaux liés à l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané / A. Rousseau in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
PermalinkRecommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 4 : efficacité de l’oxytocine au cours du travail spontané selon les modalités d’administration / B. Coulm in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
PermalinkRecommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 3 : interventions associées à l’administration de l’oxytocine pendant le travail spontané / C. Barasinski in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
PermalinkRecommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané / L. Gaucher in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
PermalinkLes recommandations du Collège national des Sages-femmes sur l'administration de l'oxytocine pendant le travail spontané / Benoît Le Goedec in Les dossiers de l'obstétrique, n°465 (janvier 2017)
PermalinkQuand la maternité recâble le cerveau / Anna Von Hopffgarten in Cerveau et psycho, n°95 (janvier 2018)
Permalinkles pleurs de la petite enfance une question d'attachement ? éclairages théoriques 1/2 / Eric Binet in Métiers de la petite enfance, n°212 213 (aout septembre 2014)
Permalinkl'ocytocine hormone de l'attachement / David Simard in Sexualités humaines, n°16 (janvier février 2013)
PermalinkL'ocytocine, hormone de l'amour... sélectif / Romina Rinaldi in Le cercle psy, n°24 (mars mai 2017)
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