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Auteur Patrick Rozenberg
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En cas de macrosomie fœtale, la meilleure stratégie est le déclenchement artificiel du travail à 38 semaines d’aménorrhée / Patrick Rozenberg in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] En cas de macrosomie fœtale, la meilleure stratégie est le déclenchement artificiel du travail à 38 semaines d’aménorrhée [revue] / Patrick Rozenberg, Auteur . - 2017 . - p.197-204.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.197-204
Mots-clés : césarienne
déclenchement
dystocie
épaule
macrosomie foetaleRésumé : La macrosomie fœtale est un facteur de risque de complications obstétricales, et notamment de dystocie des épaules, responsable d’une lourde morbidité néonatale. En présence d’une macrosomie fœtale, 3 options se présentent : (i) la césarienne élective, mais celle-ci n’est recommandée que lorsque le poids fœtal est estimé à plus de 4500 g pour les femmes diabétiques et de 5000 g pour les femmes non diabétiques ; (ii) l’expectative, mais les enfants ayant un poids de naissance ≥ 4500 ont des risques significativement augmenté de mortalité périnatale, d’asphyxie néonatale, de traumatismes à l’accouchement, et d’accouchement par césarienne ; (iii) le déclenchement artificiel du travail qui, en réduisant la possibilité de croissance du fœtus, diminuerait le risque de césarienne pour disproportion céphalopelvienne et de dystocie des épaules. Deux anciens essais n’ayant pas montré de bénéfice maternel ou néonatal au déclenchement artificiel du travail pour macrosomie fœtale, celui-ci n’a donc pas été recommandé. Cependant, ces 2 études présentaient des échantillons de petite taille (273 et 40 femmes) et une méthodologie limitant leur capacité à montrer une différence justifiant de réaliser un large essai multicentrique randomisé contrôlé. Cet essai a été réalisé par Boulvain et al. et les résultats publiés en 2015 dans le Lancet. Les critères d’inclusion étaient : une grossesse unique en présentation céphalique, et une suspicion de macrosomie fœtale définie par une estimation échographique du poids > 95e percentile entre 36 et 38 SA. Les femmes ont été randomisées entre déclenchement artificiel du travail entre 37+0 et 38+6 SA dans les 3 jours suivant la randomisation (n = 409) ou attitude expectative (n = 413). La prise en charge expectative a été poursuivie jusqu’au travail spontané ou à la survenue d’une condition nécessitant un déclenchement artificiel du travail. Le critère de jugement principal était un composite critère comprenant : la dystocie des épaules sévère, la fracture de la clavicule ou d’un os long, la lésion du plexus brachial, l’hémorragie intracrânienne, ou la mort. Les caractéristiques de base étaient similaires entre les groupes. Le poids de naissance moyen (± DS) était de 3831 (± 324) g dans le groupe déclenchement et 4118 (± 392) g dans le groupe expectative. Le critère de jugement principal composite a été observé parmi 8/407 (2 %) accouchements dans le groupe déclenchement et 25/411 (6 %) accouchements dans le groupe expectative (p = 0,004). Le nombre nécessaire à traiter était de 25 (IC 95 % : 15–70). L’incidence des césariennes et des extractions instrumentales ne différait pas significativement entre les 2 groupes. Cependant, la probabilité d’un accouchement par voie basse spontané augmentait de manière significative dans le groupe déclenchement (59 % vs 52 %, RR : 1,14 ; IC 95 % : 1,01–1,29). Au total, les résultats de l’essai de Boulvain et al. justifient de proposer le déclenchement artificiel du travail en cas de suspicion de macrosomie > 95e percentile : le déclenchement réduit le risque de dystocie sévère des épaules et n’augmente pas le risque de césarienne. Il augmente même la probabilité d’un accouchement par voie basse spontanée. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.197-204
Titre : En cas de macrosomie fœtale, la meilleure stratégie est le déclenchement artificiel du travail à 38 semaines d’aménorrhée Type de document : revue Auteurs : Patrick Rozenberg, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.197-204 Langues : Français Mots-clés : césarienne
déclenchement
dystocie
épaule
macrosomie foetaleRésumé : La macrosomie fœtale est un facteur de risque de complications obstétricales, et notamment de dystocie des épaules, responsable d’une lourde morbidité néonatale. En présence d’une macrosomie fœtale, 3 options se présentent : (i) la césarienne élective, mais celle-ci n’est recommandée que lorsque le poids fœtal est estimé à plus de 4500 g pour les femmes diabétiques et de 5000 g pour les femmes non diabétiques ; (ii) l’expectative, mais les enfants ayant un poids de naissance ≥ 4500 ont des risques significativement augmenté de mortalité périnatale, d’asphyxie néonatale, de traumatismes à l’accouchement, et d’accouchement par césarienne ; (iii) le déclenchement artificiel du travail qui, en réduisant la possibilité de croissance du fœtus, diminuerait le risque de césarienne pour disproportion céphalopelvienne et de dystocie des épaules. Deux anciens essais n’ayant pas montré de bénéfice maternel ou néonatal au déclenchement artificiel du travail pour macrosomie fœtale, celui-ci n’a donc pas été recommandé. Cependant, ces 2 études présentaient des échantillons de petite taille (273 et 40 femmes) et une méthodologie limitant leur capacité à montrer une différence justifiant de réaliser un large essai multicentrique randomisé contrôlé. Cet essai a été réalisé par Boulvain et al. et les résultats publiés en 2015 dans le Lancet. Les critères d’inclusion étaient : une grossesse unique en présentation céphalique, et une suspicion de macrosomie fœtale définie par une estimation échographique du poids > 95e percentile entre 36 et 38 SA. Les femmes ont été randomisées entre déclenchement artificiel du travail entre 37+0 et 38+6 SA dans les 3 jours suivant la randomisation (n = 409) ou attitude expectative (n = 413). La prise en charge expectative a été poursuivie jusqu’au travail spontané ou à la survenue d’une condition nécessitant un déclenchement artificiel du travail. Le critère de jugement principal était un composite critère comprenant : la dystocie des épaules sévère, la fracture de la clavicule ou d’un os long, la lésion du plexus brachial, l’hémorragie intracrânienne, ou la mort. Les caractéristiques de base étaient similaires entre les groupes. Le poids de naissance moyen (± DS) était de 3831 (± 324) g dans le groupe déclenchement et 4118 (± 392) g dans le groupe expectative. Le critère de jugement principal composite a été observé parmi 8/407 (2 %) accouchements dans le groupe déclenchement et 25/411 (6 %) accouchements dans le groupe expectative (p = 0,004). Le nombre nécessaire à traiter était de 25 (IC 95 % : 15–70). L’incidence des césariennes et des extractions instrumentales ne différait pas significativement entre les 2 groupes. Cependant, la probabilité d’un accouchement par voie basse spontané augmentait de manière significative dans le groupe déclenchement (59 % vs 52 %, RR : 1,14 ; IC 95 % : 1,01–1,29). Au total, les résultats de l’essai de Boulvain et al. justifient de proposer le déclenchement artificiel du travail en cas de suspicion de macrosomie > 95e percentile : le déclenchement réduit le risque de dystocie sévère des épaules et n’augmente pas le risque de césarienne. Il augmente même la probabilité d’un accouchement par voie basse spontanée. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Le dépistage universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré est-il justifié ? / Patrick Rozenberg in Sages-femmes, vol.16 n°3 (juin 2017)
[article] Le dépistage universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré est-il justifié ? [revue] / Patrick Rozenberg, Auteur . - 2017 . - p.217-225.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.217-225
Mots-clés : accouchement prématuré
col de l'utérus
dépistage néonatal
échographie
progestérone
tailleRésumé : La mesure échographique par voie vaginale de la longueur du col avec un seuil de 15 mm est actuellement la meilleure méthode permettant d’identifier un groupe de femmes asymptomatiques en population générale à risque d’accouchement prématuré spontané, et notamment parmi les patientes asymptomatiques présentant une grossesse monofœtale sans antécédent. Le cerclage et la 17 alpha-hydroxyprogestérone caproate (17OHP-C) sont des traitements inefficaces pour réduire le risque d’accouchement prématuré parmi les patientes asymptomatiques ayant un col court à l’échographie au second trimestre de la grossesse. En revanche, la progestérone vaginale (sous forme de capsule à 200 mg ou de gel à 90 mg) a été démontrée efficace dans 2 larges essais randomisés pour réduire le risque d’accouchement prématuré et possiblement la morbidité et mortalité périnatale composite associée parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court sélectionnées en population générale par une échographie du col au second trimestre de la grossesse. Trois analyses médico-économiques sont convergentes pour montrer que le dépistage universel de la longueur cervicale avec traitement par progestérone vaginale semble être coût-efficace par rapport à l’absence de dépistage. Toutefois, il est encore prématuré de conclure définitivement que ce dépistage universel est justifié pour plusieurs raisons : un grand nombre de femmes doivent être dépistées afin de prévenir un nombre relativement faible d’accouchements prématurés. De plus, l’épidémiologie des accouchements prématurés est telle que l’utilisation de la progestérone parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court dépisté par une échographie du col au second trimestre de la grossesse en population générale ne réduira pas sensiblement la prévalence des accouchements prématurés ; il n’y a pas de donnée comparant l’efficacité du dépistage échographique universel suivi d’un traitement par progestérone vaginale en cas de col court par rapport à l’absence de dépistage universel associée à un traitement par progestérone des cols courts de découverte fortuite ; le dépistage échographique universel peut ne pas produire les mêmes résultats dans la pratique que ceux observés dans les essais randomisés publiés, du fait de différences de population, de glissement dans les critères d’éligibilité, ou « d’étirement » du seuil définissant le col court. De plus, l’institution de traitements non évalués ou non recommandés tels que le repos au lit, les tocolytiques, la 17OHP-C ou le cerclage, peuvent potentiellement entraîner des conséquences délétères non intentionnelles et diminuer le rapport coût–efficacité ; les analyses coût–efficacité évaluant le dépistage universel de la longueur du col présentent des incertitudes sur des variables critiques dont, notamment, la prévalence du col court et l’efficacité de la progestérone. En conclusion, bien que la mise en œuvre d’une telle stratégie de dépistage puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être mandaté universellement. [article]
in Sages-femmes > vol.16 n°3 (juin 2017) . - p.217-225
Titre : Le dépistage universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré est-il justifié ? Type de document : revue Auteurs : Patrick Rozenberg, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.217-225 Langues : Français Mots-clés : accouchement prématuré
col de l'utérus
dépistage néonatal
échographie
progestérone
tailleRésumé : La mesure échographique par voie vaginale de la longueur du col avec un seuil de 15 mm est actuellement la meilleure méthode permettant d’identifier un groupe de femmes asymptomatiques en population générale à risque d’accouchement prématuré spontané, et notamment parmi les patientes asymptomatiques présentant une grossesse monofœtale sans antécédent. Le cerclage et la 17 alpha-hydroxyprogestérone caproate (17OHP-C) sont des traitements inefficaces pour réduire le risque d’accouchement prématuré parmi les patientes asymptomatiques ayant un col court à l’échographie au second trimestre de la grossesse. En revanche, la progestérone vaginale (sous forme de capsule à 200 mg ou de gel à 90 mg) a été démontrée efficace dans 2 larges essais randomisés pour réduire le risque d’accouchement prématuré et possiblement la morbidité et mortalité périnatale composite associée parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court sélectionnées en population générale par une échographie du col au second trimestre de la grossesse. Trois analyses médico-économiques sont convergentes pour montrer que le dépistage universel de la longueur cervicale avec traitement par progestérone vaginale semble être coût-efficace par rapport à l’absence de dépistage. Toutefois, il est encore prématuré de conclure définitivement que ce dépistage universel est justifié pour plusieurs raisons : un grand nombre de femmes doivent être dépistées afin de prévenir un nombre relativement faible d’accouchements prématurés. De plus, l’épidémiologie des accouchements prématurés est telle que l’utilisation de la progestérone parmi les femmes asymptomatiques ayant un col court dépisté par une échographie du col au second trimestre de la grossesse en population générale ne réduira pas sensiblement la prévalence des accouchements prématurés ; il n’y a pas de donnée comparant l’efficacité du dépistage échographique universel suivi d’un traitement par progestérone vaginale en cas de col court par rapport à l’absence de dépistage universel associée à un traitement par progestérone des cols courts de découverte fortuite ; le dépistage échographique universel peut ne pas produire les mêmes résultats dans la pratique que ceux observés dans les essais randomisés publiés, du fait de différences de population, de glissement dans les critères d’éligibilité, ou « d’étirement » du seuil définissant le col court. De plus, l’institution de traitements non évalués ou non recommandés tels que le repos au lit, les tocolytiques, la 17OHP-C ou le cerclage, peuvent potentiellement entraîner des conséquences délétères non intentionnelles et diminuer le rapport coût–efficacité ; les analyses coût–efficacité évaluant le dépistage universel de la longueur du col présentent des incertitudes sur des variables critiques dont, notamment, la prévalence du col court et l’efficacité de la progestérone. En conclusion, bien que la mise en œuvre d’une telle stratégie de dépistage puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être mandaté universellement. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00031070 rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Manoeuvres obstétricales / Patrick Rozenberg (1992)
Manoeuvres obstétricales [ouvrage] / Patrick Rozenberg, Auteur . - Paris : Masson, 1992 . - VIII-94 p. : ill. ; 21 cm. - (ABC de gynécologie-obstétrique) .
ISBN : 978-2-225-83957-3 : 95 F
Index
Langues : Français
Index. décimale : OBS GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE
Titre : Manoeuvres obstétricales Type de document : ouvrage Auteurs : Patrick Rozenberg, Auteur Editeur : Paris : Masson Année de publication : 1992 Collection : ABC de gynécologie-obstétrique Importance : VIII-94 p. Présentation : ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-225-83957-3 Prix : 95 F Note générale : Index Langues : Français Index. décimale : OBS GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00001891 OBS24 Ouvrage Centre de documentation D29 -D34 Disponible Présentation du siège. Recommandations pour la pratique clinique du CNGOF–Texte court / Loïc Sentilhes in Sages-femmes, vol.20 n°3 (mai juin 2021)
[article] Présentation du siège. Recommandations pour la pratique clinique du CNGOF–Texte court [revue] / Loïc Sentilhes, Auteur ; T. Schmitz, Auteur ; Elie Azria, Auteur ; Denis Gallot, Auteur ; G. Ducarme, Auteur ; D. Korb, Auteur ; A. Mattuizzi, Auteur ; Olivier Parant, Auteur ; N. Sananès, Auteur ; Sophie Baumann, Auteur ; Patrick Rozenberg, Auteur ; M.-V. Sénat, Auteur ; E. Verspyck, Auteur . - 2021 . - p.41-49.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.20 n°3 (mai juin 2021) . - p.41-49
Mots-clés : césarienne
mortalité maternelle
mortalité néonatale
présentation du siège
voie basseRésumé : Objectif. - Déterminer les modalités de prise en charge en cas de présentation du siège.
Matériel et méthodes. - Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.[article]
in Sages-femmes > vol.20 n°3 (mai juin 2021) . - p.41-49
Titre : Présentation du siège. Recommandations pour la pratique clinique du CNGOF–Texte court Type de document : revue Auteurs : Loïc Sentilhes, Auteur ; T. Schmitz, Auteur ; Elie Azria, Auteur ; Denis Gallot, Auteur ; G. Ducarme, Auteur ; D. Korb, Auteur ; A. Mattuizzi, Auteur ; Olivier Parant, Auteur ; N. Sananès, Auteur ; Sophie Baumann, Auteur ; Patrick Rozenberg, Auteur ; M.-V. Sénat, Auteur ; E. Verspyck, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.41-49 Langues : Français Mots-clés : césarienne
mortalité maternelle
mortalité néonatale
présentation du siège
voie basseRésumé : Objectif. - Déterminer les modalités de prise en charge en cas de présentation du siège.
Matériel et méthodes. - Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00035257 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible
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