[article] Stratégie anesthésique : ALR vs AG, halogénés vs anesthésiques intraveineux, analgésie [revue] / Emmanuel Samain, Auteur ; Francis Berthier, Auteur ; Sébastien Pili-Floury, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.353-359. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.353-359 Mots-clés : | anesthésie coronaropathie période périopératoire préconditionnement
| Résumé : | La période opératoire est une période à risque pour le coronarien. La prise en charge anesthésique est basée sur une stratégie de prévention et de détection rapide et de traitement des événements cardiaques.
L’optimisation des paramètres hémodynamique pour maintenir l’équilibre de la balance énergétique du myocarde est un élément important de la période opératoire.
L’effet des agents anesthésique et de l’anesthésie périmédullaire sur l’hémodynamique et sur les systèmes de régulation cardiovasculaire doivent être pris en compte dans la gestion de l’anesthésie.
Le maintien de la normothermie est recommandé chez le coronarien opéré en chirurgie non cardiaque.
Le bénéfice de l’anesthésie périmédullaire en termes de réduction du risque cardiovasculaire n’a pas été clairement montré malgré un nombre important d’études et de méta-analyses.
Cette technique reste cependant une excellente méthode d’analgésie et pourrait réduire les complications respiratoires postopératoires. La gestion des antiplaquettaires fréquemment utilisés chez le coronarien a fait l’objet de recommandation spécifiques.
Le préconditionnement par un agent anesthésique halogéné, démontré expérimentalement et très probable en chirurgie cardiaque n’a pas fait la preuve de son efficacité en chirurgie générale.
Le choix d’un agent halogéné pour l’entretien de l’anesthésie reste guidé sur d’autres critères que la prévention de l’ischémie myocardique ou de l’infarctus du myocarde (IDM) périopératoires.
Le préconditionnement ischémique à distance n’a pas été montré efficace pour réduire le risque de complications cardiaques périopératoires.
La prévention des complications cardiaques au moyen de nitrés ou alpha-2-agonistes administrés de manière prophylactique n’est pas recommandée. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°4 (juillet 2017) . - p.353-359 Titre : | Stratégie anesthésique : ALR vs AG, halogénés vs anesthésiques intraveineux, analgésie | Type de document : | revue | Auteurs : | Emmanuel Samain, Auteur ; Francis Berthier, Auteur ; Sébastien Pili-Floury, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.353-359 | Langues : | Français | Mots-clés : | anesthésie coronaropathie période périopératoire préconditionnement
| Résumé : | La période opératoire est une période à risque pour le coronarien. La prise en charge anesthésique est basée sur une stratégie de prévention et de détection rapide et de traitement des événements cardiaques.
L’optimisation des paramètres hémodynamique pour maintenir l’équilibre de la balance énergétique du myocarde est un élément important de la période opératoire.
L’effet des agents anesthésique et de l’anesthésie périmédullaire sur l’hémodynamique et sur les systèmes de régulation cardiovasculaire doivent être pris en compte dans la gestion de l’anesthésie.
Le maintien de la normothermie est recommandé chez le coronarien opéré en chirurgie non cardiaque.
Le bénéfice de l’anesthésie périmédullaire en termes de réduction du risque cardiovasculaire n’a pas été clairement montré malgré un nombre important d’études et de méta-analyses.
Cette technique reste cependant une excellente méthode d’analgésie et pourrait réduire les complications respiratoires postopératoires. La gestion des antiplaquettaires fréquemment utilisés chez le coronarien a fait l’objet de recommandation spécifiques.
Le préconditionnement par un agent anesthésique halogéné, démontré expérimentalement et très probable en chirurgie cardiaque n’a pas fait la preuve de son efficacité en chirurgie générale.
Le choix d’un agent halogéné pour l’entretien de l’anesthésie reste guidé sur d’autres critères que la prévention de l’ischémie myocardique ou de l’infarctus du myocarde (IDM) périopératoires.
Le préconditionnement ischémique à distance n’a pas été montré efficace pour réduire le risque de complications cardiaques périopératoires.
La prévention des complications cardiaques au moyen de nitrés ou alpha-2-agonistes administrés de manière prophylactique n’est pas recommandée. |
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