[article] Texte 2 : période préopératoire [revue] / Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.218-233. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.218-233 Mots-clés : | antidiabétique diabète gastroparésie diabétique neuropathie période périopératoire
| Résumé : | En préopératoire, il est nécessaire d’évaluer l’équilibre glycémique du diabétique. Cette évaluation repose sur l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et les glycémies capillaires récentes. Une adaptation des traitements peut être nécessaire avant la chirurgie. Les complications spécifiques du diabète doivent être recherchées. La gastroparésie crée un risque de stase et d’inhalation à l’induction anesthésique imposant une induction type « estomac plein ». L’atteinte cardiaque se divise en plusieurs entités. La maladie coronaire se distingue par l’ischémie myocardique silencieuse, présente chez 30 à 50 % des diabétiques de type 2. La cardiomyopathie diabétique est une cause authentifiée d’insuffisance cardiaque. Enfin, la neuropathie autonome cardiaque, rarement symptomatique doit être recherchée car à l’origine d’une augmentation des évènements cardiovasculaires et du risque de mort subite. Plusieurs signes permettent de la suspecter. Sa confirmation impose une surveillance périopératoire rapprochée. La maladie rénale chronique diabétique aggrave le risque d’insuffisance rénale aiguë périopératoire. L’évaluation du débit de filtration glomérulaire est indispensable en pré opératoire. La dernière étape de la consultation s’intéresse à la gestion des traitements hypoglycémiants. La perfusion glucosée en préopératoire n’est pas nécessaire si le patient ne reçoit pas d’insuline. Les médicaments non insuliniques ne sont pas administrés le matin de l’intervention sauf la metformine qui n’est pas administrée dès la veille au soir. Les insulines sont injectées la veille au soir aux posologies habituelles. La pompe à insuline est maintenue jusqu’à l’arrivée au bloc opératoire. On rappelle qu’une carence en insuline chez un diabétique de type 1 conduit à une acidocétose en quelques heures. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°3 (mai 2017) . - p.218-233 Titre : | Texte 2 : période préopératoire | Type de document : | revue | Auteurs : | Gaëlle Cheisson, Auteur ; Sophie Jacqueminet, Auteur ; Emmanuel Cosson, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.218-233 | Langues : | Français | Mots-clés : | antidiabétique diabète gastroparésie diabétique neuropathie période périopératoire
| Résumé : | En préopératoire, il est nécessaire d’évaluer l’équilibre glycémique du diabétique. Cette évaluation repose sur l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et les glycémies capillaires récentes. Une adaptation des traitements peut être nécessaire avant la chirurgie. Les complications spécifiques du diabète doivent être recherchées. La gastroparésie crée un risque de stase et d’inhalation à l’induction anesthésique imposant une induction type « estomac plein ». L’atteinte cardiaque se divise en plusieurs entités. La maladie coronaire se distingue par l’ischémie myocardique silencieuse, présente chez 30 à 50 % des diabétiques de type 2. La cardiomyopathie diabétique est une cause authentifiée d’insuffisance cardiaque. Enfin, la neuropathie autonome cardiaque, rarement symptomatique doit être recherchée car à l’origine d’une augmentation des évènements cardiovasculaires et du risque de mort subite. Plusieurs signes permettent de la suspecter. Sa confirmation impose une surveillance périopératoire rapprochée. La maladie rénale chronique diabétique aggrave le risque d’insuffisance rénale aiguë périopératoire. L’évaluation du débit de filtration glomérulaire est indispensable en pré opératoire. La dernière étape de la consultation s’intéresse à la gestion des traitements hypoglycémiants. La perfusion glucosée en préopératoire n’est pas nécessaire si le patient ne reçoit pas d’insuline. Les médicaments non insuliniques ne sont pas administrés le matin de l’intervention sauf la metformine qui n’est pas administrée dès la veille au soir. Les insulines sont injectées la veille au soir aux posologies habituelles. La pompe à insuline est maintenue jusqu’à l’arrivée au bloc opératoire. On rappelle qu’une carence en insuline chez un diabétique de type 1 conduit à une acidocétose en quelques heures. |
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