Échographie du muscle [ouvrage] / Jean-Louis Brasseur ; Jérôme Renoux . - Montpellier : Sauramps médical, DL 2016 . - 294 p. - ( Échographie musculosquelettique; 3) . ISBN : 979-10-303-0049-9 : 80€ Mots-clés : | échographie muscle squelettique
| Index. décimale : | WN208 Echographie | Résumé : |
A la lecture de ce fascicule, nous pensons que chacun sera d’accord pour dire que l’échographie des lésions musculaires ne se résume pas à la recherche d’un hématome, c’est malheureusement beaucoup plus complexe que cela.
La difficulté de cette échographie des lésions musculaires, et donc de leur classification, explique par ailleurs pourquoi de nombreuses classifications sont proposées et qu’aucune d’entre elles n’emporte la conviction. Par contre, il ne faut pas perdre de vue que c’est la détection des éléments modifiant la durée de l’arrêt sportif qui est importante.
Les idées principales sont que les lésions musculaires traumatiques sont essentiellement hyperéchogènes à l’inverse de ce que beaucoup imaginent. De plus, comme on visualise à la fois la lésion et le saignement réactionnel, qui est variable, la taille de la lésion est à interpréter avec beaucoup de précautions même s’il est évident qu’une atteinte qui s’étend sur 20 cm est plus grave qu’une lésion millimétrique !
Grâce aux travaux de Garret , on était déjà passé du stade de « déchirure musculaire » à celui de désinsertion myoconjonctive ; maintenant grâce à Folinais nous recherchons les lésions à point de départ conjonctif. On se rend compte qu’elles sont non seulement nombreuses mais que leur détection majore la durée de l’arrêt sportif. Cela explique certainement pourquoi des atteintes qui paraissaient identiques, comme les désinsertions distales du gastrocnémien médial, entraînent des conséquences très variables. C’est aussi pour cette raison que les muscles des parois, qui ne renferment pas de squelette conjonctif, ont des lésions complètement différentes de celles des muscles des membres qui possèdent un « squelette ». L’aspect échographique rencontré est fonction de ces différences.
Un élément qui ne change pas est la nécessité de la connaissance anatomique. Chacun de ces groupes musculaires doit être connu et en particulier ses éléments conjonctifs principaux doivent être repérés systématiquement car ils guident l’examen échographique. Celui-ci se fera toujours au départ dans le plan axial, de manière comparative, pour la détection de la lésion mais il ne faut pas oublier ensuite l’étude dans l’axe longitudinal du muscle pour la caractériser au mieux.
L’échographie est certainement la meilleure technique pour la surveillance de ces atteintes et pour déterminer le stade de cicatrisation. Elle permet le repérage des hématomes en phase liquide qui doivent être systématiquement évacués sous contrôle échographique mais détermine aussi à quel moment la cicatrisation est acquise. Il ne faut par contre jamais oublier que l’échographie peut dire qu’une cicatrice est acquise mais c’est le clinicien qui dira si elle est solide ; il est donc indispensable de négativer à la fois les signes cliniques et ultrasonores avant de remettre un sportif sur le terrain.
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Titre : | Échographie du muscle | Type de document : | ouvrage | Auteurs : | Jean-Louis Brasseur ; Jérôme Renoux | Editeur : | Montpellier : Sauramps médical | Année de publication : | DL 2016 | Collection : | Échographie musculosquelettique num. 3 | Importance : | 294 p | ISBN/ISSN/EAN : | 979-10-303-0049-9 | Prix : | 80€ | Mots-clés : | échographie muscle squelettique
| Index. décimale : | WN208 Echographie | Résumé : |
A la lecture de ce fascicule, nous pensons que chacun sera d’accord pour dire que l’échographie des lésions musculaires ne se résume pas à la recherche d’un hématome, c’est malheureusement beaucoup plus complexe que cela.
La difficulté de cette échographie des lésions musculaires, et donc de leur classification, explique par ailleurs pourquoi de nombreuses classifications sont proposées et qu’aucune d’entre elles n’emporte la conviction. Par contre, il ne faut pas perdre de vue que c’est la détection des éléments modifiant la durée de l’arrêt sportif qui est importante.
Les idées principales sont que les lésions musculaires traumatiques sont essentiellement hyperéchogènes à l’inverse de ce que beaucoup imaginent. De plus, comme on visualise à la fois la lésion et le saignement réactionnel, qui est variable, la taille de la lésion est à interpréter avec beaucoup de précautions même s’il est évident qu’une atteinte qui s’étend sur 20 cm est plus grave qu’une lésion millimétrique !
Grâce aux travaux de Garret , on était déjà passé du stade de « déchirure musculaire » à celui de désinsertion myoconjonctive ; maintenant grâce à Folinais nous recherchons les lésions à point de départ conjonctif. On se rend compte qu’elles sont non seulement nombreuses mais que leur détection majore la durée de l’arrêt sportif. Cela explique certainement pourquoi des atteintes qui paraissaient identiques, comme les désinsertions distales du gastrocnémien médial, entraînent des conséquences très variables. C’est aussi pour cette raison que les muscles des parois, qui ne renferment pas de squelette conjonctif, ont des lésions complètement différentes de celles des muscles des membres qui possèdent un « squelette ». L’aspect échographique rencontré est fonction de ces différences.
Un élément qui ne change pas est la nécessité de la connaissance anatomique. Chacun de ces groupes musculaires doit être connu et en particulier ses éléments conjonctifs principaux doivent être repérés systématiquement car ils guident l’examen échographique. Celui-ci se fera toujours au départ dans le plan axial, de manière comparative, pour la détection de la lésion mais il ne faut pas oublier ensuite l’étude dans l’axe longitudinal du muscle pour la caractériser au mieux.
L’échographie est certainement la meilleure technique pour la surveillance de ces atteintes et pour déterminer le stade de cicatrisation. Elle permet le repérage des hématomes en phase liquide qui doivent être systématiquement évacués sous contrôle échographique mais détermine aussi à quel moment la cicatrisation est acquise. Il ne faut par contre jamais oublier que l’échographie peut dire qu’une cicatrice est acquise mais c’est le clinicien qui dira si elle est solide ; il est donc indispensable de négativer à la fois les signes cliniques et ultrasonores avant de remettre un sportif sur le terrain.
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